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Tale me more - Page 104

  • Je l'aime encore

    coe_une_touche_d'amour.jpgUne touche d'amour, Jonathan Coe

    Avis chrono'

    Tout à fait différent du premier. Moins émouvant, plus conventionnel, mais même plaisir à m'interroger sur le sens profond des évènements. A mettre en haut d'une P.A.L.


    Mon challenge Jonathan Coe se poursuit, avec deux jours de retard je publie mon billet sur ce deuxième roman.

    Difficile d'éteindre la lumière, le soir cette semaine, tant j'avais envie de connaître la fin de ce très bon roman. Autant le dire tout de suite, pas une larme versée, c'était vraiment très différent de La femme de hasard  (avis à lire ici).

    J'aime, dès les premières pages cette impression d'une écriture familière. Pourtant je n'ai aucune facilité à repérer des « styles ». Mais j'ai aimé, bien plus saupoudré que dans le premier roman, retrouver cette façon d'interpeller le lecteur et de tourner en dérision l'écriture même. Les intellectuels sont un peu malmenés...

    «  J'imagine que l'université jouait un rôle important dans votre vie intellectuelle et sociale?

    - Oui, en effet. C'est là que nous achetions nos sandwiches. »


    J'avais compris, à la lecture de la 4e de couv' qu'il serait question de Robin, éternel étudiant, un peu raté, accusé un jour de « s'être exhibé devant un petit garçon ». Je ne suis pas d'accord avec cette façon de présenter l'histoire, mais il faut bien écrire quelque chose au dos du livre... Tâche difficile face à un livre sans véritable intrigue centrale.

    Robin est bien là. Sans doute, c'est de lui qu'il est question le plus souvent. Mais j'ai comme l'impression que chez Coe, ça ne suffit pas à faire un héros, ni même un personnage principal.

    Robin est bien un paumé, qui traine sa déprime et sa thèse de cinq ans d'âge, à peine entamée, sur le campus de Coventry. Mais cette histoire d' exhibitionnisme ne me semble qu'un prétexte à étudier une fois encore les mécanismes obscurs des relations humaines.

    J'aime ces textes plein d'humour. J'aime la scène des copains qui se retrouvent pour parler du bon vieux temps, mais chaque fois, leurs points de vue sur le même souvenir sont diamétralement opposés...

    Soirée de bal vue par Ted:

    « la cornemuse saluait l'aube », « nous étions ensemble tous les trois, à regarder la brume caresser l'eau […] main dans la main, bras dessus bras dessous »

    Vue par Robin:

    « Il était allé à ce bal à contrecoeur […] il s'était trouvé isolé triste et penaud » « Ted se penchait pour vomir dans les eaux boueuses de la Cam ».


    Autre point notable, le texte est découpé en quatre parties, quatre journées, pour être précis. A l'intérieur de chacune, un des personnages entre en possession d'une nouvelle écrite par Robin. Ces récits enchâssés ont leur propre autonomie, j'ai beaucoup apprécié le n°2, "le chanceux", par exemple. Les personnages d'une touche d'amour tentent ensuite de tisser des liens entre la personnalité de Robin et le contenu de ses écrits, qui sont assez semblables, par leurs thèmes, à ceux de Jonathan Coe.

    Est-ce une invitation, pour nous, à faire de même? A deviner une intention, une ligne de conduite, à travers le récit (les récits)? C'est assez dingue comme procédé, et là, ça me donne le tournis...

    J'aime remarquer la récurrence de la déprime, du suicide, des difficultés à communiquer et à nouer des relations durables et sincères... Mais je n'arriver pas à en dégager une thèse nette, facile à résumer. Pourtant, au fond, je sens confusément que le message est limpide est très humain, bien moins sombre qu'il n'y paraît.

