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Morgue - Page 13

  • La fuite des cerveaux

    gavalda, roman, echappée belleL'échappée belle, Anna Gavalda

    Avis (super) chrono'

    J'ai bien aimé la page 111.


    ô égoïsme, quand tu nous tiens! Pensez-vous que j'aie eu le moindre scrupule à arracher Amour à sa lecture des Nouvelles orientales de Yourcenar (que je n'ai jamais lues moi-même) pour lui proposer de partager avec moi un roman d'Anna Gavalda?

    Il aurait été dommage de manquer ce grand moment de littérature! Attention, je vous arrête tout de suite, je ne suis pas anti-gavaldienne par principe. J'ai même beaucoup apprécié la Consolante.

    Mais là, non... pas possible! Livre minuscule. C'est tout à son honneur. C'est louable de savoir s'arrêter quand on a fait le tour d'un sujet.

    A savoir: une famille. La narratrice, quelques frères, une belle-soeur coincée et pénible. Un mariage auquel on se rend par obligation. Et puis non, finalement, on fait le mur et on part rejoindre un autre frangin à la campagne en plantant là la noce.

    Le problème, c'est que... c'est tout. Il ne se passe rien. Si ce n'est, ici, à la maison, de bonnes tranches de rigolade à la lecture de certaines tournures absurdes.

    Et ces énumérations!! Toutes les 15 pages, une énumération de trucs ou de machins, sur 1 ou 2 pages!

    Les personnages sont gentils. Mais d'une fadeur et d'une transparence qui confine à la désintégration absolue.

    J'ai fini par lire en accéléré. Excellent exercice de diction.

    Bon. On a fait le tour? Quelqu'un a encore une question ou je passe à autre chose?

     

    J'ai quand même bien aimé la page 111. Sans dec'.

     

    Ce livre pour...?

    Un maniaque des chiffres symboliques? Comme le 111 par exemple. Ce ne sont que des "1". Mais il n'est pas premier pour autant: divisé par trois, il donne 37. Numéro du département d'Indre et Loire.

    Au carré, 12321, rigolo non?

    Et sa racine est quelque part entre 10 et ... 11!

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  • Mortel maestro

    nains_mort_jonathan_coe.jpgLes nains de la mort, Jonathan Coe

    Avis Chrono'

    Un roman placé sous le signe de la musique, ce qui déjà m'a rendu méfiante. Je n'y ai pas reconnu l'humour ni l'atmosphère des précédents romans de Coe. Je n'y ai pas trouvé mon compte, pour dire cela franchement. Passons.


    Lecteur, vous qui connaissez mon extrême délicatesse,  vous savez combien j'ai scrupule à vous faire perdre votre temps avec de mauvais livres. Vous vous attendez donc à ce que je vous entretienne de façon autrement profitable d'un évènement de mon quotidien, de la culture d'un nouveau légume, de l'art de refaire une toiture. Je sais que vous rêvez de savoir ce que je fais, où je suis...

    Mais je ne peux pas, mes amis, je dois taire cette information de peur que, me sachant dans la région, mes adorateurs ne me réclament ici et là. Ne pouvant fournir à tous, je préfère n'être à aucun. Je serais fâchée de causer une peine inutile aux modestes gens qui voudraient me voir et ne pourront accèder à cet honneur.

    Ce serait sadique, non?

    Guidée par ce sage conseil de mon gourou 2010 "Ta vie, on s'en fout", j'en suis réduite à vous faire sagement le résumé de l'ouvrage:

    William est musicien. William n'hésite pas à copier sur les pages du roman des petits bouts de partitions, tss, honni soit-il, et à utiliser des termes techniques... William ne sait pas qu'il s'aliène à ce moment une lectrice pleine de bonne volonté mais tout juste capable de différencier un piano d'une trompette (à l'oeil... parce qu'à l'oreille, c'est déjà plus difficile).

    William est fortuitement témoin d'un meurtre sauvage: deux nains qui écrabouillent la tête d'un gars.

