Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tale me more - Page 106

  • Crotte d'Ubik

    (Mes excuses. Suis en panne d'humour et de titres)

    Longue vie aux rappels automatiques, un peu plus et j'oubliais ma participation à la lecture commune!

    Mais que voulez-vous, j'étais plongée dans un texte, qui n'est pas un roman mais un document méthodologique, que je ne peux qu'aimer puisque qu'il me rejoint sur cette certitude: on ne travaille bien que dans l'urgence! Au diable les plannings, les prévisions et anticipations... Venant d'un éminent spécialiste je trouve ça délicieux!

    Et juste à ce moment... bip bip... Rappel, « merc 8 sept, LC Ubik ».

    Quelle coïncidence! Travaux pratiques, écrire un article dans l'urgence.

    Un coup d'œil sur le forum et je m'aperçois que la moitié de mes camarades a déjà rendu sa copie. Promis, je ne triche pas, j'irai lire tout à l'heure!

    Ubik_dick.jpgUbik, Philip K. Dick

    Roman de science-fiction, genre que je pratique fort peu, qui porte lourdement, (dans mon imagination!), son bon demi-siècle, relégué au rôle du vieux papy, de l'ancêtre. Avant que ne déboulent les vampires aux torses luisants, les jeunes magiciens à lunettes et autres créatures poilues et baveuses de la fantasy, qui remplissent les étagères des librairies.

    Je digresse, mais c'est pour la bonne cause! Joyeux Anniversaire à Livraddict (dont vous êtes presque tous membres) qui fête aujourd'hui sa première année!

    Le troisième Livraddict mag traitait justement de la Fantasy. Il connaît déjà un énorme succès : c'est par ici! 

    Ma lecture d'Ubik date un peu... beaucoup en fait. Elle fait partie de ma douzaine d'articles en retard! Sur le coup, j'étais satisfaite. Bonne note dans le classeur jaune. Mais avec le recul, beaucoup moins...

    Je retarde le moment du résumé! C'est bien trop difficile... Des entreprises futuristes, l'une qui fournit des « psis », capables de pénétrer dans les pensées pour les espionner, l'autre, concurrente, qui propose à ses clients de les protéger des « psis ».

    Dans cette dernière, dirigée par Runciter, Joe Chip, le (anti) héros est employé. C'est plus ou moins un raté. Il n'a plus un rond. Or, dans ce monde, tout est payant. Pas moyen d'ouvrir une porte, prendre une douche ou activer sa propre cafetière sans glisser une pièce dans une machine. Capitalisme enragé.

    A partir de là, ça devient compliqué. Il y a Runciter, le patron, qui consulte sa femme morte, maintenue en « semi-vie ». Puis il meurt lui-même et des trucs se mettent à apparaître, des gens à mourir ratatinés et momifiés en accéléré... Puis les objets se mettent à régresser dans le temps et Joe part en quête de l'Ubik, produit magique anti-corrosion temporelle... Ou quelque chose comme ça, je sais pas trop... Une histoire de publicités, d'anachronismes... Il y a aussi les différentes « réalités »...

    Ubik est considéré comme un chef d'œuvre de la science fiction, un incontournable.

    Force m'est de constater qu'en effet, je n'ai pas su contourner. J'ai foncé droit dans le mur et il me semble n'avoir absolument rien compris... C'est désagréable!

    En partie volontaire, je suppose, de la part de l'auteur mais quelque chose me dit qu'une illumination finale devait jaillir chez le lecteur lambda. Je suis restée dans le brouillard complet!

    Allons donc faire un tour chez les autres participants à cette lecture commune, je les sens plus habitués, déjà, à la SF et plus enthousiastes!

    Taliesin: J'ai honte. Non seulement il a tout compris à chaque relecture, mais il n'a modestement pas dit que Dick était un Dieu.

    Mr Zombi: ouf, il envisage qu'une fin si ouverte puisse en "rebuter certains". Mais lui aussi, il adore... Un truc de mec?

    El Jc: Tout est dit. Et je comprends en le lisant pourquoi je n'ai pas accroché. C'est trop pour moi.

    Lalou: Tiens, non, sur les filles ça marche aussi...

    Fattorius: Perplexe, mais avec une argumentation bien supérieure à la mienne!

