C'est une poupée qui dit Wilt Wilt Wiiiiilllt

Wilt ou comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore, Tom Sharpe

Avis chrono'

Un roman débordant de ce célèbre humour anglais, qui rebondit de gags en gags sans temps mort. Un anti-héros très attachant aux démélés professionno-sexo-conjugaux hilarants!

Et de jolies poupées. Enfin... Une.

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Déjanté! Anglais.

Je pourrais arrêter là mon commentaire. Mais je n'ai rien d'autre à faire de ma soirée.

Complètement barré!

Le héros est un prof minable, personnage sans profondeur, amant exécrable. Il passe ses journées dans la cage aux fauves, courageusement, en attendant depuis 10 ans une promotion qu'il n'aura jamais parce qu'il se laisse marcher dessus.

J'ai adoré l'ensemble, même si cela n'a ni queue ni tête. Le roman le plus stupide lu depuis longtemps. Ce titre rentre pleinement dans le cadre du challenge A vos Masques! Objectif: avoir ri.

J'aime parce que :

Wilt enseigne la « culture générale » à des jeunes adultes en section pro. Autrement dit: il distribue inlassablement les mêmes livres avant de les laisser parler de tout ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne cassent rien dans la salle.

Parce que ses classes se nomment poétiquement « Viande 1 », « Presse 3 » « Plâtre 2 »...

« Je ne tiens pas à me faire monter le coup une nouvelle fois s'il me raconte qu'il a balancé Mrs Wilt dans la fosse sceptique sous prétexte qu'il a fait cours à Merde 2 il y a dix ans ».

Parce que, voyez-vous, le principal problème de Wilt, c'est Mme Wilt. Il n'aimait déjà pas sa façon d'arroser les W.C. d'Harpic et de l'abreuver de reproches, mais lorsqu'elle rencontre Sally, une jeune femme aux moeurs libérées qui entreprend de la secouer un peu et de la mettre sur la piste de l'orgasme, le pauvre Wilt voit sa vie conjugale virer au cauchemar.

D'abord, elle commence par remettre en question leur tranquille absence de relations charnelles, puis son vocabulaire s'enrichit « d'options sexuelles ouvertes »... Alors quand, comble de l'horreur, elle l'attend un soir en pyjama jaune fluo en proposant de lui sucer les tétons, il prend la fuite!

Mais le malheureux n'est pas encore délivré. Lors d'une soirée à teneur hautement intellectuelle, Sally tente en vain de séduire Wilt et se venge de son échec en l'empalant sur une poupée gonflable. Humilié d'être trouvé par toute la maisonnée les fesses à l'air en si malencontreuse compagnie, Wilt décide alors de tuer sa femme et s'entraîne sur la poupée.

Laquelle est découverte par la police. Wilt est donc accusé du meurtre de sa femme, pendant que celle-ci sert de sex toy (et accessoirement de femme de ménage) à Sally, qui assouvit ses penchants lesbiens en faisant croire à Mme Wilt qu'il s'agit de « Touch' Thérapy ». Très à la mode dans les bons milieux.

Et c'est comme ça d'un bout à l'autre du roman. Hilarant.

Lu dans le cadre du R.A.T

Je n'ai pas eu droit à cette (trop sage) couverture blanche, mais à un vieux volume sorti juste pour moi des archives, avec l'odeur correspondante. Mais tant pis. A 3 ou 4h du matin, je ne faisais plus la difficile!

 

Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

Hunger Games: Facile à lire. A grignoter entre deux repas.

Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

Allumer le chat: Un roman français au rythme explosif

Comment rester sur sa faim

Euh... bonjour!

(Jette un p'tit coup d'oeil à gauche et à droite pour voir si Radicale ne traîne pas dans le coin. La voie est libre? )

Hunger Games, Suzanne Collins, lu durant le R.A.T.

Roman jeunesse que je ne pouvais esquiver plus longtemps puisque je tombais dessus à tous les coins de blog.

