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Pharmacie - Page 30

  • Refaire sa vie... après la mort!

    maudit_karma_safier.jpgMaudit Karma, David Safier

    Pour la première fois sur Talememore, un compte rendu de lecture rédigé à quatre mains (et sur quatre semaines me souffle une mauvaise langue...).

    Car voyez vous, à la maison, en plus de nos lectures individuelles - parfois partagées quand un livre passe d'une PAL à une autre - nous pratiquons la lecture-duo.

    C'est à dire, très simplement, que je lis à haute voix le soir pour Amour, qui suit attentivement l'air de rien et me reprend dès que j'écorche un mot, quand le sommeil ne vient pas l'assommer dès la cinquième ligne.

    Mais avec l'habitude, j'ai trouvé tout un tas de petits trucs qui permettent de maintenir son attention, histoire de faire durer le plaisir. (Raclements de gorge, chatouilles, chasse aux moustiques imaginaires...)

    En général, ces lectures, qui s'étalent sur plusieurs mois, n'apparaissent pas sur mon petit cahier, ni sur le blog car ce sont des relectures de mes livres favoris.

    Mais pour la première fois (couple qui dure oblige) nous avons choisi un livre inédit pour nous deux!

    A cette occasion, nous tentons un billet commun bicolore.

    Amour (il faut vraiment que je te trouve un autre nom... pas facile) & Moi

     

    Extraits des travaux préparatoires

    Bon. C'est moi qui tape. Toi tu parles.

    Pourquoi pas l'inverse?

    Parce qu'à deux, j'ai plus rien à dire.

    Moi non plus…

    Hum... je sens que ça va être compliqué...

     

    C'est qui ton personnage préféré?

    Casanova.

    Pourquoi?

    Je sais pas. Il est marrant.

    Tu peux développer?

    Non.

    T'exagères!

    Et toi?

    (soupir).

     

    Tu veux pas qu'on fasse ça un autre soir? Demain? D'accord (daté du 04 août)

     

    Notre synthèse!

    Ça parle de...

    Kim Lange. Une présentatrice tv. Une égoïste, il n'y a qu'elle qui compte dans sa vie, elle va mourir jeune accidentellement et se réincarner en différents animaux. Bouddha tente de l'aider à s'améliorer au fur et à mesure.

    C'est un personnage principal assez antipathique. Il est difficile de s'identifier à elle. Je suis loin d'être une grande moralisatrice, mais je n'ai pas réussi à lui trouver de circonstances atténuantes. Elle a été nulle pendant sa vie. Limite, fourmi, c'est un cadeau comme 1ere réincarnation.

    Nos personnages secondaires préférés.

    Kim ne fait pas le roman à elle seule, bien au contraire! Dans mon top, je place Casanova. Au début (j'ai honte, mais j'avoue), j'ai cru que les notes de bas de page faisaient référence aux véritables Mémoires de Casanova... Il m'a fallu un petit temps pour m'apercevoir que c'était complètement délirant!

    Quoi? J'ai rien dit. (air innocent)(et petit sourire en coin!)

    Ouaip... ça vaut mieux.

    J'ai bien aimé Petit Couvercle, j'ai trouvé ça sympa comme appellation. Il était touchant comme gars. Casanova, sinon, aussi. Il est un peu casse-cou. Il fait des super plongeons et « pas grave si je meurs je me réincarnerai pour la 'chais pas combien de fois ».

    ça me rappelle les hamsters. Ils étaient mignons aussi.

    Faut que tu parles de l'autre, là, la Nina.

    Fais-le, je suis encore en colère! Difficile de ne pas penser à la fin et je ne veux pas trop en dire.

    C'est une amie de Kim Lange. Au début on sent qu'elle a toujours aimé Alex, elle se rapproche de lui et Kim, jalouse, essaie de s'interposer. En fourmi, en Hamster, en chien...

    Une amie? Ce n'est pas une collègue rivale? Je ne crois pas... (c'est Sound qui va chercher le livre. J'en profite pour piquer un peu le clavier^^). Page 30. En effet, c'est une ancienne amie.

    Ha! Je le savais!

    Pour la peine je vais chercher le dessert. Pas touche mon pc!

