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humour anglais

  • La guerre des boutons anglais

    adrian_mole.jpgThe Secret Diary of Adrian Mole, aged 13 3/4 , Sue Townsend

    Avis chrono'

    Sous la forme d'un journal intime, roman jeunesse plein d'humour qui met en scène un ado, lequel se tient pour un grand intellectuel et tente de porter dans son journal intime un regard pénétrant sur le monde et en particulier sur sa famille. Ah, la candeur de la jeunesse...


    extenso.jpgAdrian Mole a un peu plus de 13 ans et des prétentions intellectuelles. Il lit beaucoup, écrit des poèmes et espère devenir rapidement célèbre. Il n'en néglige pas pour autant la chair car Adrien est un grand esprit, scientifique et rigoureux, il mesure l'angle entre ses oreilles et son visage et n'oublie pas de mesurer, en général, tout ce qui peut se mesurer à cet âge chez un garçon. Il livre aussi une bataille acharnée contre ses boutons.

    Ego-centré, la plupart du temps, Adrian n'oublie pas pour autant de porter un jugement sur le monde extérieur. Ses parents, notamment, en prennent pour leur grade! Son père est un looser, chômeur, trop nul pour retenir sa femme, laquelle s'enfuit en laissant mari et fils se débrouiller.
    Abandon maternel qu'Adrian, blasé, accueille avec désinvolture: voilà ce que c'est de se prendre pour une femme moderne, d'aller à des réunions féministes, de lire des romans et de croire qu'une femme peut à la fois travailler et avoir des orgasmes (ndlr : pas forcément en même temps. ça nuit à la productivité).

    Qu'une faible femme se farcisse la tête de telles niaiseries et voilà le résultat. En attendant, c'est à Adrian de gérer le quotidien. Surveiller le chien, un psychopathe fugueur, surveiller son père qui se laisse aller, surveiller un petit vieux dont il se charge bénévolement. Brûler méthodiquement les factures qui arrivent dans la boîte aux lettres et en parallèle, s'occuper de sa propre vie sentimentale...

    "We exchanged our first really passionate kiss. I felt like doing a French kiss but I don't know how it's done so I had to settle for an ordinary English one."

    Du travail en perpective!

    Que c'était drôle, léger, piquant , ce petit bouquin. Anglais quoi.
    Tous les personnages récurrents, une dizaine, sont délicieux et caricaturaux à souhait. Difficile de ne pas sourire au moins une fois par page.
    Le gamin est extra, à la fois enfant et adulte, certaines de ses réflexions, candides ou radicales, sont de petits coups de griffes amicaux aux adultes que nous sommes. L'âge de raison se fait malmener et c'est tant mieux.

    Ce volume est le premier d'une série, que je suivrai peut-être, si j'en ai l'occasion.

    Merci pour le prêt  ;)

    Décidemment, en ce moment, je ne lis rien qui soit à moi...

  • C'est une poupée qui dit Wilt Wilt Wiiiiilllt

    Wilt _sharpe.jpgWilt ou comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore, Tom Sharpe

    Avis chrono'

    Un roman débordant de ce célèbre humour anglais, qui rebondit de gags en gags sans temps mort. Un anti-héros très attachant aux démélés professionno-sexo-conjugaux hilarants!

    Et de jolies poupées. Enfin... Une.


    Déjanté! Anglais.

    Je pourrais arrêter là mon commentaire. Mais je n'ai rien d'autre à faire de ma soirée.

    Complètement barré!

    Le héros est un prof minable, personnage sans profondeur, amant exécrable. Il passe ses journées dans la cage aux fauves, courageusement, en attendant depuis 10 ans une promotion qu'il n'aura jamais parce qu'il se laisse marcher dessus.

    J'ai adoré l'ensemble, même si cela n'a ni queue ni tête. Le roman le plus stupide lu depuis longtemps. Ce titre rentre pleinement dans le cadre du challenge A vos Masques! Objectif: avoir ri.

    challenge_lecture_masques.jpg

    J'aime parce que :

    Wilt enseigne la « culture générale » à des jeunes adultes en section pro. Autrement dit: il distribue inlassablement les mêmes livres avant de les laisser parler de tout ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne cassent rien dans la salle.

    Parce que ses classes se nomment poétiquement « Viande 1 », « Presse 3 » « Plâtre 2 »...

    « Je ne tiens pas à me faire monter le coup une nouvelle fois s'il me raconte qu'il a balancé Mrs Wilt dans la fosse sceptique sous prétexte qu'il a fait cours à Merde 2 il y a dix ans ».

    Parce que, voyez-vous, le principal problème de Wilt, c'est Mme Wilt. Il n'aimait déjà pas sa façon d'arroser les W.C. d'Harpic et de l'abreuver de reproches, mais lorsqu'elle rencontre Sally, une jeune femme aux moeurs libérées qui entreprend de la secouer un peu et de la mettre sur la piste de l'orgasme, le pauvre Wilt voit sa vie conjugale virer au cauchemar.

    D'abord, elle commence par remettre en question leur tranquille absence de relations charnelles, puis son vocabulaire s'enrichit « d'options sexuelles ouvertes »... Alors quand, comble de l'horreur, elle l'attend un soir en pyjama jaune fluo en proposant de lui sucer les tétons, il prend la fuite!

    Mais le malheureux n'est pas encore délivré. Lors d'une soirée à teneur hautement intellectuelle, Sally tente en vain de séduire Wilt et se venge de son échec en l'empalant sur une poupée gonflable. Humilié d'être trouvé par toute la maisonnée les fesses à l'air en si malencontreuse compagnie, Wilt décide alors de tuer sa femme et s'entraîne sur la poupée.

    Laquelle est découverte par la police. Wilt est donc accusé du meurtre de sa femme, pendant que celle-ci sert de sex toy (et accessoirement de femme de ménage) à Sally, qui assouvit ses penchants lesbiens en faisant croire à Mme Wilt qu'il s'agit de « Touch' Thérapy ». Très à la mode dans les bons milieux.

    Et c'est comme ça d'un bout à l'autre du roman. Hilarant.


    Lu dans le cadre du R.A.T

    Je n'ai pas eu droit à cette (trop sage) couverture blanche, mais à un vieux volume sorti juste pour moi des archives, avec l'odeur correspondante. Mais tant pis. A 3 ou 4h du matin, je ne faisais plus la difficile!

     

    Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

    Hunger Games: Facile à lire. A grignoter entre deux repas.

    Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

    Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

    Allumer le chat: Un roman français au rythme explosif