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Tale me more - Page 101

  • Octobre - Des lettres aux chiffres

    Voilà! Un bilan avec 10 jours de retard, là je me reconnais! Avec 10 romans lus, on doit pouvoir dire que le dix est chiffre du mois. Je dois cette boulimie de lecture au read-a-thon... Bon sang, j'ai l'impression que c'était il y a des siècles!

    J'ai tenu presque tous les engagements pris en septembre... Ok, j'ai un peu débordé sur novembre pour m'y mettre, mais enfin, le principal, c'est que le relooking est en marche.

    Faisons le point sur les nouveautés:

    Une page d'accueil aménagée: (Petite info qui a son intérêt: la plate forme Hautetfort répond avec diligence et grande patience aux questions techniques).

    Voici donc de nouveaux onglets, sur le contenu desquels je ne suis pas encore tout à fait fixée mais enfin...

    Pour l'instant vous y trouvez les derniers infos à ne pas manquer sur Talememore, mes coups de coeur lecture et et et... Les liens vers deux nouvelles rubriques!

     

    La P.A.L.éatoire: qui a remporté un succès qui me laisse encore pantoise. Le principe est simple, j'opère une pré sélection dans ma bibliothèque et je vous laisse choisir le prochain titre à lire au sein de deux votes (sélection normale, sélection mystère).

    Je clôture ce soir le vote de la sélection normale sur un total de 33 participations! Et encore, des coupures de plusieurs heures, hier et aujourd'hui, sur le serveur qui héberge ma base de donnée a sûrement fait perdre plusieurs votes, je m'en excuse.

     

    Le club décalé: qui n'est pas encore tout à fait lancé, ce sera pour novembre. Sur cette page, vous pourrez venir participer à nos délirantes analyses littéraires thématiques. L'enthousiasme de mes deux principales complices a abouti à un premier thème:

    Je cite Radicale, qui a si bien résumé nos interrogations

    "la non-veluitude des héros masculins actuels."

    Ou qu'est ce qu'un homme, un vrai, dans la littérature d'aujourd'hui? Si cette question vous interpelle, n'hésitez pas à nous rejoindre pour proposer exemples et idées de lectures!

    Liz est déjà en train de relire l'intégralité de la saga Twilight pour compter les occurrences du "torse de marbre" qui scintille au soleil.

    A suivre, donc, ce mois ci, dans la page réservée à la première édition.

  • A love zone

    stand_alone_zone.jpg

    Une dérogation exceptionnelle, pour une occasion exceptionnelle. Aujourd'hui, sur Talemore, il sera question de danse et/ou de théâtre.

    Un énorme merci, très ému, à mon amour, qui est à l'origine du choix de ce spectacle dans notre abonnement annuel et qui a eu du flair, comme souvent, comme toujours!

    Autant le dire tout de suite, entre moi et la danse, aucune compatibilité naturelle. Je suis aussi gracieuse qu'un essuie-glace. J'ai vu mon premier spectacle de danse il y a deux ans et je risque, au cours de cet article, de manquer du vocabulaire nécessaire. Mais pas du coeur, non, c'est certain. Alors les puristes et les experts me pardonneront.

     

    Le spectacle se nomme Stand Alone Zone, par la compagnie Système Castafiore. C'est un conte moderne, en danse contemporaine sur une musique magique.

    Je suis ressortie chamboulée, les yeux brillants, le tête pleine d'images magiques.

    Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau de toute ma vie.


    Futur. Les hommes ont délaissé la terre pour vivre dans une cité céleste. Le rideau s'ouvre sur un danseur perché sur fond de nuages. Au fond de la scène, un écran de cinéma, incurvé, qui laisse défiler des images de synthèse d'une qualité exceptionnelle.

    Et d'une poésie... Les tableaux s'enchaînent, ils durent quelques secondes, ou quelques minutes. Quatre danseurs. Les costumes merveilleux, colorés. La première danse, sans musique, avec une bande sonore qui hâche une bouillie de syllabes mêlant anglais, français, langue slave, fait sourire. C'est délirant. C'est parti.

