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science fiction

  • Service consumateur

    fahrenheit 451,bradbury,je sais jamais où mettre les h,je retiens jamais la bonne température,341,421,531... pfff,c'est déjà la guerre avec c'era je me fais engueuler et l'articl,au secours!,lecture commune organisée par felina,science fiction,pouvoir de la littératureFahrenheit 451, Ray Bradbury

    Avis chrono'

    Un livre qui m'attendait depuis si longtemps! Ce n'est pas une déception, mais je n'en retire pas le plaisir auquel je m'attendais, venant d'une oeuvre si célèbre qui défend la culture. Le rythme du récit m'a semblé trop lent au départ, trop rapide à la fin.


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  • Une cassette à la mer

    0.4,ne cherchez pas le titre il est là ce sont des chiffres,de quoi vexer les purs littéraires,science fiction,notre monde vu du futur,kyle sans le x et sans le y0.4, Mike A. Lancaster

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    Avis chrono'

    Un roman "une bouchée" à la fois S.F. et jeunesse, qu'il doit être difficile de ne pas voir en librairie, tant la couverture irisée irrite les yeux. L'ensemble tient en haleine, la fin ne deçoit pas. Plutôt réussi à condition de ne pas attendre trop de l'écriture elle-même.

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    Une découverte brève mais sympa avec ce mince roman, grâce auquel je célèbre mon retour à la lecture de fictions ( ce que je lisais avant est classé secret défense pour l'instant, inutile de m'interroger, je ne dirai rien) dans un genre qui n'a pourtant pas ma préférence: la science-fiction.

    Kyle, adolescent - comme il se doit dans un roman pour ado - et son ex-petite-amie-mais-c'est-un-peu-compliqué se portent volontaires avec deux autres personnes pour servir de cobayes dans un numéro d'hypnose. Quand ils ouvrent les yeux, tout est figé autour d'eux, comme si le monde s'était arrété. Quelques instant plus tard, la vie reprend son cours... mais plus rien n'est comme avant.

    La trame est simple, sans trop d'originalité, mais je dois l'avouer, diablement efficace. Je n'ai pas eu envie de lâcher le livre avant de savoir le fin mot de ce mystère...  Même si le plus gros se laisse deviner avant le dénouement, j'ai pourtant eu le sentiment d'être surprise à la fin.

    Seul gros point négatif, la structure très artificielle du roman. En effet, le récit est présenté comme un témoignage, hérité du passé sur de vieilles K7 (cassette: pour les jeunes générations, consulter un dictionnaire c'est à dire wikipédia). Ainsi, les chapitres se nomment "Cassette 1 - Face A" puis "Face B" etc. ce qui n'est pas encore trop grave et se justifie.
    Mais chaque fin de chapitre est coupée, soi-disant parce que celui qui a réalisé l'enregistrement ne savait pas qu'il y avait un blanc à la fin... Bon... Ok... ça c'est juste maladroit. Mais ce qui est pénible, c'est que cette grosse ficelle ne sert strictement à rien. Il pourrait y avoir dans ces interruptions quelque chose d'essentiel à l'histoire. Un blanc qui tient en haleine et qu'il faudra combler ensuite. Mais non, rien... C'est purement artificiel comme procédé, donc, décevant.

    Je sais, je suis exigeante... Surtout que j'ai aimé le roman. Mais je ne vois pas pourquoi la littérature jeunesse devrait être jugée avec plus d'indulgence qu'une autre. Au contraire, même.

    Quant aux petits passages "encyclopédiques", destinés à éclairer les lecteurs du futur sur des réalités de notre monde telles que les émissions de télé-réalité, Coldplay, certaines de nos expressions métaphoriques... oui, oui, c'est rigolo. Parfois encore maladroit, mais souvent fait avec humour.

    Voilà. Qu'ajouter? Que je le conseille aux ados et pourquoi pas aux plus grands qui veulent se faire plaisir. Je ne vous garantis pas un coup de coeur mais il faudrait être bégueule (tiens, j'en connais deux trois qui...) pour ne pas du tout aimer.

