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roman jeunesse

  • La fleur de l'âge

    iris chevalier,florence cabre,roman jeunesse,à quoi ça ressemble un iris déjà?,avec la longueur de l'article pas besoin de tags...Iris Chevalier et les secrets du jardin, Florence Cabre

    Avis chrono'

    Un vrai bon livre jeunesse comme on aimerait en trouver plus souvent. Ecriture plaisante, héroïne dotée d'un fort caractère, intrigue équilibrée. Finalement son seul défaut, c'est de n'être qu'un premier tome et d'avoir une fin un peu rapide.


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  • Table rase

    Tout_doit_disparaitre_ollivier.jpgTout doit disparaître, Mikäel Ollivier

    Avis chrono'

    Un livre qui plaît beaucoup aux adolescents puisqu'il aborde les thèmes de l'éveil de la sexualité, du déracinement, de la famille et puis, surtout, n'oublions pas, de la révolte contre la société de consommation! (Bouh la vilaine..)

    Bref. Un livre qui ne parle absolument pas à la vieille bique blasée et cynique que je suis déjà.


    Pff ... ça me déprime de devoir écrire un truc sur ce roman parce que vraiment, j'ai eu beau y mettre toute la bonne volonté dont je dispose (à peu près autant que de poussières radioactives au dessus du Japon) ... Je n'ai pas réussi à aimer.
    J'ai pleuré à la fin!! Le truc inattendu qui d'ordinaire donne un coup de pouce à l'impression finale... Et puis non... suis quand même prête à dire que cet accès d'émotivité m'a été arraché et que je le déplore.

    Il fallait que je l'aime! On m'imposait de l'aimer! Tout le monde aime ce bouquin tellement il a trop raison et qu'on est trop des idiots de consommateurs passifs victimes des marques et de la pub. C'est vrai quoi...

    Et en plus, je vais devoir en vanter les mérites à d'autres, qui, eux, sont déjà conquis...et portent des baskets Ni***, des vestes Adi***, des téléphones i-truc , des logos des orteils aux cheveux... alors que moi non... C'est n'importe quoi...

    Je ne me suis retrouvée nulle part là dedans. J'ai pas dû avoir la même adolescence que le reste de la planète, c'est pas possible...

    Notre héros (ça commence, j'ai déjà oublié son nom... Suis mal barrée...) Antoine? Non... va falloir que je me lève pour chercher le chef-d'oeuvre. Je vais en profiter pour touiller mon déjeuner qui chauffe.

    Dans la première partie, notre héros Hugo, fils de professeurs qui viennent d'être mutés se retrouve à Mayotte. Là, c'est le choc... Tout est si différent, insupportable... Il a du mal à s'adapter mais peu à peu, prend de la distance grâce aux conseils de Françoise, une ex-métropolitaine qui, elle, s'est installée pour la vie et qui lui montre les dessous des cartes...

    "Ensuite viennent les fonctionnaires en fin de mission, déjà là depuis plusieurs années et qui pensent avoir tout compris sur l'île et ses habitants. Le retour en métropole n'est plus loin, ils jouent les blasés, les revenus de tout."

    Cette partie là n'était pas trop mal. Pas trop mielleuse. Manque de bol, là dessus s'est greffée une histoire sentimentale, le jeune Hugo découvre les joies du sexe et les risques qui vont avec... Me suis ennuyée à mourir...

    Deuxième partie, car je ne veux rien vous épargner cacher: De retour en France, Hugo se sent complètement transformé, il ne s'entend plus avec ses parents, souhaite un monde différent et finit par découvrir l'univers des casseurs de pubs.

    Ouaip ouaip ouaip... Voili voilou... Comment dire ça sans passer pour une méchante capitaliste... C'est un peu convenu, quoi, cette rébellion... Perso, ça ne m'a pas touchée. Mais je ne pense pas, en même temps, que ce soit un livre militant. Cela reste un roman... Mais voilà, j'en ai un peu marre justement de ces zones floues, dans la littérature, pas neutre mais pas engagée non plus... Je te dis un truc... Et puis débrouille-toi avec ça...

    Le "bonne conscience"... Tout un programme...

    Et je viens d'apprendre qu'il existait des sites de rencontre "bio"...

    Vous allez me dire qu'encore une fois, je n'ai pas à me mêler de littérature jeunesse, puisque j'ai chaque fois si mauvais esprit et que je ne suis qu'une réac'! J'en arrive à la même conclusion.
    Sauf que... si je n'étais pas une experte en protection des données personnelles (comme certaines en font l'expérience...) et qu'il me prenait l'envie de vous raconter des détails croustillants de ma vie et que vous appreniez ce que je suis censée faire de ce livre...