    Second tableau. Le bébé qui joue sur le sol. Tête énorme.stand_alone.jpg

    Puis s'enchaînent en vrac... les pêcheurs d'oxygène. L'enfant malade, des fleurs plein le cerveau. L'étrange docteur à tête d'oiseau, qui était sur l'écran et que l'on retrouve ensuite sur la scène.

    Obligation, pour sauver l'enfant, de redescendre sur la terre en quête d'un remède magique...

    C'est comme un conte, en trois dimension. Parfois, la limite entre la scène et l'écran s'efface, comme si nous étions au coeur d'un dessin animé, qui mêle fantasy et poésie.

    Avec d'incroyables trouvailles visuelles, comme lors de la descente en ascenseur, que j'ai véritablement ressentie, dans mes tripes. Première "image". Deux danseurs, face à nous, prennent l'ascenseur. Le noir se fait, une seconde. La lumière se rallume, nous sommes toujours dans la machine, mais cette fois, en vue de dessus. Les danseurs flottent à l'horizontale, comme en lévitation, les pieds en direction de l'écran, sur lequel les étages défilent.  Vertigineux.

    La suite est envoûtante, je pose ma tête sur mes bras croisés et je reste là une heure, scotchée comme une gosse devant le dessin animé ultime.

    Le récit se poursuit par la traversée d'une succession de pièces qui sont autant d'étapes, décrites comme des plongées dans l'inconscient humain. Un monstrueux colosse d'argile, des personnages difformes, comiques, effrayants. Un corps sans tête. Des boxeurs qui s'affrontent en rythme sur un fond qui tourne à n'en plus finir...

    Chaque costume semble trop net, trop coloré, trop beau pour être vrai. Le monstre qui traverse l'écran finit par le quitter pour onduler sur la scène et prendre sur son dos la jeune femme.

    Je suis dans un rêve éveillé du début à la fin. Nous sortons à demi somnanbules et pendant près d'une heure, nous allons nous repasser toutes les images, tous les moments. Mais avant, dans la voiture, je fonds en larme, parce que c'est fini, que c'était beau, plus beau que tout ce que je peux en dire et que je ne les reverrai plus jamais.

     

    Mais vous, peut-être? J'ai fait quelques recherches, Saint Raphael (83) et Chalon sur saône (71) en décembre. Martigues (13) en janvier. Pontoise (95) en mars (et là je me demande si je ne vais pas y retourner... Je viens d'apprendre, en écrivant cela, que mon amour l'avait déjà prévu et voulait me faire la surprise. C'est pas beau la vie?)

    Une vidéo, sur le site de France 3.

    You Tube

    My space

  • C'est pas du gateau, la famille...

    Paris_brest_tanguy_viel.jpgParis-Brest, Tanguy Viel

    Avis chrono'

    Une syntaxe singulière, une famille atypique et un roman euh ... snob réservé à un public aguerri?


    " Ce qu'il y avait dans ma valise [...] c'était seulement cent soixante-quinze pages écrites pr moi, cent soixante-quinze pages que je venais de passer deux ans à écrire et qui racontaient l'histoire de ma famille. "

    Petit roman mais long séjour dans ma liste à lire! Emprunté à la bibliothèque à l'occasion de mon retour semestriel en Bretagne.

    Immédiatement, je fus happée par la familiarité des lieux. J'ai tout retrouvé de cette ville que je ne reverrai peut-être jamais, parce que c'est si loin, à présent... L'arsenal, la vue sur la rade, le Cercle Marin, le vent et l'air. Je l'ai ressenti comme une grande trahison - impossible de m'évader - et à la page 20, je me sentais déjà irrémédiablement fachée avec ce livre.

    Je cherchais un pont, et tombais sur l'un de ces romans qui égratignent une frange de la société, à savoir la "bourgeoisie" si tant est que ce terme colle encore à une réalité, mais dans un style qui ne semble destiné qu'à un lectorat choisi. Un livre vitrine, qui me permet de voir, mais jamais de sentir, faute d'avoir les clés de ce monde-là.

