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chien

  • En bref

    dog_s_tale_twain.jpgA dog's tale, Mark Twain

    Avis chrono'

    Une nouvelle, par le celèbre auteur de Tom Sawyer (que de bons souvenirs!) dont la narratrice n'est autre qu'une chienne. L'écriture est magnifique, on dévore l'histoire en deux bouchées et si l'on devine peu à peu la chute, elle n'en est pas moins très émouvante. A ne pas manquer. Existe sûrement en français...


    extenso.jpg"My father was a St. Bernard, my mother was a collie, but I am a Presbyterian."

    Ainsi débute cette nouvelle, et l'ensemble du texte sera sur le même ton, subtil et drôle. Première originalité, le récit est fait par un personnage inattendu, une chienne. Les premières pages nous décrivent sa jeunesse, sous l'influence d'une mère sage et curieuse, qui glâne auprès des humains le plus de mots nouveaux et savants possibles, pour les ressortir en société canine (avec plus ou moins de pertinence...) et faire ainsi son petit effet.

    Toute imprégnée des valeurs maternelles, la jeune chienne est alors placée dans une nouvelle famille et le seconde partie du récit commence. La tonalité sera très différente, pour terminer sur un passage très émouvant, qui découle logiquement de tout ce qui précède, de la psychologie des personnages, comme il se doit à mon sens dans une nouvelle bien construite.

    On ne peut pas réellement parler de chute, néanmoins j'ai été assez surprise de l'intensité de cette histoire, véritable plaidoyer en faveur de l'animal et beau morceau de littérature, ce qui ne gâche rien.

    Si ce n'est pas assez clair, je me répète: lisez-la, elle est courte, efficace, tout public.


    J'en ai terminé avec les lectures en anglais, pour le moment.

    Prochain épisode: un machin sorti de nulle part dont peu d'entre vous, je suppose, auront entendu parler... Vous relevez le pari?


    EDIT: Anou, toujours aussi efficace vient de me communiquer un lien vers la nouvelle intégrale, en français, qui s'intitule (que c'est moche) L'histoire d'une chienne.


  • Refaire sa vie... après la mort!

    maudit_karma_safier.jpgMaudit Karma, David Safier

    Pour la première fois sur Talememore, un compte rendu de lecture rédigé à quatre mains (et sur quatre semaines me souffle une mauvaise langue...).

    Car voyez vous, à la maison, en plus de nos lectures individuelles - parfois partagées quand un livre passe d'une PAL à une autre - nous pratiquons la lecture-duo.

    C'est à dire, très simplement, que je lis à haute voix le soir pour Amour, qui suit attentivement l'air de rien et me reprend dès que j'écorche un mot, quand le sommeil ne vient pas l'assommer dès la cinquième ligne.

    Mais avec l'habitude, j'ai trouvé tout un tas de petits trucs qui permettent de maintenir son attention, histoire de faire durer le plaisir. (Raclements de gorge, chatouilles, chasse aux moustiques imaginaires...)

    En général, ces lectures, qui s'étalent sur plusieurs mois, n'apparaissent pas sur mon petit cahier, ni sur le blog car ce sont des relectures de mes livres favoris.

    Mais pour la première fois (couple qui dure oblige) nous avons choisi un livre inédit pour nous deux!

    A cette occasion, nous tentons un billet commun bicolore.

    Amour (il faut vraiment que je te trouve un autre nom... pas facile) & Moi

     

    Extraits des travaux préparatoires

    Bon. C'est moi qui tape. Toi tu parles.

    Pourquoi pas l'inverse?

    Parce qu'à deux, j'ai plus rien à dire.

    Moi non plus…

    Hum... je sens que ça va être compliqué...

     

    C'est qui ton personnage préféré?

    Casanova.

    Pourquoi?

    Je sais pas. Il est marrant.

    Tu peux développer?

    Non.

    T'exagères!

    Et toi?

    (soupir).

     

    Tu veux pas qu'on fasse ça un autre soir? Demain? D'accord (daté du 04 août)

     

    Notre synthèse!

    Ça parle de...

    Kim Lange. Une présentatrice tv. Une égoïste, il n'y a qu'elle qui compte dans sa vie, elle va mourir jeune accidentellement et se réincarner en différents animaux. Bouddha tente de l'aider à s'améliorer au fur et à mesure.

    C'est un personnage principal assez antipathique. Il est difficile de s'identifier à elle. Je suis loin d'être une grande moralisatrice, mais je n'ai pas réussi à lui trouver de circonstances atténuantes. Elle a été nulle pendant sa vie. Limite, fourmi, c'est un cadeau comme 1ere réincarnation.

    Nos personnages secondaires préférés.

    Kim ne fait pas le roman à elle seule, bien au contraire! Dans mon top, je place Casanova. Au début (j'ai honte, mais j'avoue), j'ai cru que les notes de bas de page faisaient référence aux véritables Mémoires de Casanova... Il m'a fallu un petit temps pour m'apercevoir que c'était complètement délirant!

    Quoi? J'ai rien dit. (air innocent)(et petit sourire en coin!)

    Ouaip... ça vaut mieux.

    J'ai bien aimé Petit Couvercle, j'ai trouvé ça sympa comme appellation. Il était touchant comme gars. Casanova, sinon, aussi. Il est un peu casse-cou. Il fait des super plongeons et « pas grave si je meurs je me réincarnerai pour la 'chais pas combien de fois ».