Un seul constat: ce livre s'est révélé être en tout point conforme à ce que j'en attendais. Le résumé m'évoquait une sorte de Battle Royale, version édulcorée, ou un Unreal Tournament en moins cathartique. Je ne me suis pas trompée. J'y ai trouvé l'héroïne déterminée au sacrifice, en charge de sa famille, le monde futuriste avec ses ouvriers affamés et exploités, son gouvernement despotique vautré dans le luxe et l'insouciance. De l'action à flot, avec son petit côté jeu vidéo, le tout dans une écriture assez visuelle (j'imagine que l'adaptation ciné est en route?) avec les opposants jaloux, sauvages et sans conscience, bourreaux volontaires. De la romance et de l'amitié, avec au centre la question morale: comment faire quand on est condamné à tuer ses amis? Tuer ou être tuée?

Enfin, une résolution propre et nette (et sans surprise) avec juste ce qu'il faut pour lancer le second tome. (Lirai? Lirai pas? J'ai lu partout qu'il était meilleur que le premier...)

Je trouve simplement dommage de n'avoir pas trouvé là dedans la plus petite trace d'originalité. Je ne réclame pas à tout prix non plus des pirouettes narratives et des bizarreries pour le plaisir de faire original. Je n'ai rien contre les topoï, au contraire… mais... oh... zut... J'abandonne. J'ai l'air de le descendre, mais j'irais jusqu'au 7/10 s'il fallait le noter et Amour, qui l'a lu juste avant moi, arrive à la même note avec des commentaires apparemment plus élogieux. Allez comprendre.

Très gentil livre, aussi lisse qu'un Flamby: dans sa catégorie, il fait se qu'on attend de lui. Parfaite lecture détente.

Je m'aperçois (après la première mise en ligne... on ne m'a jamais dit de me relire??) que j'en ai oublié le résumé, tellement ça me semblait évident.

J'ajoute donc:

Katniss est une jeune fille très mature qui vit dans le Secteur 12. Des tragédies familiales ont fait d'elle une personne responsable précocement. Elle braconne pour nourrir sa petite soeur Prim et sa mère. Jusqu'au jour où Prim est choisie pour participer aux Hunger Games, une sorte de télé-réalité trash dans laquelle les participants désignés doivent s'entretuer sous les caméras dans un décor "stage de survie armée de terre".

Demain, un article un peu plus piquant, pour adultes, avec Wilt!

 

Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

Wilt: Irrésistible!

Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

Allumer le chat: Un roman français au rythme explosif

Bilan du Read a thon

Commençons par les chiffres, pour être débarassée:

Sur 8 livres dans ma R.A.T Pal, 5 livres ont été lus en intégralité:

- Le Musée du silence, Ogawa

- Tsubaki, Shimazaki

- Allumer le chat, Constantine

- Hunger Games, Collins

- Wilt, Sharpe

Un sixième, Mystic River, n'a été qu'entamé.

Soit un total de 1651 pages en 24h. (68 pages à l'heure).

 

Les articles seront publiés prochainement - le cauchemar! 5 billets de plus en retard! En un seul jour! - mais je suis satisfaite de mon choix. Ces titres patientaient tous depuis longtemps dans ma liste à lire, deux vont faire avancer mon challenge In the Mood for Japan, tous ont été plutôt sympathiques.

Les temps forts:

Passer la journée à lire!  Ne penser à rien d'autre, avoir préparé des tas de gourmandises, et avoir eu la chance de tomber sur une journée ensoleillée, avec possibilité de m'installer sur la terrasse dans l'après midi.

Tenir 24h, c'était dur?

J'ai connu deux moments vraiment difficiles dans la journée.

Le premier vers 20h, après 10h d'épreuve. Pas de fatigue, encore, mais une sorte d'écoeurement. Il commençait à faire sombre, et j'avais vaguement la nausée à force de rester les yeux fixés sur les pages. Plus d'une dizaine d'heures dans le canapé, c'est usant, physiquement! J'ai lu un peu debout, dans l'aprem, mais ce n'est pas évident. Quant au lit, c'aurait été une très mauvaise option, surtout dans la nuit!