    Suite à cela, le courageux William part en courant et en profite pour nous entretenir sur deux cents pages de ses déboires amoureux, de ses déboires professionnels, de ses déboires... de William!

    1241564902.jpgWilliam n'a pas la chance de connaître mon gourou, cuvée 2010. William, ai-je eu envie de lui susurrer tendrement à l'oreille... "ta vie, on s'en f..."

    J'attendais tout de même, bouleversée par ce suspense ménagé avec tant d'habileté, de connaître les raisons de cet assassinat. La fin se tient. Commencez donc par là si l'ouvrage passe par chez vous.

    J'ai bien retrouvé l'espèce de grincement de dents déjà identifié dans Une femme de hasard (coup de poing) et dans Une touche d'amour (coup de coeur), mais celui-ci est un mauvais coup, je n'en démordrai pas.

    Son monde est triste, mais sans la grandeur de Maria, sans la dérision, surtout, surtout... Tout passe, avec un peu d'humour.

    J'espère avoir plus de chance en 2011, la 4e escale du challenge sera Testament à l'anglaise.

     

    Demain, un bilan, pour respecter la tradition. Et un p'tit bêtisier pour achever l'année!

    Bonnes courses, bon appétit, bonnes fêtes!

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  • Un ange passe... mais ne s'attarde guère

    Heure_ange_anne_rice.jpgL'heure de l'ange, Anne Rice

    Avis chrono'

    J'attends encore l'ange... Semblerait qu'il m'ait posé un lapin. Le petit fond historico-religieux est gentil. Sinon la couverture... Noire et sobre, très à la mode. Et puis c'est écrit gros, ça ne fait pas mal aux yeux.


    Lecture issue de vos votes sur la P.A.L.éatoire, je vous le rappelle... Non, je ne fais pas de reproche. Il était déjà sur mon étagère. Avec sa couverture noire et son aile d'ange, son titre racoleur, je m'attendais à une sorte de Twilight version ailée. C'est pire. Même pas drôle.

    J'ai commencé par grignoter les pages, cinq par cinq, le soir avant de sombrer dans le sommeil.

    Un tueur, qui aime les églises. Il tue, mais avec compassion, il aime son mystérieux commanditaire et exécute sa tâche sans joie. Il aime le calme, jouer du luth et la suite nuptiale du Mission Inn.

    Page cinquante. Pour le portrait psychologique, nous sommes servis. Resservis. Stop là, vraiment je n'en peux plus... Est-il possible de zapper les entrées et de passer au plat de résistance?

    Page cent. Arrivée de l'ange annoncé sur la couverture... Mais vraiment, non, il ne veut pas déranger, il ne fait que passer, inutile de lui mettre un couvert. Il ne s'attarde qu'une cinquantaine de pages supplémentaires, le temps de nous raconter toute l'enfance de Tobby et croyez moi il part de loin et il entre dans les détails... J'ai terminé Wilt depuis quelques jours, je n'ai donc plus que ça à me mettre sous la dent, qui grince, qui grince...

    L'ange a terminé de raconter au héros sa vie, comme s'il ne la connaissait pas déjà. Je n'ai pu résister, un soir, à l'envie de glisser un oeil par dessus le rebord droit de la page, en douce, pour accrocher quelques mots du résumé. Les dernières lignes, tant qu'à faire, parce que si c'est pour entendre encore une fois parler de l'enfance de Toby... Je lis "se retrouve au Moyen Age, où il doit aider une famille juive accusée de meutres rituels."

    Il me reste alors cent dix pages! Avec ma veine, me dis-je, je suis encore tombée sans le savoir sur une série en 15 tomes et celui-ci va s'arrêter au moment où notre tueur, encore acnéique, découvre les joies du lycée... Mais non, j'ai encore été mauvaise langue! Enfin du changement! Une mission divine pour le tueur. Nous voici donc au Moyen-Age, en Angleterre, en plein troubles religieux.