    ça me rappelle les hamsters. Ils étaient mignons aussi.

    Faut que tu parles de l'autre, là, la Nina.

    Fais-le, je suis encore en colère! Difficile de ne pas penser à la fin et je ne veux pas trop en dire.

    C'est une amie de Kim Lange. Au début on sent qu'elle a toujours aimé Alex, elle se rapproche de lui et Kim, jalouse, essaie de s'interposer. En fourmi, en Hamster, en chien...

    Une amie? Ce n'est pas une collègue rivale? Je ne crois pas... (c'est Sound qui va chercher le livre. J'en profite pour piquer un peu le clavier^^). Page 30. En effet, c'est une ancienne amie.

    Ha! Je le savais!

    Pour la peine je vais chercher le dessert. Pas touche mon pc!

    J'ai oublié Bouddha! Il est excellent, lui, avec sa fichue lumière chaude et enveloppante! Comique de répétition. Banal mais toujours efficace.

    Notre avis.

    C'était plutôt amusant. La fin était un peu bizarre pour le coup. Je ne sais pas si on a vraiment rigolé.

    On a eu des fous rires?

    Non... pas vraiment. Plutôt des sourires.

    En même temps c'est quoi le dernier livre qui nous a fait vraiment rire?

    Des terroristes arabes!! (en coeur et en agitant les bras au dessus de la tête)*

    Pour ma part,  j'ai bien aimé,sans plus. La fin, je ne supporte pas, et ça m'énerve de ne pas pouvoir dire pourquoi sans en dévoiler trop. C'est à la fois bien et... pas moral. Même pas du point de vue de ma morale à moi, c'est dire! J'ai quand même été un peu déçue, je m'attendais à plus drôle (et je voulais valider mon challenge rubrique « rire »...encore raté).

    C'est pas avec le nouveau que ça va s'arranger. On s'ennuie, on n'en est qu'à la 20e page sur 600!

    (* Note aux spectateurs de notre débat: avant de devenir un délire récurrent entre nous, c'est une référence au personnage de Chester Pinyon, dans mon thriller préféré, L'ange du cauchemar de Jim Starlin et Daina Graziunas que j'ai fait découvrir à mon Amour lors d'une précédente lecture duo

     

    Dernier mot par Sound (qui aime avoir le dernier mot)

    C'est un peu hors sujet, mais j'ai bien aimé le passage avec le coeur qui bat. Parce que tu sais que je déteste lire les bruits, les onomatopées, et que tu as fait les « boum boum » à ma place sur plusieurs pages! Quel dévouement!

  • Cujo à toutes jambes!

    Cujo_Stephen_King.jpg

    Cujo, Stephen King

    Dans le cadre du challenge proposé par Neph, retrouvailles (timides au début), avec Stephen King, qui a beaucoup marqué mon adolescence. Mon « choix », si l'on peut dire, s'est porté sur Cujo car c'était le seul des titres disponibles à la médiathèque que je ne connaissais pas encore.

    Rien à voir avec ce que j'attendais du titre (pas grand chose, à vrai dire). Et tout à voir avec mes souvenirs de cet auteur: des débuts très très lents, une mise en place méticuleuse, qui laisse deviner toute la suite sans pour autant nous gâcher le suspense. Comment fait-il cela? Aucune idée.

    Quelques familles dans l'état du Maine. Je n'irai pas jusqu'à dire « vie banale ». Je suis toujours un peu mal à l'aise face aux personnages peints par King. Des hommes rustres et brutaux qui battent leur femme résignée et sont incapables de leur donner du plaisir ou simplement un peu d'amour. Je trouve que chez lui, tout ce qui a trait à la sexualité est toujours malsain ou inquiétant. Mais je suis loin d'être une experte, mes souvenirs me trompent peut-être.

    Dans Cujo, deux familles principales. Dona et Vic, dont le couple subit quelques remous. Et les Cambers, heureux propriétaires de Cujo, un énorme et inoffensif Saint-Bernard qui, un jour, attrape la rage.

    Toute la tragédie est là, il n'y a plus qu'à laisser dérouler comme dirait un auteur que j'affectionne.

    Le tout extrêmement plausible, c'est sans doute là que réside l'horreur, même si ce n'est pas exactement ce que j'ai ressenti à la lecture. Du suspense, oui, mais pas de terreur. Un chien, même malade, reste un chien. J'aime les chiens.

    Un peu de surnaturel mais pas trop. Une pincée de rêves prémonitoires, de troublantes coïncidences...

    Challenge_king.jpg

    Je pensais valider une partie de mon challenge A vos Masques, mais finalement, non. Je n'ai pas eu peur, j'ai simplement été très très tendue, tenue en haleine, au point de ne pas pouvoir lâcher le livre alors que les heures dévolues au sommeil défilaient sur mon réveil. Mais quand j'ai éteint vers 2h, une fois la dernière page tournée, je n'ai pas eu de mal à m'endormir.

    Je pense que je peux faire mieux côté peur, mais j'ai aimé Cujo!

    Qui ne compte donc que pour le challenge Stephen King. Je vais tâcher de voir le film rapidement.

    Un bon site: Club Stephen King