    Croyez-moi, vous seriez pliés de rire. Je ris jaune.

     

    Ce livre pour...?

    Alors là, c'est super facile!!
    Ce livre pour votre ado, fille ou garçon ça marche pareil. A poser sous le sapin, juste à côté de son portable dernier cri, de sa console, ou de sa dernière paire de baskets.

  • Passe-moi un peu de sel dans cette vie

    passeur_lowry_couverture.jpgle passeur,lowry,roman jeunesse,utopie,monde parfait,prédestination,protection,jonas,communauté,anticipation,très bon livre,lavage de cerveaux plus blanc que blancLe passeur, Lois Lowry

    Avis Chrono'

    Très bon roman jeunesse! Qui part d'un monde idéal qui pour une fois ne se révèle pas être, par la suite, si coercitif qu'on en a l'habitude dans ces romans d'anticipation. Un livre qui se dévore, à ne pas manquer.


    Je sais, paraît que j'étais la dernière personne au monde a ne pas l'avoir encore lu!

    L'attente exacerbe le plaisir, c'est bien connu! Après un an à me faire du pied sous la p.a.l., Le Passeur a obtenu l'insigne honneur d'être choisi par moi dans une bibliothèque clandestine! Tout cela pour être dévoré en quelques heures. (Grâce à un garage Opel et à un sanglier, que je remercie vivement, s'il n'a pas déjà fini en ragoût). Si vous aviez encore quelques doutes sur le degré d'aventurosité de ma vie ou sur ma santé mentale, j'espère que c'est réglé.

    Dois-je vous faire un petit résumé ou vous laisser, vous construire à partir du titre et de l'illustration de la couverture l'idée d'un gamin qui entre dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale? C'est le problème des livres qu'on attend trop longtemps pour lire, ils finissent par mener dans nos esprits une double vie parallèle: ensuite, quand on les ouvre, on se sent floué!

    Ici, dans le bon sens! C'était mieux que l'image que je m'étais fabriquée!

    Pas de plongée dans le passé pour ce Passeur. Tout débute par une utopie. Monde parfait, où chaque soir et chaque matin les individus, dans leur cellule familiale (papa, maman, un garçon, une fille), décortiquent leurs émotions pour les désamorcer. Où une pillule annihile tout désir, où la place de chacun est choisie par l'ensemble de la communauté lors d'une fête annuelle. Pas de jalousie, pas de frustration, pas de crime puisque la loi est intériorisée dès le plus jeune âge, ni de chagrin. Même la mort est dissimulée derrière des euphémismes délicats.

    Jonas est un jeune garçon. Comme dans beaucoup de romans qui traitent d'adolescent, romans d'apprentissage (je pense à la Voix du Couteau), il est sur le fil, à une période clé de sa vie: il va devenir un douze-ans et recevoir l'attribution de son métier mais rien ne se passe comme prévu et la tâche qu'on lui confie est très spéciale.

    Si j'ai aimé ce livre, c'est d'abord pour sa non-originalité: j'adore quand on essaie de me peindre un monde idéal en sous-entendant déjà, par de petits détails, ce qu'il peut avoir de dangereux, de troublant. Je pourrais lire cent récits sur ce thème sans m'en lasser. Souvent ces mondes se ressemblent, comme si nous avions tous, au fond de nous, la même image du bonheur parfait. Avec au dessus, une main autoritaire prête à mettre une petite tape et à dire "Pas toucher", qui fait que l'auteur se sent obligé d'y inclure de la noirceur, des avertissements - ben oui, juste au cas où il prendrait l'envie à quelques imbéciles d'essayer de re-créer ça dans notre monde à nous.

    Justement, la singularité du Passeur - et c'est là que j'ai craqué - c'est que plus on avance dans le livre, plus on est surpris par les non-rebondissements. Je m'attendais à continuer sur la même voie toute tracée: le héros s'aperçoit d'un truc étrange, puis d'un truc inquiétant, puis d'un truc inhumain et enfin il découvre que tout est gouverné par un dictateur omnipotent pour un lavage de cerveaux général à 90°C réglé sur "non-délicat".