    Mais même là, je suis déçue. L'aspect historique n'est qu'esquissé. Heureusement, la salle d'attente du médecin est déjà occupée, j'ai le temps d'en finir avec Toby et son ange qui n'intervient plus. Il parle, les juifs accusés parlent. Les catholiques parlent. Tout le monde parle (sauf moi, atterrée). Ils bougent, un tout petit peu. Reparlent. Puis ouf, c'est fini. Bien, mal, je ne saurais dire. Conclusion neutre et fade, comme tout le reste.

    Je rentre à la maison (scandalisée par la Peau de Chagrin qui me sert de mutuelle). Je me lance dans l'écriture de mon billet. Amour qui m'entend souffler et pester sous la couette depuis une semaine s'inquiète "tu ne vas pas trop le descendre hein?". Je réponds "meuuuh non" avec un sourire angélique (qui ne fait que passer lui aussi, y'a du fondement dans cette expression!). J'en arrive au paragraphe qui précède, là, juste au dessus, celui qui finit par "Bien, mal, je ne saurais dire..." . C'est vrai, ça... comment ça finit?? Je creuse dans mes souvenirs tout frais et comme je parle tout haut, Amour s'empresse de venir à mon secours et de m'expliquer. J'ai comme un doute, d'un coup... Je m'empare du livre, je regarde à la fin... Oups non, je n'ai pas tout à fait terminé il me reste deux pages! Le doc' a dû m'interrompre à quelques secondes du dénouement et puis... je me suis auto-suggestionnée...

    Je devais vraiment en avoir marre de me traîner sur ce bouquin!

    Bon. Réparé. J'ai lu mes deux pages. Qui ouvrent (taaa dammmm) une sacrée perspective, large comme un string d'éléphant. Mais je vais faire semblant de n'avoir pas vu le cliffhanger. Faut pas se moquer de moi, non plus, les bouquins ne sont pas conçus pour commencer à la dernière ligne!

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  • C'est pas du gateau, la famille...

    Paris_brest_tanguy_viel.jpgParis-Brest, Tanguy Viel

    Avis chrono'

    Une syntaxe singulière, une famille atypique et un roman euh ... snob réservé à un public aguerri?


    " Ce qu'il y avait dans ma valise [...] c'était seulement cent soixante-quinze pages écrites pr moi, cent soixante-quinze pages que je venais de passer deux ans à écrire et qui racontaient l'histoire de ma famille. "

    Petit roman mais long séjour dans ma liste à lire! Emprunté à la bibliothèque à l'occasion de mon retour semestriel en Bretagne.

    Immédiatement, je fus happée par la familiarité des lieux. J'ai tout retrouvé de cette ville que je ne reverrai peut-être jamais, parce que c'est si loin, à présent... L'arsenal, la vue sur la rade, le Cercle Marin, le vent et l'air. Je l'ai ressenti comme une grande trahison - impossible de m'évader - et à la page 20, je me sentais déjà irrémédiablement fachée avec ce livre.

    Je cherchais un pont, et tombais sur l'un de ces romans qui égratignent une frange de la société, à savoir la "bourgeoisie" si tant est que ce terme colle encore à une réalité, mais dans un style qui ne semble destiné qu'à un lectorat choisi. Un livre vitrine, qui me permet de voir, mais jamais de sentir, faute d'avoir les clés de ce monde-là.

    Je vois bien que ça gratouille aux entournures, cette mère sèche et glacée, toute en méfiance, en aigreur et en paroles sifflantes. Son mari, ex-dirigeant du Stade Brestois accusé d'avoir pioché dans la caisse et exilé. Cette grand-mère, son argent, cette fortune colossale arrivée trop tard. Et le narrateur, qui croit mordre héroïquement dans la sacro-sainte famille, auteur d'un roman dans le roman, qui fait le trajet de Paris à Brest dans sa valise. Vers le fils Kermeur, donc... le fils Kermeur, celui de la concierge, la mauvaise fréquentation, dirait la mère.

