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ce crétin de prince charmant

  • Entre filles

    prince_charmant_hochberg.jpgCe crétin de prince charmant, Agathe Hochberg

    Hideuse couverture!!

    Pack 2, livre 2, avec le décalage, je commence à m'y perdre... En voici un qui n'a pas fait mentir son étiquette « Sourire ». Un roman chick lit comme je les aime de temps en temps. Pas le meilleur (Ahlàlà, Samantha, bonne à rien faire... Fous rires mémorables.) mais sympa quand même.

    Le seul point noir, c'est la structure du récit. A moitié échange de correspondance mail entre deux jeunes femmes trentenaires qui se sont rencontrées à un mariage et ont eu un coup de foudre amical. A moitié récit "classique" autour des divers protagonistes. Assez bordélique.

    Pas d'histoire à proprement parler, plutôt deux tranches de vie, celle d'Ariane, mariée, heureuse peut-être, avec un mari grand voyageur qui la laisse relativement libre et celle de Justine, américaine célibataire.

    En bon exemple de littérature de fille, c'est l'occasion pour l'auteur de croquer avec humour les petits travers féminins, les espoirs, les déceptions. Les histoires de mecs, de copines... Et blablabla. Voilà pour les filles.

    D'autres plaisirs pour moi!

    D'abord l'humour, qui touche une corde sensible: j'ai un faible pour les histoires de frigo.

    « Je réussis à sombrer en me demandant pourquoi il y a une lumière dans les frigos mais pas dans les congélateurs ».

    Profond, non? ça me plonge dans des abîmes de joyeuses réflexions... Si, vraiment. Je craque pour les questions débiles comme celles-ci.

    Et puis, il y a les pages étymologie, comme celle-ci, sur le prénom Ariane:

    « P.S. Mon nom signifie  « montagne blanche ». J'en conclus que:

    a. : c'est normal que mon chemin soit plein d'obstacles;

    b. : je devrais peut-être réessayer le ski;

    c. : Je ne devrais jamais hésiter à commander un supplément Chantilly »

     

    J'ai aimé aussi les moments plus sérieux, ceux qui ont trait à la construction d'une amitié. Les premiers messages, la fébrilité, la joie de s'écrire. Le sentiment de se connaître si bien et si rapidement. L'impatience de retourner au clavier.

    « C'est comme mes rencards : quand j'y vais maintenant je passe la moitié du temps à me demander comment je vais te décrire la soirée. »

    La retenue devant le caractère « virtuel » (elles ne se sont pas revues depuis le mariage). Le trac au moment du rendez-vous de ne plus savoir quoi se dire, après...

    C'était tellement intense et bien décrit, la façon dont Ariane et Justine se prennent d'affection qu'à un moment, perplexe, je me suis demandée si elles n'allaient pas finir ensemble. Mais non. Il est vrai qu'amour et amitié, comme le roman le souligne, sont deux sentiments qu'il est parfois difficile (et inutile?) de distinguer.

    Enfin, quelques réflexions sur les relations de couple sonnaient assez justes.

    J'ai retenu celle-ci - qui n'était pas la plus percutante.

    « Si je reste sur la route que j'ai choisie, aucun début ne m'attend ».

    Je conseille! Comme je conseille n'importe quel roman léger de ce genre, au moins une fois par an. En lecture comme en amour, on ne peut pas être toujours sérieuse, sous peine de vieillir prématurément, d'ennui et de regret.

    A nos amours!

    Lien permanent Catégories : Pharmacie 5 commentaires