  • Tic Tag

    Je remercie Myrddin d'avoir pensé à moi. Je réponds aussitôt. Distraction bienvenue, je cale sur mon boulot aujourd'hui et je commençais à paniquer.

    Lisez par ici les réponses de Myrddin! 

    Dis moi comment tu lis, je te dirai qui tu es ...

    100_1096.JPGPlutôt corne ou marque-page?

    Je ne supporte pas de corner une page. Alors marque-page, oui, toujours. Pas toujours de l'officiel, ni du formaté, preuve en photo ci-contre. Je n'aime pas utiliser les beaux et véritables marque-pages, trop peur de les abîmer. Mais attention, contrairement aux apparences, je n'utilise pas ce qui me tombe sous la main! Ce sont toujours les mêmes objets, rares sont les nouveaux élus. La carte à jouer, par exemple, date de 5 ou 6 ans au moins.

    As-tu déjà reçu un livre en cadeau?

    Heureusement! Sinon je n'aurais pas un seul livre chez moi. J'exagère un peu car je commence à acheter des livres neufs. Très peu. Mais je trouve que ça s'accélère, depuis l'ouverture du blog.

    Des livres, oui, j'en reçois. De mon père, beaucoup, depuis toujours. D'amis, parfois. Mon dernier cadeau reçu, c'est Testament à l'anglaise de Jonathan Coe (résumé de son arrivée hasardeuse et presque manquée à la page du challenge: ici).

    Lis-tu dans ton bain?

    Qui est à l'origine de ce questionnaire? Que j'aille lui tirer les oreilles! Pervers! Appuyer ainsi sur une plaie toute fraiche! Je lisais dans mon bain, avant de perdre ma baignoire. J'adorais lire dans mon bain. J'adorais les bains en rentrant déprimée du boulot. Je donne mon royaume, mon cheval et mon gratin d'aubergines du déjeuner contre une baignoire.

    A présent, je me vois mal lire assise les fesses dans l'évier de la cuisine... Je sens que l'effet ne serait pas le même.

    As-tu déjà pensé à écrire un livre?

    Je pense à beaucoup de choses quotidiennement et écrire un livre en fait partie. J'ai des tas de vieux extraits, mais je n'ai rien écrit de complet ni de valable depuis plus de dix ans.

    Que penses-tu des séries de plusieurs tomes?

    Je ne savais pas qu'il fallait en penser quelque chose mais je peux essayer. Je dirais que globalement, l'aspect économique prédomine dans les séries. Que l'on surfe sur le succès d'un premier volume prévu pour être unique ou que l'on dilue jusqu'à écoeurement un propos qui aurait dû être plus synthétique.

    Mais quand un véritable projet a besoin de prendre lentement de l'ampleur, quand il y a une démarche et une réflexion derrière la succession des volumes, je trouve au contraire cela délicieux de savoir qu'il y en a encore à venir, que ce n'est pas fini.

    Si dans l'appellation "séries de plusieurs tomes" vous  acceptez des cycles comme celui des Rougon-Macquart, ou encore les romans de Balzac, ou bien l'intégrale de la Recherche du Temps perdu, tout ça, j'ai adoré, j'en redemande.

    Mais je n'ai rien non plus contre des séries plus récentes: les Harry Potter, gros coup de coeur. Sans parler des BD (Laufeust ou Trolls de troy), mangas...

    As-tu un livre culte?

    Non.

    Aimes-tu relire?

    Non. Mais ça m'arrive, surtout si c'est pour partager avec quelqu'un d'autre.

    Pour ou contre rencontrer les auteurs des livres que l’on a aimés?

    Euh...  ni pour ni contre. Aucun auteur n'est jamais venu frapper à ma porte. Ils peuvent, j'ouvrirai. Même si le livre est mauvais. C'est toujours un plaisir d'échanger. Mais comme déjà écrit précédemment, je suis bien trop timide pour ouvrir la bouche en présence d'un auteur donc la question ne se pose pas vraiment pour moi.

    Aimes-tu parler de tes lectures?

    A votre avis?

    Comment choisis-tu tes livres?