    Je vois bien que ça gratouille aux entournures, cette mère sèche et glacée, toute en méfiance, en aigreur et en paroles sifflantes. Son mari, ex-dirigeant du Stade Brestois accusé d'avoir pioché dans la caisse et exilé. Cette grand-mère, son argent, cette fortune colossale arrivée trop tard. Et le narrateur, qui croit mordre héroïquement dans la sacro-sainte famille, auteur d'un roman dans le roman, qui fait le trajet de Paris à Brest dans sa valise. Vers le fils Kermeur, donc... le fils Kermeur, celui de la concierge, la mauvaise fréquentation, dirait la mère.

    "Il avait bien fallu que je rende certains évènements plus attrayants, disons, plus dramatiques qu'en réalité, et c'est pour ça que dans mon roman familial [...] il avait d'abord fallu que ma grand-mère soit morte."

    Je perçois bien une sorte - sinon de dénonciation - au moins de mise en lumière de certains travers, mais à mon sens, plutôt comme on aime à baver parfois sur nos semblables pour nous donner l'illusion d'un instant de rébellion, alors que nous sommes tellement encroûtés dans le milieu social qui est le nôtre qu'au fond, on ne se hasardera jamais trop loin...

    Qu'aimerait dans ce livre celui qui pourrait s'y retrouver? L'amertume de l'hypocrisie?

    Quatre-vingt pages d'ennui, donc. Avant un petit quelque chose. Une étincelle. J'ai fini par tolérer ce style... original... vais-je dire, pour ne pas être méchante puisque je m'apprête enfin à en dire du bien. J'ai donc fait comme si la syntaxe reprenait sagement le chemin de l'école et j'ai snobé, à mon tour ces phrases bancales qui cherchaient à se faire remarquer, en les ignorant superbement. 

    Je ne peux pas dire que j'ai adoré, faut pas pousser, mais enfin, je l'ai refermé réconciliée et satisfaite. Peut-être parce que j'ai ressenti de la compassion pour un gars affublé d'une pareille famille et qui, à mes yeux, n'est pas non plus sorti de l'auberge, à se mentir comme ça toujours à lui-même.

    Écrire pour se venger, alors? Soit. J'ai faim aussi de vengeance parfois. Ai-je lu un livre sur les bas instincts et la lachêté? Je ne sais pas trop... Peut-être juste un livre. Avec l'air de Brest. Mais à qui diable pourrais-je conseiller un livre comme celui-ci? A personne autour de moi, c'est certain.

    Sound est irrésolue et embarrassée. Groumpf.

  • A la source du mal

    Mystic_river_lehane.jpgMystic River, Dennis Lehane

    Avis chrono'

    Un roman noir, sombre comme les eaux de la Mystic River. Polar psychologique sur le thème de la rédemption et de la difficile communication avec ceux que l'on aime.


    (C'est en entendant des collègues parler du film l'année dernière que j'ai eu envie de le lire. Je vais donc tenter de me regarder ça dès ce soir.)

    1975 – Trois garçons se retrouvent pour jouer ensemble. Un jour, une voiture s'arrête. Dave accepte de monter à bord. Il disparaît, enlevé par les Loups. Il sera retrouvé, mais pour lui, plus rien ne sera jamais pareil.

    2000 – Les enfants ont grandi. Jimmy est un ex-malfrat, rangé, père de famille. Sean est devenu flic. Dave a lui aussi femme et enfant et lutte contre ses démons personnels.

    Leurs trois vies vont à nouveau se rejoindre lorsque la fille de Jimmy est retrouvée sauvagement assassinée.

    « L'homme ou la femme que vous aimez est rarement à la hauteur de votre amour. Parce que personne ne peut être à la hauteur de sentiments aussi forts, et au fond, peut-être que personne ne mérite de supporter un tel fardeau »

    Un roman policier si sombre qu'il m'a fallu, pendant le R.A.T, le mettre de côté à la nuit tombante.