    Je crois que c'est là justement tout ce qui me séduit Cela ressemble assez à ma façon d'envisager les choses, tortueuse et complexe en apparence, mais soutenue par un tout petit nombre de postulats sans surprise, dont l'originalité, au fond, est d'être souvent oubliés: Il est impossible d'être heureux seul, le bonheur se mesure à la qualité de nos relations aux autres. Les personnages torturés manquent leur chance faute de laisser parler leurs instincts. « Comme beaucoup de gens, je me plais à cultiver un sentiment de ratage ».

    Les exemples sont nombreux dans La femme de hasard et encore plus dans Une touche d'amour. Je pense au récit n°4, dans laquelle un homme qui cherche à tout contrôler se prend un méchant coup, car il n'a pas su voir en sa femme une personne autonome et libre, à la conduite aléatoire.

    Je pense aussi à Robin, bien sûr. Il contrôle ses désirs, s'empêche de ceci ou de cela, ne regarde pas assez autour de lui (comme Lawrence, le chanceux) et au final...

    J'aime entendre d'autres mots que les miens affirmer qu'une dispute amoureuse est reconnaissable entre toutes.

    « Merde! Fit-elle. Nous sommes amoureux... non? Nous sommes amoureux. Ça, c'est une dispute d'amoureux. Et ce qui m'ennuie vraiment, ce que nous n'avons fait aucune des choses délicieuses que les amoureux sont censés faire entre eux avant de commencer à se disputer. »

    J'aime, encore, ce respect pour le hasard. Parce que je suis adepte du laisser faire, comme ça vient.

    J'ai l'impression que ce M. Coe ne se préoccupe que du bonheur. Que sous un extérieur assez sombre, il y croit profondément. Le bonheur est peut-être le seul domaine dans lequel on se doit d'être extrême... D'être d'une rigoureuse exigence. Mais cela n'engage que moi et je déborde du texte.

    «  Vous voulez dire qu'on peut se contenter d'une quantité modérée de vérité, d'honnêteté, de justice ou de bonheur? Vous voulez dire que tant qu'on est modérément protégé du danger de famine, de la menace de torture […] on doit s'estimer heureux? »

    Donc, j'aime. J'adore. Je vous laisse lire. Si jamais vous voulez revenir en discuter après, ce sera avec plaisir. J'aime ces romans aux antipodes de la limpidité, qui donnent matière à discussion.

  • Septembre – Profiter des éclaircies

    lect_sept.jpgJe trouve certaines d'entre vous un peu trop promptes à sonner le glas de mon blog! Ce n'est pas lui, qui flanche, c'est moi. Cela a débuté avec une sombre histoire légumière et depuis, c'est la catastrophe. Au point de faire fuir même ma plus fidèle lectrice!

    C'est un signal d'alarme suffisant. Le bilan de septembre sera donc l'occasion de reprendre de bonnes résolutions. Une éclaircie, ce soir, dont je veux profiter.

    Sur ton blog, de te plaindre du stress et du reste, tu cesseras.

    Aucun intérêt pour personne. Il faut faire une pause et revenir écrire quand ça ira mieux!

     

    Fière de toi, tu seras.

    Tu compteras dans ton classeur jaune cinq romans lus ce mois-ci ce qui est tout à fait honorable et aurait été inimaginable il y a de cela un an. D'ailleurs, mon objectif annuel est sur le point d'être atteint! J'en suis la première surprise, je n'avais pas autant lu depuis mes années lycée.  A noter ce mois-ci : La voix du couteau, qui obtient la palme du mois et prend la quatrième place du classement annuel.

     

    De la persévérance tu auras.

    Parce que d'accord, en ce moment, côté qualité, ça laisse à désirer et c'est décourageant, mais si tu lâches cela, tu n'as plus rien. C'est encore bien plus angoissant. C'est toujours un vrai dilemme de savoir quoi lâcher. Enfin... quand on a le choix. 

     

    Du temps qui passe, tu te riras.