    Sur l'étagère dédiée à ma pal, dans le salon. Ils arrivent d'eux même, offerts. Pour les autres, bibliothèque. Avant, je choisissais à partir d'une liste de classiques, ceux qui m'étaient encore inconnus. A présent, je choisis sur les blogs amis et sur livraddict. L'idéal, pour moi, c'est le hasard. Les packs lecture, cet été, j'ai trouvé ça génial. J'aime ne pas avoir la main sur tout et me laisser porter. Sinon je m'enfermerais dans mes habitudes. Je lis absolument tout ce qu'on m'offre, quel que soit mon "ressenti" à priori.

    Une lecture inavouable?

    Probablement pas. En plus, pas dur de me faire "avouer" des trucs, je suis relativement sans tabou. J'ai lu Marc Lévy. Et Sade. Le 1er étant beaucoup plus inavouable que le second.

    Des endroits préférés pour lire?

    Aucun. Seulement des endroits plus pratiques que d'autres. Par exemple, en conduisant, j'ai abandonné l'idée. A vélo aussi. Mais en marchant ça reste bien.

    En dormant, je n'y arrive pas.

    J'aime être au chaud, mais c'est le cas de tout le monde, non? Qui lit la tête dans le congélo?

    Un livre idéal pour toi serait…

    Chiant. Me resterait plus qu'à le relire en boucle. Pas bon les monopoles. Même en amour je trouve l'idée détestable.

    Télé, jeux-vidéos ou livres?

    Fallait choisir? Personne m'a dit. Je fais souvent les trois en même temps. Je lis pendant que je joue parce que je déteste perdre du temps. La télé est allumée parce qu'Amour préfère la télé aux jeux, mais lit aussi en même temps.

    Je peux dire avec certitude que chez moi, jeux et lectures sont liés. Quand je joue moins, je lis moins aussi. J'écris moins. Je mange moins. Je parle moins. J'aime moins. Je fais tout moins. Je déprime, quoi. Quand ça repart à la hausse, c'est sur tous les fronts.

    Lire et manger?

    Pas vous? Mais j'évite quand j'ai des invités.

    Lecture en musique, en silence ou peu importe?

    Lecture en bruit, pas forcément en musique. Télé en fond, enfants qui jouent dans le parc autour, collègues qui bavardent, présence humaine.

    Lecture en silence le soir, dans le lit.

    Livre électronique?

    J'aimerais. Tiens, ça, c'est inavouable non?

    As-tu des livres dédicacés?

    J'en ai un. Un navet, un roman local, offert par ma mère. ça fait une drôle d'impression, d'autant que je n'étais pas là au moment de la dédicace. C'est assez factice je trouve. En revanche, j'aime les dédicaces faites par ceux qui m'offrent les livres. Et autant je n'écris jamais sur des pages, autant cela ne me gêne pas dans ce cas précis.

    Tu lis quoi en ce moment?

    Je lis la saison 2 des Blue Cerises.

    Je lis Pars vite et reviens tard de Fred Vargas

    Je lis La voix du couteau de ? (pas encore eu le temps de retenir l'auteur mais c'est cet article de Radicale qui est à l'origine de mon achat).

     

    Des volontaires pour prendre la suite? Je pense à Radicale, à Audrey, à Setsuka, au petit Maxoo, à Lady Scar... et surtout à ceux qui ont des trucs inavouables à avouer!

  • A cheval pour les principes

    Anita_dujovne_ortiz.jpgAnita, Alicia Dujovne Ortiz

    Direction la morgue pour ce titre. Mon petit classeur jaune indique que j'ai mis 10 jours à le lire je ne comprends pas, j'ai eu l'impression que ça avait duré deux mois et quand je regarde sur facebook, je ne vois que des plaintes sur des jours et des jours!

    Encore à un roman à base historique, quelle arnaque cette étiquette "aventure"!

    Anita est la femme de Garibaldi, le révolutionnaire italien qui a contribué à l'unification du pays. Il la rencontre lors de son exil en Amérique du sud. Il la voit, elle le voit, elle est mariée à un vieux mollasson, il est libre, elle part avec le bel aventurier roux - logique. Elle chevauche bravement à ses côtés, se dresse au milieu des balles, se fait fouetter (par le vent marin). Aux deux tiers du livre, elle l'accompagne en Italie.

