Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

famille

  • VDM - Vie de mec

    portugal, pedrosa, portugal c'était le titre, vraiment en ce moment j'ai la poisse avec les portugais, b.d, j'avais oublié de le préciser oups, famille, racines de l'arbre généalogique, immigré, et puis bon de toute façon moi je préfère la norvègePortugal , Cyril Pedroga

    Avis chrono'

    Je n'ai pas pu entrer dans cette histoire qui traite de façon trop froide pour moi du thème des origines et peut être de celui du bonheur, de la place à trouver dans ce monde. Les couleurs étaient chaudes à souhait, le dessin soigné m'a plu, mais je me suis agacée à ne pas tout comprendre de ce qui était en portugais. Et il y a autre chose...


    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Imagerie médicale 9 commentaires
  • Soixante ans d'oubli

    esme_lennox.jpgL'étrange disparition d'Esme Lennox, Maggie O'Farrell

    Avis chrono'

    Dans ma wish-list depuis une éternité! Je l'aimais d'avance, certains livres ne laissent aucun doute là-dessus même avant de les avoir ouverts. Mais c'était encore mieux que ce que j'espèrais. Un drame familial, un drame social aussi, celui des anciens asiles psychiatriques parfois peu regardants sur le réel état mental de leurs patients. Esme y aura perdu une vie entière et même davantage...

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Urgences 14 commentaires
  • Il travaille du chapeau, l'artiste!

    visages_kellerman.jpgLes visages, Jesse Kellerman

    Avis chrono'

    Vous connaissez la chanson maintenant: c'est écrit thriller sur la couverture (regardez bien, en petit en dessous du titre) mais ça n'a pas grand chose du genre, à part une enquête semi-policière. Cela décevra beaucoup de monde, ainsi que le rythme peu enlevé. Le début est captivant mais arrivé à un peu plus de la moitié, tout retombe.


    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Pharmacie 6 commentaires
  • En bref

    dog_s_tale_twain.jpgA dog's tale, Mark Twain

    Avis chrono'

    Une nouvelle, par le celèbre auteur de Tom Sawyer (que de bons souvenirs!) dont la narratrice n'est autre qu'une chienne. L'écriture est magnifique, on dévore l'histoire en deux bouchées et si l'on devine peu à peu la chute, elle n'en est pas moins très émouvante. A ne pas manquer. Existe sûrement en français...


    extenso.jpg"My father was a St. Bernard, my mother was a collie, but I am a Presbyterian."

    Ainsi débute cette nouvelle, et l'ensemble du texte sera sur le même ton, subtil et drôle. Première originalité, le récit est fait par un personnage inattendu, une chienne. Les premières pages nous décrivent sa jeunesse, sous l'influence d'une mère sage et curieuse, qui glâne auprès des humains le plus de mots nouveaux et savants possibles, pour les ressortir en société canine (avec plus ou moins de pertinence...) et faire ainsi son petit effet.

    Toute imprégnée des valeurs maternelles, la jeune chienne est alors placée dans une nouvelle famille et le seconde partie du récit commence. La tonalité sera très différente, pour terminer sur un passage très émouvant, qui découle logiquement de tout ce qui précède, de la psychologie des personnages, comme il se doit à mon sens dans une nouvelle bien construite.

    On ne peut pas réellement parler de chute, néanmoins j'ai été assez surprise de l'intensité de cette histoire, véritable plaidoyer en faveur de l'animal et beau morceau de littérature, ce qui ne gâche rien.

    Si ce n'est pas assez clair, je me répète: lisez-la, elle est courte, efficace, tout public.


    J'en ai terminé avec les lectures en anglais, pour le moment.

    Prochain épisode: un machin sorti de nulle part dont peu d'entre vous, je suppose, auront entendu parler... Vous relevez le pari?


    EDIT: Anou, toujours aussi efficace vient de me communiquer un lien vers la nouvelle intégrale, en français, qui s'intitule (que c'est moche) L'histoire d'une chienne.


    Lien permanent Catégories : Urgences 3 commentaires
  • Rien n'arrive par hasard

    coe.png2j%27aime.jpgTestament à l'anglaise, Jonathan Coe

    _________________________

    Avis chrono'

    4e roman de Jonathan Coe et nouveau coup de coeur... ça commence à devenir une habitude. Je reste muette d'admiration, à la fois devant la qualité d'écriture - on sent que l'auteur s'éclate à chaque page - l'impressionnante trame satirique qui me laisse déprimée devant l'étendue de mon ignorance et fascinée par cette structure en toile d'araignée qui soutient tout le récit. Sur moi, le piège a fonctionné!