    J'ai oublié Bouddha! Il est excellent, lui, avec sa fichue lumière chaude et enveloppante! Comique de répétition. Banal mais toujours efficace.

    Notre avis.

    C'était plutôt amusant. La fin était un peu bizarre pour le coup. Je ne sais pas si on a vraiment rigolé.

    On a eu des fous rires?

    Non... pas vraiment. Plutôt des sourires.

    En même temps c'est quoi le dernier livre qui nous a fait vraiment rire?

    Des terroristes arabes!! (en coeur et en agitant les bras au dessus de la tête)*

    Pour ma part,  j'ai bien aimé,sans plus. La fin, je ne supporte pas, et ça m'énerve de ne pas pouvoir dire pourquoi sans en dévoiler trop. C'est à la fois bien et... pas moral. Même pas du point de vue de ma morale à moi, c'est dire! J'ai quand même été un peu déçue, je m'attendais à plus drôle (et je voulais valider mon challenge rubrique « rire »...encore raté).

    C'est pas avec le nouveau que ça va s'arranger. On s'ennuie, on n'en est qu'à la 20e page sur 600!

    (* Note aux spectateurs de notre débat: avant de devenir un délire récurrent entre nous, c'est une référence au personnage de Chester Pinyon, dans mon thriller préféré, L'ange du cauchemar de Jim Starlin et Daina Graziunas que j'ai fait découvrir à mon Amour lors d'une précédente lecture duo

     

    Dernier mot par Sound (qui aime avoir le dernier mot)

    C'est un peu hors sujet, mais j'ai bien aimé le passage avec le coeur qui bat. Parce que tu sais que je déteste lire les bruits, les onomatopées, et que tu as fait les « boum boum » à ma place sur plusieurs pages! Quel dévouement!

  • Mille millions de mille milliard de mille abordages!

    Chirurgien_flibuste_isaure_saint_pierre.jpgChirurgien de la Flibuste, Isaure de Saint Pierre

    Moussaillons, voici un livre qui fleure bon les embruns, la poudre à canon et l'aventure! C'est même ce mot qui était collé sur l'étiquette de mon troisième pack vacances. Le dernier malheureusement, il faudra attendre l'année prochaine et espérer un renouvellement de l'opération.

    Une photo, à nouveau, dans celui-ci, mais j'aurais pu m'en passer. Un gros plan sur la poche de jean' d'un homme, avec cartouchière à la ceinture et en bonus deux tiers d'un vilain avant-bras poilu...

    Je n'ai pas sauté d'enthousiasme en voyant les trois titres, inconnus de moi, ou en lisant les résumés, mais ce Chirurgien de la Flibuste s'est avéré plaisant, même si faute de temps, j'ai dû en hacher menu la lecture.

    L'histoire s'inspire d'un personnage réel, celui d'Alexandre Olivier Oexmelin, jeune protestant sous le règne de Louis XIV qui s'embarqua pour les Caraïbes avant de devenir chirurgien dans la « flibuste ». Il publia une Histoire des avanturiers flibustiers qui se sont signalez dans les Indes, contenant ce qu'ils ont fait de plus remarquables depuis vingt années, dans laquelle il relatait ses voyages, en y mêlant des considérations sur les moeurs des indiens, le climat, la végétation. L'auteur du Chirurgien s'en est largement inspiré, nous dit-on dans le prologue.

    Ce sont de petites choses qui m'ont séduite. D'abord l'aspect « pédagogique », (je sais, ça marche à tous les coups, me séduire est un jeu d'enfant). Ainsi j'ai appris qu'à cette époque, la distinction entre les pirates, qui oeuvrent pour leur propre compte et les corsaires, au service d'un état, n'existait pas encore.

    Ensuite, la mer me manque, c'est un fait, je dois me retenir pour ne pas repartir vadrouiller en Bretagne. J'ai pourtant été très étonnée: les combats qui envahissent assez logiquement l'intrigue, non sans quelque lassitude de ma part, sont majoritairement terrestres. Les alliances entre français et anglais pour courir sus à l'espagnol se finissant toujours d'une façon ou d'une autre par un footing marécageux au milieu des crocodiles, l'assaut d'une ville par une grand-porte mal défendue et le viol de quelques religieuses entre les mondanités habituelles: ennemis auxquels il faut « donner la gêne » (pratique fort bien décrite dans le roman, qui consiste à délier des langues en arrachant des bras. L'anatomie, c'est décidément très curieux).