     

    Un grand merci aux Editions Nathan et à Livraddict pour ce partenariat!

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  • Crotte d'Ubik

    (Mes excuses. Suis en panne d'humour et de titres)

    Longue vie aux rappels automatiques, un peu plus et j'oubliais ma participation à la lecture commune!

    Mais que voulez-vous, j'étais plongée dans un texte, qui n'est pas un roman mais un document méthodologique, que je ne peux qu'aimer puisque qu'il me rejoint sur cette certitude: on ne travaille bien que dans l'urgence! Au diable les plannings, les prévisions et anticipations... Venant d'un éminent spécialiste je trouve ça délicieux!

    Et juste à ce moment... bip bip... Rappel, « merc 8 sept, LC Ubik ».

    Quelle coïncidence! Travaux pratiques, écrire un article dans l'urgence.

    Un coup d'œil sur le forum et je m'aperçois que la moitié de mes camarades a déjà rendu sa copie. Promis, je ne triche pas, j'irai lire tout à l'heure!

    Ubik_dick.jpgUbik, Philip K. Dick

    Roman de science-fiction, genre que je pratique fort peu, qui porte lourdement, (dans mon imagination!), son bon demi-siècle, relégué au rôle du vieux papy, de l'ancêtre. Avant que ne déboulent les vampires aux torses luisants, les jeunes magiciens à lunettes et autres créatures poilues et baveuses de la fantasy, qui remplissent les étagères des librairies.

    Je digresse, mais c'est pour la bonne cause! Joyeux Anniversaire à Livraddict (dont vous êtes presque tous membres) qui fête aujourd'hui sa première année!

    Le troisième Livraddict mag traitait justement de la Fantasy. Il connaît déjà un énorme succès : c'est par ici! 

    Ma lecture d'Ubik date un peu... beaucoup en fait. Elle fait partie de ma douzaine d'articles en retard! Sur le coup, j'étais satisfaite. Bonne note dans le classeur jaune. Mais avec le recul, beaucoup moins...

    Je retarde le moment du résumé! C'est bien trop difficile... Des entreprises futuristes, l'une qui fournit des « psis », capables de pénétrer dans les pensées pour les espionner, l'autre, concurrente, qui propose à ses clients de les protéger des « psis ».

    Dans cette dernière, dirigée par Runciter, Joe Chip, le (anti) héros est employé. C'est plus ou moins un raté. Il n'a plus un rond. Or, dans ce monde, tout est payant. Pas moyen d'ouvrir une porte, prendre une douche ou activer sa propre cafetière sans glisser une pièce dans une machine. Capitalisme enragé.

    A partir de là, ça devient compliqué. Il y a Runciter, le patron, qui consulte sa femme morte, maintenue en « semi-vie ». Puis il meurt lui-même et des trucs se mettent à apparaître, des gens à mourir ratatinés et momifiés en accéléré... Puis les objets se mettent à régresser dans le temps et Joe part en quête de l'Ubik, produit magique anti-corrosion temporelle... Ou quelque chose comme ça, je sais pas trop... Une histoire de publicités, d'anachronismes... Il y a aussi les différentes « réalités »...

    Ubik est considéré comme un chef d'œuvre de la science fiction, un incontournable.

    Force m'est de constater qu'en effet, je n'ai pas su contourner. J'ai foncé droit dans le mur et il me semble n'avoir absolument rien compris... C'est désagréable!

    En partie volontaire, je suppose, de la part de l'auteur mais quelque chose me dit qu'une illumination finale devait jaillir chez le lecteur lambda. Je suis restée dans le brouillard complet!

    Allons donc faire un tour chez les autres participants à cette lecture commune, je les sens plus habitués, déjà, à la SF et plus enthousiastes!

    Taliesin: J'ai honte. Non seulement il a tout compris à chaque relecture, mais il n'a modestement pas dit que Dick était un Dieu.