    Le meurtre en lui-même semble relégué au second plan par l'aspect psychologique du récit. Les trois personnages masculins occupent le devant de la scène, chacun semblant rivaliser de regrets, d'amertume et de souffrance. De vide.

    « Il aurait voulu […] expliquer ce qu'elle avait signifié pour lui et ce qu'il avait ressenti à presser le visage contre sa nuque dans ce même lit, à entremêler les doigts aux siens, […] à s'asseoir à côté d'elle dans une voiture , à l'entendre bavarder ... »

    Difficile de trouver là-dedans une lueur d'espoir. Même ce qui pourrait être positif (je pense à l'évolution de Sean) me semble incomplet, entaché, voué à l'échec.

    Mon personnage préféré est sans doute Jimmy. C'est une sorte de Bad Boy à l'envers. Un homme qui croit avoir laissé le plus sombre derrière lui et qui met beaucoup de temps à s'apercevoir qu'il s'est peut-être oublié lui-même dans ce renoncement.

    Quant à Dave, c'est un personnage très difficile à saisir. Il est au centre des deux épisodes. D'abord victime, mais victime ratée, si l'on peut dire. Il était considéré perdu et son retour, finalement, déroute tout le monde, à commencer par ses proches. Il grandit dans la culpabilité, songeant qu'il n'aurait jamais dû échapper à ses ravisseurs. Se pose alors à nous la question de la parole et de la cicatrisation. Il enferme ses secrets, il se tait. Il devient un homme hanté par les sévices sexuels subis dans son enfance. Dévoré.

    " Car à certains moments, Dave n'était pas Dave. Il était le Petit Garçon. Le petit Garçon qui avait échappé aux Loups. Mais pas seulement. Il était le Petit Garçon qui avait échappé aux Loups et Grandi. Or, cet être là n'avais presque plus rien de commun avec Dave Boyle."

    Ce grignotage de sa personnalité était sans doute déjà entamé, le meurtre de Katie réveille ses démons comme il réveille ceux de Sean et de Jimmy, car qui dit meurtre dit enquête et questions. Par une répercussion inéluctable, chacun se retrouve face à ses pires interrogations: qui suis-je pour moi? Qui suis-je pour les autres?

    A mon sens, c'est un récit qui porte sur la parole, sur ce que l'on choisit de dire et à qui. Ce que l'on préfère taire. Ce que cela coûte. Les personnages féminins en sont pour moi l'illustration.

    « Je crois qu'elle m'aime toujours, elle aussi. (Il écrasa sa cigarette.) Elle me téléphone tout le temps. Elle téléphone, mais elle ne dit rien.

    - Elle fait...quoi?

    - Je sais.

    - Elle vous téléphone, mais elle ne dit pas un mot?

    - Mouais. Ça dure depuis huit mois. »

     

    Dennis Lehane est aussi l'auteur de Shutter Island. Je suis presque allée voir le film! Je crois que je vais tout à fait me laisser tenter par le roman, même si j'ai manqué la lecture commune en septembre.

  • Sensations et sentiments

    Bronte_Jane_Eyre.jpgJane Eyre, Charlotte Brontë

    Avis chrono'

    Ce mélange entre une psychologie très travaillée, d'un réalisme parfois époustouflant et certains épisodes au romantisme exacerbé, ou pleins de superstition naïve ne manque pas d'intérêt. Un délicieux classique de la littérature anglaise!


    De surprises en surprises

    note.jpgUne lecture multi-supports, étalée sur plus d'un mois. Une vingtaine d'heures d'écoute mêlées de quelques e-pages sur mon reader tout neuf (un avis dans les prochains mois, le temps de m'habituer), le soir lorsque dévorée d'impatience je ne pouvais attendre au lendemain.

    Nouvelle occasion de bénir ma capacité à n'avoir jamais entendu parler des plus grands classiques, sinon par leur titre et leur auteur. Cette Jane m'attendait depuis des années, sans que je sache le moins du monde de qui il s'agissait. Le nom de Brontë m'avait-il influencé? Ma surprise fut grande, au début, de me trouver face à une héroïne enfant. A peine m'étais-je habituée à cette idée que le roman bondissait une première fois en avant dans le temps, pour finalement s'étaler sur la moitié d'une vie.