    Cet Alexandre est un personnage fascinant. Au début, je pensais qu'il relaterait les choses de l'extérieur, du fait de son métier. Mais pas du tout. C'était un combattant, au même titre que les autres. Il faisait sa part d'abattage, puis rafistolait ensuite les blessés. Lui même, dans le roman, s'interroge sur ce double emploi paradoxal. Il est aussi présenté comme un précurseur en matière de droits de l'homme. Les amateurs trouveront de belles pages sur la condition des esclaves.

    « Elle dit comment les négriers l'ont traquée dans son village. Comment ils ont tué son père et violé sa mère. Ce sort lui a été épargné parce qu'une vierge vaut cher sur le marché des esclaves. »

    Le tout m'a délicieusement rappelé les romans d'aventures que je lisais plus jeune. C'est un genre que j'ai déserté (un peu comme tout le monde, non?) en vieillissant. Ah, pourtant... Le capitaine Corcoran et son tigre! Robinson Crusoé! Le comte de Monte-Christo! Et l'appel de la forêt!

    J'en m'en souviens mieux que de certains livres lus il n'y a pas deux ans!

    Je ne le fais pas souvent, parce que j'ai toujours peur de dire une bêtise, je ne suis pas douée pour les rapprochements entre divers livres, mais j'en profite pour recommander Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, par Jean de Léry. Lu pour la fac et adoré!

    Sur ce, je m'en vais voguer vers de nouvelles contrées, cap sur l'Afrique à nouveau, celle de 1880 avec Le roi de Kahel, de Tierno Monénembo. Larguez les amarres. Enfin... demain matin. Je vais relâcher dans mon lit avant.

  • Une femme glaçon... et je flirte avec le Titanic.

    Lecture dans le cadre du challenge Jonathan Coe.

    Pin – Pon . Sirène deux-tons! Pour les urgences! Car trois-tons, ce n'est pas prioritaire et un seul thon c'est pour la salade du dîner. (thon... sirène... quand vous lirez les lignes ci-dessous, vous comprendrez l'intérêt vital de mes blagues pourries).

    Les puristes parmi vous crieront au resquillage! C'est quoi ce bouquin qui grille 13 commentaires en retard pour se glisser ici moins de 24h après la fin de sa lecture?

    Les optimistes s'écriront: ce doit être un chef-d'oeuvre!
    ... heu... on en reparle en bas de page, d'accord?

    Cause pragmatique: je suis en retard sur la date. Qui n'est qu'indicative, je sais, je sais... (Sinon, Myrddin va se sentir coupable d'avoir activé mon Toc.)

    Femme_de_hasard_coe.jpgLa femme de hasard, Jonathan Coe

    Maria est une jeune fille, étudiante anglaise qui quitte le lycée pour entrer à l'université. Elle éconduit régulièrement Ronny, son malheureux soupirant et envie la vie simple de son chat.

    Maria n'est pas une joyeuse personne, c'est le moins qu'on puisse dire. Neutre et apathique devant tout, elle peine à nouer des relations sociales. Ne voit aucune raison de s'extasier, ni d'être heureuse. Et ne l'est jamais, ce qui est assez logique finalement.

    « Vous savez canaliser votre exubérance juvénile entre les berges paisibles de l'intellect, dans la contemplation passive des grandes oeuvres de l'art et de la littérature. Vous êtes placide, imperturbable. »

    Le style est remarquable, j'ai accroché tout de suite. Beaucoup d'humour. Souvent pince-sans-rire. J'ai adoré le personnage de Charlotte, la bavarde, et son obsession pour les messages transmis par le regard. Vraiment drôle. Il y a aussi cette manière d'interpeller familièrement le lecteur qui n'est pas désagréable. Cette écriture est un perpétuel jeu sur les mots ou sur les codes de la littérature.

    « Il trouvait que tu avais laissé entendre qu'il avait donné l'impression d'avoir pensé que tu étais désagréable ».