    Mr Zombi: ouf, il envisage qu'une fin si ouverte puisse en "rebuter certains". Mais lui aussi, il adore... Un truc de mec?

    El Jc: Tout est dit. Et je comprends en le lisant pourquoi je n'ai pas accroché. C'est trop pour moi.

    Lalou: Tiens, non, sur les filles ça marche aussi...

    Fattorius: Perplexe, mais avec une argumentation bien supérieure à la mienne!

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  • Tu baves, mamour? Ah non, pardon, c'est ton oreille.

    lamaisonenragee.jpg

     La maison enragée, Richard Matheson

    La maison enragée est un recueil de sept nouvelles publiées dans les années 50.

    L'américain Richard Matheson (Auteur de nombreuses nouvelles, et de romans dont Je suis une légende, adapté plusieurs fois au cinéma, dont très récemment avec W. Smith), y navigue entre fantastique et science-fiction.

     

    . Quand le veilleur s'endort:

    En l'an 3850, les rues sont presque désertes, les hommes réduits à l'état de larves molles. Pour en tirer quelques minutes d'activité, des médecins procèdent à de mystérieuses injections qui font rêver.

    . L'habit fait l'homme:

    Le narrateur, qui s'est éclipsé sur une terrasse lors d'une soirée, doit subir les élucubrations d'un convive ivre qui déclare avoir été témoin d'un phénomène extraordinaire: un homme aurait vu sa personnalité peu à peu dissoute et dévorée par son costume devenu vivant.

    . La chose:

    Dans un futur amélioré, sans maladie (et sans vaisselle à faire), mais tristement aseptisé, quelques familles tentent de transmettre à leurs enfants la mémoire d'une époque révolue en allant clandestinement contempler « la chose ».

    . Avis à la population:

    Un écrivain s'aperçoit un jour que les actualités ressemblent étrangement aux brouillons de science-fiction qui dorment dans ses tiroirs et s'inquiète d'une possible invasion extra-terrestre.

    . Mamour:

    Ou comment devenir fou sous les assauts incessants d'une logeuse extra-terrestre poisseuse, baveuse, gluante et difforme, tombée amoureuse de vous et capable pour votre plus grand malheur d'envahir au sens propre vos pensées.

    . La maison enragée:

    Un professeur aigri, écrivain raté bourré de regrets laisse sa colère envahir sa vie, tandis que tout semble se liguer contre lui: sa femme excédée le quitte, il passe son temps à se couper, se cogner, se prendre les pieds dans les tapis... Cercle vicieux de la frustration, qui se referme petit à petit sur lui.

    . Une résidence de haut-vol:

    Le narrateur, écrivain (encore), se moque gentiment de sa femme qui lit trop de fictions et se fait des films au sujet du gardien de l'immeuble qui aurait trois yeux et de portes secrètes dissimulées dans la cave, tout cela parce que le loyer est vraiment vraiment trop modeste pour être honnête.

     

    Mon avis

    Assez de variété pour que chacun trouve son bonheur.

    Les amateurs de science-fiction se pencheront sur ces mondes futurs peu enviables, peuplés de créatures déplaisantes.

    Ceux qui comme moi préfèrent l'intrusion fantastique dans des cadres plus réalistes se tourneront vers les autres nouvelles et s'attacheront (ou non!) aux personnages masculins souvent ratés, frustrés ou malmenés. Mais pour être équitable, signalons que les femmes n'en mènent pas large non plus, nunuches ou fades (La chose), réduites à des objets de fantasmes (Quand le veilleur s'endort), vamps monstrueuses, pleurnichardes...

    Quelques procédés adroits pour tenir le lecteur en haleine, le mettre sur la piste ou le surprendre, comme le choix de l'énonciation dans Quand le veilleur s'endort.

    Ma préférence ira à Mamour, malgré (ou pour...) sa peinture de la femme-sangsue cauchemardesque, collante au possible dont on ne peut se débarrasser.

    L'habit fait l'homme et Une résidence de haut-vol me conviennent aussi, avec leurs chutes originales qui arrivent presque à me surprendre!

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