    Au jour de ta mort, ton travail tu n'emporteras pas dans ta belle boîte... Ni ton blog non plus. Ni rien d'autre en fait... Ni personne. Ou alors il faudrait aménager l'espace. A la rigueur, tu peux embarquer un ou deux bouquins. Une valeur sûre, la littérature.

     

    Pour positiver Sound a besoin de projets!

    J'envisage donc de refaire un peu la déco, ici, c'est nécessaire. A commencer par la bannière, en haut. Je vais en profiter pour corriger la faute. Si vous avez des idées à fournir, thème, couleur, rubrique... je suis preneuse!

    J'annonce enfin une bonne nouvelle pour ceux qui n'aiment pas me voir m'étaler dans des textes à rallonge: les articles commenceront désormais par un encadré avec tout l'essentiel. Les plus courageux trouveront ensuite un avis plus complet.

  • Sans R.A.T. point de salut!

    Oui, j'en suis là! A attendre un signe, quelque chose.

    Entre les journées de 12h, les 1300km à faire cette semaine et la fatigue qui a eu raison de mon tempérament de couche-tard... Mon seul espoir de retrouver les pages réelles d'un livre réel, c'est le read a thon! Soit encore un peu plus d'une semaine. Courage, Sound, courage me répète ma personnalité double, qui se réveille dans les moments de tension, pour m'offrir un peu de compagnie.

    Et j'en fais le serment, ce weekend là, ce sera ZERO travail. Seulement lecture, lecture, lecture. Je réserve les heures réglementaires de dodo parce que c'est  quand même chouette, dormir. Et parce que lundi, on rigole déjà suffisamment de ma tête en temps normal, je ne vais pas en rajouter.

    Mais en dehors de cette période, ce sera lecture, non stop. Le 24h, c'est juste ce qu'il me fallait!

    Je n'ai bien sûr pas eu le temps d'aller moi-même à la Grande Bibliothèque, c'est la mort dans l'âme que j'ai dû envoyer Amour, avec ma liste à lire fraichement ré imprimée, sur laquelle j'ai fluoté, colorié, tracé tous les signes cabalistiques de priorité moyenne, priorité absolue, super urgence-que-je-veux-tout-de-suite, livre qu'est sur la liste mais que je veux pas lire en fait si j'y réfléchis bien.

    C'est super technique, la liste à lire de quelqu'un d'autre!

    J'ai quand même pu, avant l'effondrement, la semaine dernière, me rendre à la Petite Bibliothèque, près de chez moi, m'inscrire et apprendre, sans parvenir à en croire mes oreilles que les emprunts y étaient limités à TROIS! Pas humain ça.

    MA LISTE DE LECTURE POUR LE READ A THON 2010

    Trois romans japonais, pour le challenge In The Mood for Japan de Choco. Quitte à me gaver de lecture, autant en profiter pour combler mes lacunes. J'ai choisi :

    . Tsubaki, premier tome du Poids des secrets, d'Aki Shimazaki.

    . Le musée du silence, Yôko Ogawa

    . Au sud de la frontière à l'ouest du soleil, Haruki Murakami

    Un roman jeunesse

    . Hunger Games, Suzanne Collins parce que je cours derrière à la Grande bibli depuis 2 mois et qu'il était là, à la petite, sagement sui l'étagère.

    D'autres romans, depuis le temps qu'ils étaient sur la liste...

    . Mystic River, Dennis Lehane

    . Wilt, Tom Sharpe, parce que j'ai cru comprendre que c'était drôle (drôle comment, je ne sais pas, le sous-titre c'est quand même : comment se sortir d'une poupée gonflable [...] )

    . Le Dahlia Noir, Steve Hodel : alors celui-ci je ne sais pas du tout ce qu'il va sur ma lal... Qqun connait?

    . Allumer le chat, Barbara Constantine: parce qu'Amour, qui vient de le terminer, m'a dit que c'était sympa. Et m'a lu quelques scènes coquines, c'est pile ce qu'il me faudra si je flanche un peu!