    « Des petits gestes, Maria, des petits détails qui désarment les hommes et les mettent à notre merci. Ces gestes étaient en l'occurrence, par ordre croissant d'efficacité, le battement de cils, le croisement de jambes, et la succion du pénis ».

    Un passage en particulier m'a fait réfléchir, une devinette qui parlait de l'orgueil. Je me suis aperçue que ce que je plaçais sous le terme « égoïsme » relevait souvent plutôt de l'orgueil. Dans le roman, orgueil de Maria qui ne veut pas montrer au jeune homme qu'elle l'attend. Je suis un peu comme ça aussi parfois.

    J'ai donc aimé beaucoup de choses. Mais. Mais...

    J'ai dévoré le livre en une journée, rapidement convaincue qu'il me serait impossible de le reprendre le lendemain tant la lecture sans être aucunement triste, était démoralisante.

    C'est un récit sur le bonheur. Ou l'absence de bonheur? Je ne sais pas trop... Ou sur l'incapacité au bonheur? Mais s'agit-il de nous dire que Maria est malheureuse car elle ne fait rien pour l'éviter? Je penche pour cette hypothèse, ayant personnellement des idées très arrêtées sur ce qui me rend heureuse, même quand c'est trop haut pour moi et sur la nécessité de ne jamais lâcher prise.

    Mais c'est un bouquin qui donne envie de lâcher prise, d'abandonner, de sombrer... S'agit-il alors de nous montrer que le bonheur est forcément artificiel? Que Maria n'est pas heureuse... mais consciemment? Car le romancier n'est pas tendre non plus pour les autres personnages. Leur sort semble plus enviable mais sonne si creux, si niais...

    Maria n'est pas aimée. Elle n'est pas aimable, il faut dire. Je la compare à moi. Je me dis que je ne suis quand même pas... si ennuyeuse. Si atone. On a envie de la secouer. Pourtant elle tombe amoureuse... Acte manqué. Suis-je aussi indifférente qu'elle? Aussi chiante? Aussi exigeante avec mes semblables au point de ne jamais considérer personne digne de moi?

    J'ai envie de répondre non. Pourtant, je ne suis pas plus entourée...

    On m'a dit un jour qu'il ne fallait jamais s'interroger sur le fait d'être heureux ou non.

    C'est comme pour la beauté, pensais-je alors, une question que l'on ne se pose que quand on est moche. Me suis alors sentie moche du bonheur.

    Mouaip. Au moins, je suis sûre que les autres romans ne peuvent pas être sur le même ton. Il ne survivrait plus aucun lecteur.

    ... (soupir)

    Déprimant ce bouquin.

    ...

    challenge_lecture_masques.jpgC'est là que moi, en urgence et en pleurs, je retourne lire mes conneries sur le deux-thons. Je valide pour la peine mon challenge A vos masques, « chagrin ». Je n'ai pas versé une larme à la lecture, c'est vrai, mais je suis traumatisée depuis et rien que d'y repenser ou d'en parler je fonds en larmes, alors ça compte. Point.

    Chagrin 1/2.

    Allez Jo'. Au suivant! Ce sera Une touche d'amour. Une tartine entière serait bienvenue.

  • Entre filles

    prince_charmant_hochberg.jpgCe crétin de prince charmant, Agathe Hochberg

    Hideuse couverture!!

    Pack 2, livre 2, avec le décalage, je commence à m'y perdre... En voici un qui n'a pas fait mentir son étiquette « Sourire ». Un roman chick lit comme je les aime de temps en temps. Pas le meilleur (Ahlàlà, Samantha, bonne à rien faire... Fous rires mémorables.) mais sympa quand même.

    Le seul point noir, c'est la structure du récit. A moitié échange de correspondance mail entre deux jeunes femmes trentenaires qui se sont rencontrées à un mariage et ont eu un coup de foudre amical. A moitié récit "classique" autour des divers protagonistes. Assez bordélique.

    Pas d'histoire à proprement parler, plutôt deux tranches de vie, celle d'Ariane, mariée, heureuse peut-être, avec un mari grand voyageur qui la laisse relativement libre et celle de Justine, américaine célibataire.