    Voili voilou. Ne cherchez pas plus loin. Le bouquin repose sur le récit que fait Garibaldi âgé et éploré à une vieille femme alitée. Ce qui est incohérent puisque l'histoire tourne autour du vécu d'Anita - point de vue interne donc le plus souvent - en insistant sur la frustration ressentie par la jeune femme de se voir laissée à l'arrière, tenue loin des champs de bataille dès la naissance de leur premier enfant. Tout ceci en l'absence de Garibaldi. Comment pourrait-il raconter cela? En même temps, à la fin, il est moitié question de divination, de visions de rochers avec des chèvres... Alors la crédibilité...

    Le seul passage ayant de l'intérêt, c'est peut être ce dilemme entre le rôle de mère et celui de compagne d'un célèbre guerrier. On sent bien sa culpabilité d'avoir envie de planter là les marmots pour courir à l'aventure. Ou plutôt ce serait un passage intéressant s'il ne s'étirait pas sur les 100 ou 150 dernières pages.

    Ecriture abominable, toute en ruptures, en ellipses quand il ne faudrait pas, en tournures répétitives quand on a déjà bien compris l'idée. Contrairement aux deux autres titres du pack, je n'ai pas eu le sentiment d'apprendre quoi que soit, faute de bases solides, allez, j'en prends la responsabilité. Moi et l'Italie ou l'Amérique du sud... Et l'Histoire...

    Il faut dire que je n'ai jamais eu la moindre fibre révolutionnaire... Ce thème n'éveille absolument rien chez moi et je suis aux antipodes de la moindre émotion. Les scènes sont si mal racontées, difficile de s'y projeter. Garibaldi debout sous les balles, on ne nous parle que de métaphysique, de carapace lumineuse... ça détruit tout l'effet épique. Même lorsqu'Anita enceinte jusqu'aux sourcils s'accroche à la queue d'un cheval pour traverser un torrent furieux, je ne peux réprimer un bâillement. Et ne vous fiez pas à cette phrase, on ne peut guère parler d'action dans ce roman.

    Un bon Zola me fait mille fois plus d'effet. Là, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre.

    M'enfin... je comprends qu'une bibliothécaire compatissante ait souhaité le faire sortir un peu des rayons. Pas de chance c'est tombé sur moi.

  • L'homme qui s'est taillé un royaume

    roi_kahel_monenembo.jpg Le roi de Kahel, Tierno Monénembo

    L'aventure continue... Mais l'étiquette a été bien mal choisie car il s'agit surtout de romans historiques. Ici, une biographie romancée qui prend pour cadre l'Afrique des années 1880.

    Aimé Victor Olivier, vicomte de Sanderval, est un français fortuné, issu d'une lignée d'inventeurs et d'industriels. Depuis tout petit, il ne rêve que d'une chose: partir en Afrique, au Fouta-Djalon (actuelle Guinée), se faire connaître du peuple Peul et tenter d'obtenir des terres pour fonder son propre royaume.

    Sacré bouquin... Très étrange plongée dans l'histoire coloniale, à l'opposé de ce que je pouvais attendre. Peut-être parce que nous sommes juste avant la fièvre coloniale européenne, à l'époque de la création du premier ministère des colonies. Tout ceci est très bien rendu dans le livre. Au début, Sanderval est pris pour un fou et personne ne s'occupe vraiment de ses expéditions, on lui rit au nez dans les cabinets ministériels. Quelques dizaines d'années plus tard, les enjeux économiques et politiques s'en mêlent. La région est alors convoitée aussi bien par les Français que par les Anglais. Sanderval, qui oeuvre davantage pour son compte que pour la France devient un gêneur, puis un paria et les journaux européens ne parlent plus que de son Fouta-Djalon.

    Passionnant pour qui veut découvrir l'Afrique, les Peuls, l'histoire de la colonisation.

    J'ai surtout été emballée par le personnage, un doux dingue qui n'abandonne jamais, avec des idées fixes qui semblent trop grandes pour lui et pourtant... Je trouve que ça fait rêver, un homme tout seul qui décide d'aller se creuser une petite place à lui. J'aime l'ambition et les paris un peu fous. 

    Je n'avais jamais entendu parler de lui, mais je retiendrai son nom.