    Dans celui-ci, même à la fin, j'ai réussi à conserver l'idée que tout n'est pas inhumain dans cette utopie, qu'elle fonctionne, d'une certaine façon même si Jonas évidemment va avoir envie d'autre chose.
    Je me trompe peut-être. Probablement, même, aurais-je dû comprendre l'inverse. Que ce monde aux apparences parfaites est un dangereux repaire d'empêcheurs de vivre. (Je vois quel détail on pourrait m'objecter. Ne vous en privez pas! Les commentaires sont là pour en débattre).

    Je ne sais pas si j'ai été claire. Je reformule. J'ai aimé que dans ce livre - jeunesse, c'est d'autant plus méritoire! - ce ne soit pas blanc d'un côté, noir de l'autre. J'ai vu pas mal de teintes intermédiaires et usant de mon droit de lectrice, personnellement, j'y suis restée, satisfaite. Sans avoir l'impression de trop tirer à moi la couverture du texte et de tout déformer.

    Par conséquent, je n'ai pas du tout goûté la fin. Il en fallait une, soit, elle est correcte. Pour moi, inutile.

    Je me suis arrêtée de penser un peu avant, quand j'ai conclu pour moi-même que le seul désagrément de cette façon de vivre, est qu'elle s'impose à tous, alors qu'il faudrait pouvoir choisir. Jonas choisit, il a raison.

     

    Ce livre pour...?

    Les ados qui ont du mal - et je les comprends - à se lancer dans la S.F. pure et dure.
    Donc, aussi, pour les adultes dans le même cas!

     

    Ce roman me permet un doublé dans les challenges Livraddict:

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  • Comment rester sur sa faim

    Euh... bonjour!

    (Jette un p'tit coup d'oeil à gauche et à droite pour voir si Radicale ne traîne pas dans le coin. La voie est libre? )

    Hunger_games_collins.jpgHunger Games, Suzanne Collins, lu durant le R.A.T.

    Roman jeunesse que je ne pouvais esquiver plus longtemps puisque je tombais dessus à tous les coins de blog.

    Un seul constat: ce livre s'est révélé être en tout point conforme à ce que j'en attendais. Le résumé m'évoquait une sorte de Battle Royale, version édulcorée, ou un Unreal Tournament en moins cathartique. Je ne me suis pas trompée. J'y ai trouvé l'héroïne déterminée au sacrifice, en charge de sa famille, le monde futuriste avec ses ouvriers affamés et exploités, son gouvernement despotique vautré dans le luxe et l'insouciance. De l'action à flot, avec son petit côté jeu vidéo, le tout dans une écriture assez visuelle (j'imagine que l'adaptation ciné est en route?) avec les opposants jaloux, sauvages et sans conscience, bourreaux volontaires. De la romance et de l'amitié, avec au centre la question morale: comment faire quand on est condamné à tuer ses amis? Tuer ou être tuée?

    Enfin, une résolution propre et nette (et sans surprise) avec juste ce qu'il faut pour lancer le second tome. (Lirai? Lirai pas? J'ai lu partout qu'il était meilleur que le premier...)

    Je trouve simplement dommage de n'avoir pas trouvé là dedans la plus petite trace d'originalité. Je ne réclame pas à tout prix non plus des pirouettes narratives et des bizarreries pour le plaisir de faire original. Je n'ai rien contre les topoï, au contraire… mais... oh... zut... J'abandonne. J'ai l'air de le descendre, mais j'irais jusqu'au 7/10 s'il fallait le noter et Amour, qui l'a lu juste avant moi, arrive à la même note avec des commentaires apparemment plus élogieux. Allez comprendre.

    Très gentil livre, aussi lisse qu'un Flamby: dans sa catégorie, il fait se qu'on attend de lui. Parfaite lecture détente.

    Je m'aperçois (après la première mise en ligne... on ne m'a jamais dit de me relire??) que j'en ai oublié le résumé, tellement ça me semblait évident.

    J'ajoute donc:

    Katniss est une jeune fille très mature qui vit dans le Secteur 12. Des tragédies familiales ont fait d'elle une personne responsable précocement. Elle braconne pour nourrir sa petite soeur Prim et sa mère. Jusqu'au jour où Prim est choisie pour participer aux Hunger Games, une sorte de télé-réalité trash dans laquelle les participants désignés doivent s'entretuer sous les caméras dans un décor "stage de survie armée de terre".

    Demain, un article un peu plus piquant, pour adultes, avec Wilt!

     

    Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

    Wilt: Irrésistible!

    Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

    Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

    Allumer le chat: Un roman français au rythme explosif