    Je dispose aussi de ma vénérable et stagnante PAL maison, au cas où j'aurais fait mauvaise pioche à la bibli.

     

    Mon objectif? Je ne me rends pas bien compte... Sur un peu moins d'une vingtaine d'heures... 3 livres? 4? Plus? beaucoup sont assez épais, ça m'ennuie, je n'ai rien trouvé de petit à l'exception de Tsubaki.

    Je n'ai pas fixé d'ordre de lecture, encore.

    Je pense que je vais remettre au goût du jour une pratique de mon adolescence: la lecture tournante, qui consistait à lire 3 ou 4 livres en parallèle; Quand je dis en parallèle... Je posais les trois livres à côté de moi, trois livres différents par le genre, si possible , pour éviter les confusions et tous les quarts d'heure, je changeais de roman.

    ça a l'air barbare, mais j'aimais ça. C'était à l'époque, pour moi, de la découverte de Proust. Certains passages, plus résistants (plus chiants, allez, suis d'humeur à le dire), surtout dans les premiers volumes, me freinaient dans ma lecture, et le livre était alors abandonné pendant deux mois. Le placer dans une lecture tournante permettait de dépasser les pages plus arides.

    Voilà pour mes projets! Si je trouve un peu de temps dans la semaine, je vous ajoute les images de couverture, ce sera plus sympa!

  • Rien dans la tête

    Merci à Radicale! Que je ne l'entende plus dire que nos goûts sont différents puisque c'est sur son conseil que j'ai acheté, oui, vous lisez bien, acheté et même fait livrer à la maison:

    voix_du_couteau_ness.jpgLa voix du couteau, Patrick Ness,

    1er opus d'une trilogie intitulée Le chaos en marche.

    J'ai adoré!

    Imaginez un monde où les pensées des autres flottent, accessibles à tous, comme autant de petits airs lancinants. Pas une pensée, mais toutes les pensées, mêlées, confuses, agitées. Les petits riens du quotidien. Les craintes, les obsessions, les désirs. Un monde sans aucune intimité.

    Cela se nomme le Bruit. C'est une sorte de maladie. Todd, 13 ans, n'a connu Prentissville, qu'ainsi: Bruyante. Toutes les femmes sont mortes, il est le plus jeune des garçons survivants.

    Mais un jour, dans le marais, il fait une découverte qui va bouleverser toutes ses croyances.

     Il s'agit paraît-il d'un roman jeunesse, mais pas tant que ça je trouve. Un beau volume, plus de 500 pages, une couverture qui aurait pu être plus réussie, c'est vrai. Une histoire très prenante, avec un suspense maintenu de bout en bout. Plus loin que le bout même puisque des éléments restent irrésolus, histoire de nous frustrer un maximum.

    Le thème devait me séduire! Quel fantasme de pouvoir lire l'esprit de mes semblables et tant pis si ce n'est pas ce que le roman veut me faire penser! Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir, dans certaines situations, obtenir les réponses à mes questions, directement à la source... (soupir) . C'est terrifiant et injuste de devoir se contenter des mots qui sont si mensongers. Bon. Mais c'est vrai aussi: je ne supporterais pas de dormir dans le Bruit! Il me faudrait un don clignotant, avec interrupteur.

    J'ai apprécié chacun des personnages, même les secondaires. Je pense à Hildy, mais surtout à Wilt, avec son incroyable patois!

    « E z'viteront une cheurrette, dit l'homme, mé à pied, eucune chaince, é vous écrabeuilleront keum des crêpes. »

    Je sais pas pourquoi, quand je lis ça, j'entends l'accent québécois (taaapez pas, les filles, I love Québec! Surtout si on m'offre le billet d'avion.)

    Un bonus avec les « criatures », les grosses vaches de quatre mètres de haut.

    Enfin, je m'oublie pas Manchee, le chien qui parle. Personnage à part entière puisque sa relation à Todd évolue au fil du temps.