    En bon exemple de littérature de fille, c'est l'occasion pour l'auteur de croquer avec humour les petits travers féminins, les espoirs, les déceptions. Les histoires de mecs, de copines... Et blablabla. Voilà pour les filles.

    D'autres plaisirs pour moi!

    D'abord l'humour, qui touche une corde sensible: j'ai un faible pour les histoires de frigo.

    « Je réussis à sombrer en me demandant pourquoi il y a une lumière dans les frigos mais pas dans les congélateurs ».

    Profond, non? ça me plonge dans des abîmes de joyeuses réflexions... Si, vraiment. Je craque pour les questions débiles comme celles-ci.

    Et puis, il y a les pages étymologie, comme celle-ci, sur le prénom Ariane:

    « P.S. Mon nom signifie  « montagne blanche ». J'en conclus que:

    a. : c'est normal que mon chemin soit plein d'obstacles;

    b. : je devrais peut-être réessayer le ski;

    c. : Je ne devrais jamais hésiter à commander un supplément Chantilly »

     

    J'ai aimé aussi les moments plus sérieux, ceux qui ont trait à la construction d'une amitié. Les premiers messages, la fébrilité, la joie de s'écrire. Le sentiment de se connaître si bien et si rapidement. L'impatience de retourner au clavier.

    « C'est comme mes rencards : quand j'y vais maintenant je passe la moitié du temps à me demander comment je vais te décrire la soirée. »

    La retenue devant le caractère « virtuel » (elles ne se sont pas revues depuis le mariage). Le trac au moment du rendez-vous de ne plus savoir quoi se dire, après...

    C'était tellement intense et bien décrit, la façon dont Ariane et Justine se prennent d'affection qu'à un moment, perplexe, je me suis demandée si elles n'allaient pas finir ensemble. Mais non. Il est vrai qu'amour et amitié, comme le roman le souligne, sont deux sentiments qu'il est parfois difficile (et inutile?) de distinguer.

    Enfin, quelques réflexions sur les relations de couple sonnaient assez justes.

    J'ai retenu celle-ci - qui n'était pas la plus percutante.

    « Si je reste sur la route que j'ai choisie, aucun début ne m'attend ».

    Je conseille! Comme je conseille n'importe quel roman léger de ce genre, au moins une fois par an. En lecture comme en amour, on ne peut pas être toujours sérieuse, sous peine de vieillir prématurément, d'ennui et de regret.

    A nos amours!

  • Dis, chéri, tu me trouves grosse?

    J'ai remis ça! Mon second pack vacances! (pour ceux qui ne suivent pas tssss.... c'est ici que ça s'explique) .

    Pas de kamikazerie cette fois, du solide, avec un paquet intitulé « Sourire ». Une occasion rêvée de faire avancer, pensais-je, ce fichu challenge « A vos masques » qui est au point mort.

    Pas de photo dans celui-ci, quelle déception! Quoi qu'il en soit, j'étais bien décidée à lire le tout en moins d'une semaine pour aller en chercher un dernier avant la fin des prêts au 31 juillet. (C'est fait! « Aventure »).

    Dans le paquet, quatre livres, (dont un déjà lu) et aucun coup de coeur. On attaque quand même?

     

    mysterieuses_grossesses_revault.jpgMystérieuses grossesses dans un petit village de la Sarthe, Jean-Yves Revault

    En cherchant un visuel pour le blog, je viens de m'apercevoir que ce livre se décline en versions « locales » : … petit village de l'Anjou, ...petit village de Vendée. Mais le texte semble identique.

    C'est bâti sous forme d'enquête.

    « Le premier polar sans morts... ce serait même plutôt l'inverse ! »

    Années 50. Le médecin du village tente de comprendre pourquoi toutes les femmes pubères de la ville sont enceintes... du même jour!

    Y compris les très jeunes, les célibataires, les vieilles moches. Et celles que leurs maris n'approchent plus guère qu'au 14 juillet.

    C'est écrit pour être drôle... La vieille bagnole personnifiée. Les relations du doc' avec le curé du coin - très pragmatique ce curé pas très catholique. Quelques histoires de sous-vêtements.

    J'ai souri, j'avoue. Mais pas plus. Roman très court. Bon moment. Bonne lecture à ceux qui se laisseront tenter!