    _________________________

    "Il en restera un live à scandale, au ton fielleux et vindicatif, manifestement écrit dans un esprit de malveillance, et même parfois... vous me permettrez de le dire... empreint de futilité.
    Je poussai un soupir de soulagement
    - Donc, vous allez le publier?
    - Je pense."

    Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de me répéter sur ces pages. Ou bien c'est une bonne nouvelle - je suis parvenue à identifier exactement ce que j'aime dans un roman -  ou bien c'en est une mauvaise - je radote - ou pire - je suis incapable de me renouveler.

    Mais si explorer de nouveaux horizons littéraires signifie m'extasier devant des thrillers qui confondent scénarios de films à gros budget et écriture de qualité... je dois pouvoir supporter de me répéter encore quelques dizaines de fois.

    J'ai tout aimé dans ce roman, qui ne peut être qualifié de  "policier" et pourtant... pourtant tout y est minutieusement réfléchi et calculé, de la première ligne à la dernière.

    1271551427.jpgDégager un pan de mur de deux mètres de large. Y coller des dizaines de feuilles de papier, des post-it, un pour chaque personnage. Prévoir sur le côté un calendrier géant afin d'y reporter les dates importantes, de 1942 à 1991. Puis agencer, relier, tracer des traits sur l'ensemble de cet édifice. Faire apparaître la toile très serrée et dense des correspondances et des échos.

    Enfin, photographier.

    Voilà ce que j'aurais dû faire (et ce que je ferai un jour, si je le relis, ce dont je suis quasi certaine, parce que ce volume est à moi, rien qu'à moi, pas à la bibliothèque, non, il est à moi. C'est un cadeau.) pour pouvoir vous montrer la prouesse technique qu'a dû représenter l'écriture d'un tel roman.

    En 1942, l'un des frères de la puissante famille Winshaw, engagé dans le conflit contre l'allemagne, meurt en mission. Rapidement sa soeur Tabitha émet l'hypothèse d'une trahison élaborée par un autre membre de la famille. Mais taxée de folie, celle-ci est aussitôt expédiée dans un asile. Pourtant, cet évènement, minuscule racine, ne cessera d'étendre ses ramifications sur les cinquante années à venir, jusqu'à atteindre Michael, jeune écrivain dépressif chargé par Tabitha de rédiger l'histoire des Winshaw.

    En suivant l'évolution du jeune homme, nous découvrons touche par touche toute la famille, car tout est lié. Pas une phrase du récit ne semble être là par hasard. Elle trouve dans le chapitre suivant, ou bien 200 pages plus loin, une explication, une raison d'être. Les personnages qui ne font que traverser ici sont ailleurs en plein sous le feu des projecteurs. Un film vu  par un petit garçon frustré, un détective  pervers, des lettres délirantes, des élevages de poulets... Des centaines de détails plein d'humour  mais si disparates... qui tous cependant participent à une même logique des faits... Quel supplice pour ma mémoire!

    Ce roman est un petit bijou d'humour noir, il tombe sur tous les travers de la société anglaise, incarnés par chacun des membres (plus immonde et secs de coeur les uns que les autres) de la famille. Verni intellectuel de la journaliste qui écrirait n'importe quoi du moment que ça fait vendre, traitement inhumain des animaux destinés à l'industrie alimentaire, montages financiers destinés à financer les ventes d'armes à Saddam Hussein, politiciens véreux, sans morale, dégradation du système de santé...

    J'ai bien senti que je ne saisissais pas toutes les allusions politiques - il ne faut pas trop m'en demander non plus - mais la satire est un des points forts du roman et elle décape... ! Tout y passe, mais , ce qui est plus incroyable, sans jamais nous écarter une seule seconde de Michael.

    Voilà, je l'ai redis: j'aime quand un roman ressemble de loin à un patchwork et que de près, il est impossible de mettre en défaut la cohérence parfaite de l'ensemble.

     

    1590023268.jpg10/10 pour cette première lecture estivale, qui me fait de plus gagner un point dans le SUMMER PAL Challenge. Il me reste: 87  86 romans à lire. Mon étagère ne doit pas encore se sentir soulagée, mais c'est un premier pas.

     

    Rappel: Un point sur le challenge Jonathan Coe à  cet endroit!

    J'ai un retard monstre (il était prévu pour février...) mais l'échéance finale au 1er novembre me laisse un maigre espoir de me rattraper!

    Un livre qui me correspondait parfaitement. Un grand merci.

    Lien permanent Catégories : Urgences 4 commentaires