    "Il avait bien fallu que je rende certains évènements plus attrayants, disons, plus dramatiques qu'en réalité, et c'est pour ça que dans mon roman familial [...] il avait d'abord fallu que ma grand-mère soit morte."

    Je perçois bien une sorte - sinon de dénonciation - au moins de mise en lumière de certains travers, mais à mon sens, plutôt comme on aime à baver parfois sur nos semblables pour nous donner l'illusion d'un instant de rébellion, alors que nous sommes tellement encroûtés dans le milieu social qui est le nôtre qu'au fond, on ne se hasardera jamais trop loin...

    Qu'aimerait dans ce livre celui qui pourrait s'y retrouver? L'amertume de l'hypocrisie?

    Quatre-vingt pages d'ennui, donc. Avant un petit quelque chose. Une étincelle. J'ai fini par tolérer ce style... original... vais-je dire, pour ne pas être méchante puisque je m'apprête enfin à en dire du bien. J'ai donc fait comme si la syntaxe reprenait sagement le chemin de l'école et j'ai snobé, à mon tour ces phrases bancales qui cherchaient à se faire remarquer, en les ignorant superbement. 

    Je ne peux pas dire que j'ai adoré, faut pas pousser, mais enfin, je l'ai refermé réconciliée et satisfaite. Peut-être parce que j'ai ressenti de la compassion pour un gars affublé d'une pareille famille et qui, à mes yeux, n'est pas non plus sorti de l'auberge, à se mentir comme ça toujours à lui-même.

    Écrire pour se venger, alors? Soit. J'ai faim aussi de vengeance parfois. Ai-je lu un livre sur les bas instincts et la lachêté? Je ne sais pas trop... Peut-être juste un livre. Avec l'air de Brest. Mais à qui diable pourrais-je conseiller un livre comme celui-ci? A personne autour de moi, c'est certain.

    Sound est irrésolue et embarrassée. Groumpf.

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  • Essayer, ce n'est pas forcément acheter

    montaigne_essais.jpg

    Essais, Montaigne

    Je triche ignoblement, voici ma première critique sur un livre que je n'ai pas lu... enfin... pas entièrement. Me suis arrêtée au Livre I . Mais je ne veux entendre personne protester! J'ai mis un temps fou à le lire, dans des souffrances abominables, arrachant ligne après ligne, pendant deux mois, des miettes de sens à ce texte. Je m'en souviendrai toute ma vie: Pléiade, 57 chapitres, 314 pages. Tiens, 314, c'est aussi un numéro d'une chambre d'hôtel dans laquelle... (oups, je m'égare).

    Comme le titre l'indique fort à propos, il ne s'agit pas d'un roman mais d'une succession d'essais, c'est à dire de textes portant sur des sujets aussi variés que la mort, l'inconstance de l'homme, les parfums, l'amitié, Cicéron, la solitude, l'impuissance sexuelle et la bêtise qui peut nous faire mourir de croire avoir mangé du chat... Tout un programme, non?

    Etonnant amas de connaissances, en tout cas. Contrairement à ce qu'il affirme un peu partout, il ne parle que peu de lui. Indirectement, le plus souvent. C'est bourré de citations latines... De références à d'autres textes. J'ai admiré, quand même. Sacré bonhomme. Pas trop "famille", j'ai l'impression. Et pas toujours bon vivant. Mais parfois marrant.

    Je découvre très tardivement ce classique d'une valeur certainement inestimable. Je ne suis pas à la hauteur, j'avoue tout! Je crois n'avoir à peu près rien compris. J'en sors avec à peine deux pages de notes, couvertes de points d'interrogation. C'est un échec cuisant, démoralisant. Je crierais bien au secours... mais auprès de qui? Je vais ouvrir dès ce soir le premier « Profil d'une œuvre » de toute ma vie, histoire de pomper des idées à d'autres. C'est honteux? Oui. Totalement. Ce ne sera pas une béquille pour moi, mais une poutre. Enfin... J'espère que l'ouvrage est bien fait et que je vais comprendre des trucs. Je refuse de repartir pour 125 pages de paraphrase!