    Un roman d'une taille conséquente! Autant de parties, autant de tonalités différentes. De l'une à l'autre, le thème et l'intention semblent parfois si dissemblables qu'il m'est arrivé de penser que Charlotte Brontë, de crainte de ne jamais écrire de second livre, avait déversé en vrac toute sa fertile imagination dans celui-ci.

    L'enfance sous la férule d'une tante sans tendresse. L'éducation dans un austère pensionnat de jeunes filles, à souffrir du froid et de la faim, mais où se développe cette personnalité hors du commun, esprit curieux et vif, avide de l'affection de ses prochains. Puis la jeune femme...

     

    De l'amour et de la femme anglaise

    Figure qui par certains côté m'a évoqué l'actuel « féminisme » (dans ce qu'il a de bon), cette Jane là possède une grande force de caractère. Elle résiste quand il faut résister, aussi bien physiquement que moralement. C'est un esprit intelligent et complet, cultivé, raisonnable. J'ai apprécié cette force vive et son amour de la liberté, des grands espaces. Même si, aux côtés de son M. Rochester, elle devient un peu godiche. Mais je peux comprendre.

     

    Mon siècle de prédilection

    Durant la première dizaine d'heures, j'étais emballée. Transportée, c'est le bon mot. Amoureuse, comme je me sens parfois, quand tout va bien, que tout est bon, que je me sens au chaud et à l'abri, avec le livre de mes rêves. La littérature du XIXe, emporte toujours mon adhésion. Française, anglaise, peu n'importe, dans toute sa diversité.

    Là, j'aimais tout, le langage délicieusement désuet et délicat. La voix mélodieuse de la lectrice et sa façon de prononcer tantôt "Djaine", tantôt "Jaine", ou "Jeanne". Je tuerais pour avoir cette voix là, quand vient mon tour de lire, le soir! Le léger fond de religion et de morale, aucunement agressive. La qualité des développements psychologiques, qui me rendait ces personnages si familiers, si consistants.

    Toute seule dans ma voiture, quand mon cd du jour arrivait à la fin, je m'enthousiasmais pour ce que je considérais comme un chef d'oeuvre.

    J'ai le regret d'avoir, depuis, un peu nuancé ces débordements sentimentaux (mais que voulez-vous, par moment c'était si romantique! C'est contagieux, l'amour!). Dans la suite du récit, quelques longueurs épouvantables ont un peu usé ma patience. Le dénouement, que je pensais (un peu à tort, finalement) très prévisible, tardait à venir. Surtout, j'étais gênée de voir les interventions surnaturelles se multiplier.

     

    Fantômes, farfadets et fées-nomènes...

    J'exagère, comme toujours, sans quoi vous ne me reconnaitriez plus. Pas de marraine la fée dans ce roman ni de petits bonshommes verts,  mais de petites touches de superstitions qui me firent beaucoup rire, au début, lorsque la petite Jane se blottissait dans son lit, persuadée d'entendre des fantômes. Puis il y eut le « Gytrash » cette sorte d'esprit que la jeune fille crut entendre. Tout cela me plut beaucoup.

    C'est l'excès de « signes du destin », surtout, par la suite, de coïncidences vraiment grossières, qui m'a dérangée. Pas tant en eux-mêmes que parce qu'à mes yeux, ils juraient avec l'ambiance générale du roman. Dans ce récit, nous rebondissons sans cesse d'un développement attendu à une incroyable péripétie. D'un personnage paisible et froid à une folle furieuse. Du sentimentalisme un peu niais aux réfléxions profondes. Du chaud au froid.

    Mais ce n'est qu'un avis très personnel, aucunement une critique ou un défaut qui devrait dispenser quiconque de se plonger dans ce texte célèbre à juste raison!

    Je vois encore 1000 choses à dire, 1000 thèmes à traiter... Féconde lecture!

    1er livre lu dans le cadre des Baby challenges 2011: catégorie CLASSIQUES.