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wilt

  • La guerre des nerfs

    Wilt_2_tom_sharpe.jpgWilt 2 ou comment se débarasser d'un crocodile, de terroristes et d'une jeune fille au pair, Tom Sharpe.

    Avis chrono'

    Vague humour grivois puis trop de sérieux pour un roman humoristique et pas assez pour un polar. Recette ratée qui me laisse sur ma faim.


    Ceux qui ont manqué le premier épisode pourront se rattraper en jouant à la poupée par ici.

    Les autres seront soulagés d'apprendre que notre héros a fait du chemin. D'abord un poste de direction, puis une nouvelle maison, plus grande, dans un quartier chic, pour une famille agrandie par l'arrivée de quadruplées remarquablement vives d'esprit.

    La nonchalance de Wilt a même fini par avoir la peau du Harpic (dont la pub fleurit sur certains blogs en ce moment, la coïncidence m'a fait sourire) puisque la toujours aussi efficace Mme Wilt s'est mise au vert et aux sanitaires écolos et explosifs.

    Le début ne s'annonçait pas mauvais: usage de croco à des fins pornographiques, désagréables conséquences, en sortant ivre mort d'un pub, en pleine nuit, d'une envie pressante d'uriner dans ce qui devait être un buisson et s'avéra un rosier généreux sur les épines.

    Mais l'ambiance s'est rapidement gâtée dans ce qui constitue l'intrigue principale: La maisonnée de Wilt est prise en otage, fillettes comprises. La suite est prévisible: les gamines sont affreuses, elles hurlent, n'ont peur de rien, Mme Wilt rêve de rentrer, les terroristes de sortir...

    Non seulement ce n'était plus drôle, mais à certains moments j'étais si sérieuse, presque tendue que je me suis crue dans un mauvais polar.

    J'admire la propension de Wilt à payer de sa personne, se sacrifiant pour occuper la demoiselle au pair, à contre coeur, lui qui n'est pas porté sur la chose, ou si peu. Si sérieux. Si peu câlin, cet homme là. Mais paraît que ça se monnaye (moi j'ai pas les moyens)... ou alors j'ai pas tout compris, ce qui ne me surprendrait pas.

    Bref. Et comme mon article est d'une qualité inversement proportionnelle à ma déception, je  ne me fais pas plaisir en le rédigeant... Flippant quand on sait que je ne lis absolument plus rien et que le prochain billet risque de ne pas paraître avant des jours!

    Je vous souhaite une bonne soirée, tout de même!

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  • C'est une poupée qui dit Wilt Wilt Wiiiiilllt

    Wilt _sharpe.jpgWilt ou comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore, Tom Sharpe

    Avis chrono'

    Un roman débordant de ce célèbre humour anglais, qui rebondit de gags en gags sans temps mort. Un anti-héros très attachant aux démélés professionno-sexo-conjugaux hilarants!

    Et de jolies poupées. Enfin... Une.


    Déjanté! Anglais.

    Je pourrais arrêter là mon commentaire. Mais je n'ai rien d'autre à faire de ma soirée.

    Complètement barré!

    Le héros est un prof minable, personnage sans profondeur, amant exécrable. Il passe ses journées dans la cage aux fauves, courageusement, en attendant depuis 10 ans une promotion qu'il n'aura jamais parce qu'il se laisse marcher dessus.

    J'ai adoré l'ensemble, même si cela n'a ni queue ni tête. Le roman le plus stupide lu depuis longtemps. Ce titre rentre pleinement dans le cadre du challenge A vos Masques! Objectif: avoir ri.

    challenge_lecture_masques.jpg

    J'aime parce que :

    Wilt enseigne la « culture générale » à des jeunes adultes en section pro. Autrement dit: il distribue inlassablement les mêmes livres avant de les laisser parler de tout ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne cassent rien dans la salle.

    Parce que ses classes se nomment poétiquement « Viande 1 », « Presse 3 » « Plâtre 2 »...

    « Je ne tiens pas à me faire monter le coup une nouvelle fois s'il me raconte qu'il a balancé Mrs Wilt dans la fosse sceptique sous prétexte qu'il a fait cours à Merde 2 il y a dix ans ».

    Parce que, voyez-vous, le principal problème de Wilt, c'est Mme Wilt. Il n'aimait déjà pas sa façon d'arroser les W.C. d'Harpic et de l'abreuver de reproches, mais lorsqu'elle rencontre Sally, une jeune femme aux moeurs libérées qui entreprend de la secouer un peu et de la mettre sur la piste de l'orgasme, le pauvre Wilt voit sa vie conjugale virer au cauchemar.

    D'abord, elle commence par remettre en question leur tranquille absence de relations charnelles, puis son vocabulaire s'enrichit « d'options sexuelles ouvertes »... Alors quand, comble de l'horreur, elle l'attend un soir en pyjama jaune fluo en proposant de lui sucer les tétons, il prend la fuite!

    Mais le malheureux n'est pas encore délivré. Lors d'une soirée à teneur hautement intellectuelle, Sally tente en vain de séduire Wilt et se venge de son échec en l'empalant sur une poupée gonflable. Humilié d'être trouvé par toute la maisonnée les fesses à l'air en si malencontreuse compagnie, Wilt décide alors de tuer sa femme et s'entraîne sur la poupée.

    Laquelle est découverte par la police. Wilt est donc accusé du meurtre de sa femme, pendant que celle-ci sert de sex toy (et accessoirement de femme de ménage) à Sally, qui assouvit ses penchants lesbiens en faisant croire à Mme Wilt qu'il s'agit de « Touch' Thérapy ». Très à la mode dans les bons milieux.

    Et c'est comme ça d'un bout à l'autre du roman. Hilarant.


    Lu dans le cadre du R.A.T

    Je n'ai pas eu droit à cette (trop sage) couverture blanche, mais à un vieux volume sorti juste pour moi des archives, avec l'odeur correspondante. Mais tant pis. A 3 ou 4h du matin, je ne faisais plus la difficile!

     

    Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

    Hunger Games: Facile à lire. A grignoter entre deux repas.

    Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

    Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

    Allumer le chat: Un roman français au rythme explosif

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