    S'il ne fallait pas absolument avoir compris, s'il n'y avait pas d'enjeu, j'arriverais à en rire. Je me contenterais de dire que le Tome 1 était trop mauvais pour que je lise les suivants et que l'auteur ferait bien de changer de genre.

    Si je n'avais pas tant d'amour propre...

    Si ce n'était pas un monument de notre littérature. Moi j'aime les classiques du XIXe siècle. Exclusivement. Je suis butée en amour.

    Grâce à cette lecture cauchemardesque, je me souviens de la lectrice que j'étais à l'ouverture de ce blog: rebutée, refroidie, complexée, angoissée par des années de livres imposés...

    J'enrage. D'impuissance et de découragement. Deux mois pour ça???!! Et ce n'est que le début...

    Si en plus il ne fait pas beau pour mon weekend en Bretagne, je crois que je ne vais pas tarder à me transformer en un Julien Dussart bis... Grrrrr

     

    Terminons sur quelques remarques (à ne surtout pas prendre aux sérieux). J'espère que les spécialistes de Montaigne ou de l'humanisme et les élèves qui ont un devoir à rendre pour demain matin sont déjà partis.

    J'ai quand même compris des trucs...

    1 – Il fait l'apologie de l'égoïsme, en quoi il a tout à fait raison. Il est idiot de vivre pour les autres! «  La plus grande chose du monde, c'est de pouvoir être à soi »

    2 – Il n'est pas très clair en amitié, ou pas très clair en amour - je n'ai pas encore tranché. (Quand je vous disais que je ne comprenais rien...) Je prends la traduction, note page 1478, parce que mon latin en est resté à rosa, rosa, rosam...

    « L'amour est une tentative pour obtenir l'amitié d'une personne qui nous attire par sa beauté » (Cicéron.)

    Est-ce à dire que l'amitié est plus précieuse que l'amour? Je serais assez d'accord... Mais l'amitié ne survit jamais à l'amour, non? Coucher pour arriver à ce résultat me semble alors un assez piètre calcul.

    Toutefois cette histoire de beauté me turlupine. N'est ce pas une déplorable raison de rechercher l'amitié de quelqu'un? Une raison que je ne connais que trop bien. Il est déprimant ce type... 500 ans d'écart et il met quand même son nez dans mon linge sale.

    3 - C'est à Montaigne (à son père, si l'on veut être exact) que nous devons l'idée de cet emblème de notre société: Pôle Emploi.

    pole_emploi.jpg

    La preuve par la citation: « il avoit désiré mettre en train qu'il y eust és villes certain lieu désigné, auquel ceux qui auroient besoin de quelque chose, se peussent rendre et faire enregistrer leur affaire à un officier estably pour cet effect » (pourquoi je vous épargnerais l'orthographe ancienne? J'y ai eu droit 314 pages!)

    Je traduis: Il avait eu l'idée de placer dans chaque ville une antenne Pôle Emploi dans laquelle pourraient se rendre ceux qui ont besoin de quelque chose (ou dans les cas extrêmes, de n'importe quoi qui se présente) pour y être enregistré (sur trois ou quatre rendez-vous-conseil, dans une base de données mise à jour assez aléatoirement), par un conseiller (doué de plus ou moins de compétences et de plus ou moins de compassion. Mais doué d'horaires confortables.)

    Je lis un tout petit peu plus loin qu'on peut y trouver « un serviteur de telle qualité » ou un « ouvrier » mais aussi de la « compagnie pour aller à Paris ».

    Fusion de Pôle Emploi et de Meetic à envisager? Ce serait pratique quand même. Moi je dis ça, je dis rien... D'ailleurs, je me tais. J'ai mon « Profil » à lire.

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