Allumer le chat, Barbara Constantine
Un roman peu sérieux, à lire dans le même état d'esprit.
Du déjanté, encore, mais en version française. C'est moins jouissif que Wilt, mais une toute aussi bonne arme pour lutter contre le sommeil dans un marathon lecture. Sauf que je l'avais fini dans l'aprem.
Beaucoup beaucoup beaucoup de personnages. Des petits chapitres qui s'enchaînent. Tout un village. Le papy qui veut dégommer le chat au fusil. Sa femme. Sa fille et le fils de sa fille... Des gamins alcooliques, des auteurs américains. Des lesbiennes et un peu trop souvent le détestable mot « pédé » à mon goût (et à celui d'Amour... qui commence à prendre un peu trop l'habitude de lire tous mes livres avant moi...) . Il y a aussi un photographe d'art mortuaire. Un Robert et une Roberte.
Je me suis un peu perdue par moment mais dans ce type de récit, ça n'a aucune importance. C'est un complet bazar, avec histoires romantiques, des morts rocambolesques (plus ou moins persistantes) toutes les 10 pages, des disparitions, des changements d'identité, des recettes à base de rats... C'est tellement n'importe quoi que je ne peux pas raconter. Même le chat parle.
Ce n'est pas un article qu'il me plaît d'écrire, mais le roman n'est pas mauvais.
Un extrait plus long que d'habitude, en compensation. Jean-Yves vient d'apprendre la mort de son fils Martial et laisse éclater son ... chagrin (?).
"Martial, enfant, il était buté, brutal. Et plus ça allait, plus il devenait... obtus. Après avoir redoublé deux fois sa cinquième et une fois sa troisième, il a bien fallu admettre qu'il n'irait pas très loin dans ses études. [...]
Et une fois adulte, ça ne s'est pas amélioré. Son entreprise de maçonnerie... Du ciment, du béton, du parpaing!
Il y avait de si belles choses à faire. Des matériaux nobles... La chaux, le torchis, la terre cuite. Non. Le ciment!
Alors quand il a refait leur maison, sans les prévenir, pendant qu'ils étaient en vacances... Là, il aurait pu le tuer! Il a réussi à aire un pavillon de banlieue de leur belle maison en pierre de pays."
Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:
Wilt: Irrésistible!
Hunger Games: Facile à lire. A grignoter entre deux repas.
Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!
Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.
Commentaires
il est dans ma pal, et je pense que je vais me régaler !
Dans ta pal... Et pour bientôt? Bonne lecture!