Vers 20h, donc, j'étais morte de faim comme si le marathon avait été une course à pied. Je me sentais isolée, car il est difficile, en fait, de suivre les autres participantes. La moindre pause PC prend tout de suite 15mn. J'ai apprécié la page Facebook du Read a thon, et celle de Livraddict. Sans quoi je n'aurais jamais pu naviguer d'un blog à l'autre.

Heureusement, un bon diner a fait remonter mon stock d'énergie. Et Jeanne (tu as choisi ton pseudo en com', je recopie ) est venue bavarder sur MSN, juste pour voir si elle pouvait me déconcenter! Honteux sabotage! Mais je lisais en douce en même temps et finalement, cette pause m'a fait un grand bien.

Suite de soirée bien plus facile, avec mes heures préférées, autour de minuit. J'ai réglé mon réveil sur 8h en allant border Amour, qui ne se sentait pas pour la nuit blanche.

J'ai cessé de faire tourner les livres régulièrement pour me fixer sur un titre durablement.

Je pensais aller me coucher vers 3h, mais j'étais en super forme, je devais avoir fini deux ou trois titres, j'étais plongée dans ce Hunger Games tellement plébiscité, dans WILT, roman complètement loufoque. J'ai retardé, retardé... Arrivée à 4h ou 5h, je n'avais toujours pas sommeil et il devenait ridicule de regagner mon lit pour dormir trois heures seulement.

Peut-être une erreur, je ne sais pas...

Parce que le second creux, à 6h, a été terrible. Je dormais à moitié, mais pas tranquille, me réveillant en sursaut toutes les 10 secondes, pour relire 3 mots et replonger dans une désagréable torpeur. J'étais gelée sous ma couverture. Le tout pendant 30mn jusqu'à ce qu'Amour se lève, de trèèès mauvais poil de ne pas me trouver dans le lit. Mais finalement, tout s'est arrangé autour du petit déjeuner. Une boisson chaude, du sucre. Un film pour Amour, un regain d'intérêt pour la lecture de mon côté.

Les dernières heures ont été plus faciles, les copines se sont levées, il y a eu de nouveau du monde sur les forums et j'ai terminé Wilt et Hunger Games. Dernière heure avec Mystic River.

Prête à recommencer?

Absolument! Le mini-rat, c'est pratique pour faire baisser la P.A.L. Si je dois refaire un Big Rat, ce sera en équipe, avec des amies, je trouve que ce serait sympa. Le point faible, dans tout ça, reste l'isolement, la difficulté de se sentir le côté "collectif" de l'épreuve. 

Des conseils?

Oui. Mais déjà donnés 100 fois: prévoir de quoi grignoter. Prendre des livres dans un registre léger ou plaisant, petits si possible, écrits gros pour avoir l'impression d'avancer.

Le mot de la fin?

Une idée géniale! Je remercie Virginie, qui n'a rien à envier à aucun américain, vraiment, quant à l'organisation de cette épreuve. Rendez-vous à la prochaine édition.

R.A.T - La page de suivi

A quelques heures du début de la compétition, voici la page qui vous permettra de me suivre toute la journée (et toute la nuit, pour les plus courageux)!

MODE D'EMPLOI DU BLOG POUR CETTE JOURNEE PARTICULIERE

En haut de cette page d'accueil, figée jusqu'à dimanche soir, les liens vers mes différents billets publiés au fil de la compétition.

Juste en dessous, en image, les trois titres actuellement sélectionnés pour la lecture simultannée (ou lecture tournante, voir ici pour plus de précision) Le titre que je suis en train de lire se place au centre de la sélection et si tout se passe bien, quand je change de lecture, ça tourne...

Enfin, en bas de page, une vue d'ensemble de ma P.A.L spéciale Read a thon, avec le récapitulatif des pages lues.

Je vous souhaite à tous une excellente journée !

(quelques encouragements ne seront pas de trop)

Edit au 11.10.10 : Je me permets de mettre un peu d'ordre, de rapatrier sur une seule page les billets épars et les commentaires. La prochaine fois, je réfléchirai à l'avance à la tenue du blog pendant le R.A.T.! Quel bordel!