    Bref, que du bon dans ce roman.

    Sauf qu'au final, l'aspect romancé est presque inexistant, ce qui peut peser, parfois. Le roi de Kahel relève davantage du livre d'histoire et n'essaie même pas de faire illusion avec son abondance de repères chronologiques, historiques, etc...

    Un livre sage, donc, qui sent la rentrée à des kilomètres!


    Ne perdons pas le fil...

    Dans le pack il y avait aussi Chirurgien de la Flibuste et Anita (en cours de lecture depuis trois semaines au moins... je n'en viendrai pas à bout sans encouragements!!)

     

  • Anniversaire Talememore! Déjà 6 mois

    Impression de plus en plus nette que mon complexe littéraire a pris un tournant. J'ai pris le temps d'y réfléchir en vacances (c'est plus facile quand je ne suis pas scotchée à jouer compulsivement sur internet) et je suis parvenue à la conclusion que mon problème ne concernait pas seulement la lecture mais aussi l'écriture, abandonnée il y a bien des années, lorsque j'ai compris que je n'aurais jamais le « déclic » et qu'aimer ne suffit pas toujours.

    Je me suis sentie assez coupable à l'ouverture de ce blog. Je trouvais ma démarche égocentrique, la lecture n'étant au fond qu'un prétexte pour parler de moi. Je suis presque née avec un clavier sous les doigts. Je n'en ai pas fait mon métier par peur d'y abîmer ma passion. Je n'ai jamais eu le contact facile. Je me sens souvent isolée. J'ai su parfois profiter de l'anonymat qu'offre internet. De sa force désinhibitrice.

    Mais je n'ai aucune vénération pour ce pouvoir là. Le sentiment d'impunité sur la toile, de même que celui de sécurité, est un leurre. Même un simple blog lecture est une porte ouverte sur ma vie privée. J'ose m'avouer que c'est aussi ce que j'aime dans ce genre d'écriture. Mais je n'en retire qu'un ersatz de plaisir.

    Chaque article terminé est un rappel: j'écris ici car il n'y a pas d'espace dans ma vie pour parler de mes lectures. Pas d'oreille pour cela.

    Très peu de temps après la naissance de ce blog, je me suis retrouvée à en discuter avec une collègue qui en connaissait l'existence, qui m'a avoué être passée sur mes pages. J'eus l'imprudence de lui dire, sans méchanceté aucune mais avec maladresse sans doute, que j'échangerais volontiers ses visites sur mon blog contre un bonjour régulier de sa part ou une conversation sur nos lectures respectives.

    Ce à quoi elle a répondu que non. Et que si je n'étais pas contente, je pouvais toujours refaire un autre blog ailleurs, et ne pas lui en communiquer l'adresse. J'ai été blessée. Pas tant de son dédain car j'ai eu le temps de l'observer, au naturel, c'est une force brute, imprévisible, spontanée qui me ressemble beaucoup. Blessée plutôt par ce renvoi au virtuel comme s'il devait, pour les filles comme moi, constituer une panacée universelle. Suffire.

    Six mois que le Dr Sound m'aide à m'interroger non seulement sur mes lectures mais aussi sur l'écriture, qui dans ma vie n'est pas ce qu'elle devrait être. Du pain sur la planche, donc, encore. Comme pour un livre, je ne connais pas la fin. Ne sais même pas laquelle souhaiter.

    . Parvenir à m'épanouir ici sans complexe mais virtuellement?

    . Ou trouver une façon d'assouvir ma passion pour la lecture, l'écriture et surtout les rencontres, les échanges, loin de mon écran et voir les pages de ce blog se refermer?

    Faut-il choisir? Comme dans la chanson, je veux tout!

    En attendant, je remercie tout ceux, anonymes ou non, ceux dont je connais le visage, ceux dont j'ignore le nom, hôtes réguliers ou de passage. Un grand merci à mes lectrices belges et canadiennes. Un petit coucou à celui ou celle qui a laissé son lien et son e-mail en chinois ou en japonais mais euh... rien compris par contre... (C'est par ici pour les traducteurs en herbe).

    Et bien sûr, un bisou à Mr Canapé, qui vient régulièrement nous déposer ses liens publicitaires!

     

    Merci à ceux qui sont là.