    « Fusil! Fusil! Fusil! Aboie Manchee, et il avance, recule par bonds dans la poussière.

    - Moi, je la ferais tenir bien tran-quille, votre bes-tiole, articule le fusil […] Vous voudriez pas qu'il lui arrive quelque chose, quand même?

    - Tranquille, Manchee! Je dis.

    Manchee se tourne vers moi.

    - Fusil, Todd? Bang! Bang!

    - Je sais. Boucle-là. »

    Le gamin et le chien, ça marche toujours... Quand j'étais jeune, c'était Claude, garçon manqué dans le club des cinq et son chien Dagobert qui me faisaient rêver.

    Sur divers blogs, j'ai cru comprendre que le style avait dérouté voire rebuté un certain nombre de lecteurs. En effet, c'est Todd qui raconte et son élocution...connait quelques ratés.

    « Cillian aura une attaque si Manchee tombe dans un de ces feuttus nids à serpents ».

    «  Et la première chose que vous voyez ce sont les vieilles contruxions »

    Cela ne m'a pas gênée, ce sont toujours les mêmes mots, déformés de la même façon, on s'habitue et je trouve que ça donne une petite touche spéciale, enfantine, dans un ensemble de grande qualité.

    Je me demande ce que ça donnait en vo... j'ai pensé souvent au malheureux traducteur.

    J'ai bien senti un léger creux sur la fin, un début de lassitude. Et puis, je suis passablement agacée de devoir attendre pour lire le second volume (je monte une pétition pour l'interdiction des sagas?) mais ravie de cette découverte!

    A recommander (moi faut que j'évite, pas deux fois le même mois, sinon on va croire que je donne des leçons). Vous le recommanderez, donc, aux grands ados et aux petits adultes!

  • La perfection, c'est moi, cherchez pas

    balzac_chef_d_oeuvre_inconnu.jpgLe chef d'œuvre inconnu, Honoré de Balzac

    Bon sang que c'est agréable, un bon vieux classique comme j'en lisais autrefois! J'ai eu ma dose en août de romans d'aventures inconnus et passables, alors un chef d'œuvre annoncé, c'est exactement ce qu'il me fallait.

    Je connaissais le titre, je savais qu'il était question de peinture, simplement je ne m'attendais pas à un texte aussi court. Une nouvelle. Nicolas Poussin, encore jeune novice, se rend dans l'atelier de Porbus. Là, il fait la connaissance de maître Frenhofer , un vieux très... enthousiaste, on va dire, une célébrité dans le domaine de la peinture, qui déblatère sur l'art et sur la manière de rendre vivant un tableau. En trois coups de pinceaux, il métamorphose l'œuvre de Porbus.

    Il se trouve que ce grand donneur de leçons a chez lui, en chantier, un portrait qui frôle la perfection, mais sans l'atteindre, faute d'un modèle féminin à la hauteur de ses désirs. Ce tableau, il le cache aux yeux de tous. La suite du récit lèvera, ou non, ce mystère, je vous laisse le découvrir.

    Parce que oui, pour vous maintenir en forme en ce début d'automne, Sound vous recommande du Balzac. Qui ne vaudra jamais Zola, mais arrive ex æquo dans mon cœur avec le Hugo de Notre-Dame!

    Ce chef d'œuvre inconnu était correct, un peu trop court peut-être pour se faire une idée. Relativement prévisible, sur la fin, aussi. Mais je suis contente, ça me rappelle qu'il me reste quelques incontournables à lire: Les Chouans, la cousine Bette... D'autres conseils?

    Ça tente quelqu'un une petite discussion sur nos grands classiques français préférés? Parce que quand même, 13/20 auteurs étrangers dans le baby challenge classique, c'est la honte!

    J'ai bien trouvé Bibliofolie, le blog des auteurs morts, mais je n'ai pas eu encore le temps d'explorer!