Pour raisons techniques, exit le petit programme flash qui m'a permi de rendre compte de mes lectures en temps réel et de compter les pages. Mais en souvenir, je laisse une capture d'écran!

LES BILLETS DU R.A.T:

11H40 - Je suis contente de mon choix.

Une pause très brève! 1h30 de lecture, soit deux passages pour chacun de mes trois premiers livres.

Un petit commentaire:

- Mystic River: Long roman, qui commence très tranquillement. Je me suis abstenue de lire le resumé, je ne sais donc pas du tout vers quoi je me dirige. Trois gamins, deux quartiers relativement opposés. Un enlèvement, j'ai l'impression... Du suspense, c'est impeccable.

- Allumer le chat: Euh... ben... voilà quoi. Des tas de personnages. Un chat, un chien, un cerf, quelques morts... C'est assez original. Mais pas non plus hilarant... Je réserve mon avis pour les toutrs suivants. AU moins, celui-ci avance très vite!

- Le musée du silence: Là encore, début très doux. Un homme arrive dans une ville pour se voir confier une tâche (encore indéterminée) par une vieille femme peu amène, une exentrique. A suivre.

TOTAL 1h30: 150 pages environ.

Bonne pioche pour les trois, pas de changement en vue pour la prochaine heure et demie. Prochain point vers 13h!

 

14h45 - Soif!

Seconde pause de la journée, histoire de lire les commentaires des autres participantes sur facebook surtout. Je ne sais pas si j'ai beaucoup lu, mais j'ai déjà pas mal mangé!

Je ne parle pas du déjeuner mais des à côtés... Et j'ai épuisé mon stock de concombre. J'aurais dû en prévoir un deuxième. Tant pis, je vais me rabattre sur le chocolat cet aprem.

J'attends avec impatience d'avoir fini au moins un des trois livres. C'est l'inconvénient quand on tourne: en presque 5h, je n'ai encore rien terminé.

Allumer le chat n'a aucun intérêt... sauf que c'est très sympa! Paradoxal. J'y réfléchirai au moment d'écrire un billet complet.

Mystic River... Je ne sais toujours pas où ça mène, mais c'est sombre et inquiétant.

Le Musée du silence: rien de rocambolesque, mais je commence aussi à être au coeur du récit.

Bref, que du bon. J'ai déménagé: je suis depuis midi sur la terasse, au soleil. D'où cette irrésistible envie d'une pause jus d'orange. J'y retourne!

*o*  *o* à tous!

 

16h45 -Enfin !!

Fin du premier livre, Allumer le chat, qui est remplacé par le fameux Hunger games! J'en profite pour retourner à l'intérieur car il ne fait plus si chaud à l'ombre sur la terrasse.

 

20h00 - Un peu difficile, cette heure là. A cause du silence.

Un cap pas facile à franchir. Il fait tout noir, j'ai un peu la tête dans le cirage, comme quand je suis malade en voiture.

Une pause, oui. Mais pour faire quoi? Pas envie de TV. Les tomates farcies seront bientôt prêtes.

Ce Hunger Games démarre correctement, mais je ne sais pas... Je n'ai pas encore le coup de coeur. Du déjà vu, pour l'instant.

Je crois que je ne vais pas tarder à révolutionner le tout et à prendre 3 nouveaux titres!

 

23h50 -Veilleuse de nuit

Voilà. Il est presque minuit et pas question de quitter si tôt le bal! Je m'installe pour la soirée, tisane et second chocolat.

J'ai mis de côté Mystic River, trop sombre, suis une petite nature.

J'ai fait entrer dans le cercle Wilt, qui s'annonçait drôle. Et c'est déjà le cas.

Mon roman Japonais Le Musée du silence est à la fois poétique, serein et ... étonnant. Avec un tueur découpeur de mamelons, ce que je ne m'attendais pas du tout du tout à trouver là!!

Hunger Games est juste ce qu'il faut pour compléter.

Je suis en super forme, fini le coup de barre de 19h/20h. J'attaque la nuit avec une seule angoisse: qu'il reste si peu d'heures avant la fin! Je voudrais que ça continue comme cela jusqu'à lundi!

14h de R.A.T et 873 pages.

 

1h15 - Je viens de finir Le musée du silence. Tsubaki, autre roman japonais, prend sa place dans la ronde. Pas la plus petite envie de sommeil à l'horizon!

 

4h - Je viens de finir Tsubaki. 3e livre, donc. Un total de 1270 pages. Dormir ou ne pas dormir, maintenant?

 

5h - Même question une heure plus tard... Je n'ai pas sommeil. Mais je doute de tenir jusqu'à 10h et je veux être présente pour le final... Alors une petite sieste jusqu'à 8h? Pfff... je sais pas...

 

7h - Les dernières heures

Plus que trois heures. Je pense finir Hunger Games puis reprendre ma lecture tournante, mais je ne sais pas trop encore avec quels titres...

De nouveau, petit coup de fatigue et vague nausée, je crois qu'il est temps de me faire un petit déjeuner. J'hésite quelques secondes avec le saucisson, avant d'opter sagement pour un pain au lait, du chocolat et un chocolat chaud. L'option sucre devrait suffire.

J'ai vu que nous étions quand même quelques unes à avoir tenté la nuit sans sommeil. J'ai hâte d'être reposée et de pouvoir y regarder de plus près!

Allez! Et bonne reprise à ceux qui se lèvent!

 

8h15 -A l'horizon, la ligne d'arrivée!

Je n'ai qu'une hâte, arriver à 10h. C'est presque ridicule il me faut 10mn pour finir une page. Mais le petit dej commence à faire effet... Un peu...

 

9h - Mes amis, j'ai l'impression d'en voir le bout. Pour commencer, je vois le bout de Wilt, ce roman complètement loufoque. Et je suis en train de bien rire. Je suppose donc que je suis réveillée!

And the winner is

Mario Vargas Llosa.

Ceux qui me connaissent sont autorisés à rire ouvertement. Oui, je vais me fendre d'un commentaire sur le prix Nobel de littérature 2010. Rien de moins.

Paraît que c'est plus politique qu'autre chose. Paraît pourtant qu'un beau bandeau en papier (ça porte sûrement un nom consacré?) avec en gros "prix Goncourt" ou autre, ça fait vendre...

Sound déteste avoir des bouts de papiers glissants autour des couvertures de ses livres (le pire, ce sont ceux avec des photos), ils filent direct à la poubelle. Sound suit de trèèèès loin les prix littéraires, davantage par vague culpabilité qu'autre chose.

Sound a lu Coetzee cet été, mais sans savoir qu'il était nobelisé. (d'où Sound déduit très arbitrairement qu'elle préfère le Nobel au Goncourt). Sound possède Trois femmes puissantes, dans sa bibliothèque. C'est un cadeau mais chut, il ronfle doucement sur l'étagère. Son tour viendra bientôt.

Sound attrape le tournis rien qu'à imaginer avoir une conversation intelligente avec de meilleurs lecteurs qu'elle (oui, demandez-moi ce qu'est un meilleur lecteur... osez un peu) sur le thème: est ce que c'est du snobisme intellectuel que de snober les prix littéraires? Car Sound déteste ce type de polémiques qui la font se sentir très nulle et très inférieure.

Mais Sound a lu le premier roman de Vargas Llosa, La ville et les chiens, pendant ses années de fac, et elle a adoré, vraiment. Sur Bibliomania, elle a mis 10. ça fait du bien parfois de ne pas pinailler.

Le thème, d'abord, celui d'une école militaire pour garçons dans laquelle un petit cercle de caïds va faire la loi: trafic d'alcool et de cigarettes, sorties dans les bordels, brimades en tous genres...

L'écriture, ensuite, très prenante, entrecoupée, si ses souvenirs sont bons, de passages dans lesquels différents narrateurs se succèdent, sans qu'il soit tout de suite évident de les identifier.

Bref. Sound se rend compte avec un léger agacement qu'elle va peut-être faire remonter La Tante Julia et le scribouillard en haut de sa P.A.L...

(soupir) Bon. Si quelqu'un veut s'occuper de me dessiner un petit bandeau "Prix Nobel 2010"... pour mettre sur la couverture...