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Mortel maestro

nains_mort_jonathan_coe.jpgLes nains de la mort, Jonathan Coe

Avis Chrono'

Un roman placé sous le signe de la musique, ce qui déjà m'a rendu méfiante. Je n'y ai pas reconnu l'humour ni l'atmosphère des précédents romans de Coe. Je n'y ai pas trouvé mon compte, pour dire cela franchement. Passons.


Lecteur, vous qui connaissez mon extrême délicatesse,  vous savez combien j'ai scrupule à vous faire perdre votre temps avec de mauvais livres. Vous vous attendez donc à ce que je vous entretienne de façon autrement profitable d'un évènement de mon quotidien, de la culture d'un nouveau légume, de l'art de refaire une toiture. Je sais que vous rêvez de savoir ce que je fais, où je suis...

Mais je ne peux pas, mes amis, je dois taire cette information de peur que, me sachant dans la région, mes adorateurs ne me réclament ici et là. Ne pouvant fournir à tous, je préfère n'être à aucun. Je serais fâchée de causer une peine inutile aux modestes gens qui voudraient me voir et ne pourront accèder à cet honneur.

Ce serait sadique, non?

Guidée par ce sage conseil de mon gourou 2010 "Ta vie, on s'en fout", j'en suis réduite à vous faire sagement le résumé de l'ouvrage:

William est musicien. William n'hésite pas à copier sur les pages du roman des petits bouts de partitions, tss, honni soit-il, et à utiliser des termes techniques... William ne sait pas qu'il s'aliène à ce moment une lectrice pleine de bonne volonté mais tout juste capable de différencier un piano d'une trompette (à l'oeil... parce qu'à l'oreille, c'est déjà plus difficile).

William est fortuitement témoin d'un meurtre sauvage: deux nains qui écrabouillent la tête d'un gars.

Suite à cela, le courageux William part en courant et en profite pour nous entretenir sur deux cents pages de ses déboires amoureux, de ses déboires professionnels, de ses déboires... de William!

1241564902.jpgWilliam n'a pas la chance de connaître mon gourou, cuvée 2010. William, ai-je eu envie de lui susurrer tendrement à l'oreille... "ta vie, on s'en f..."

J'attendais tout de même, bouleversée par ce suspense ménagé avec tant d'habileté, de connaître les raisons de cet assassinat. La fin se tient. Commencez donc par là si l'ouvrage passe par chez vous.

J'ai bien retrouvé l'espèce de grincement de dents déjà identifié dans Une femme de hasard (coup de poing) et dans Une touche d'amour (coup de coeur), mais celui-ci est un mauvais coup, je n'en démordrai pas.

Son monde est triste, mais sans la grandeur de Maria, sans la dérision, surtout, surtout... Tout passe, avec un peu d'humour.

J'espère avoir plus de chance en 2011, la 4e escale du challenge sera Testament à l'anglaise.

 

Demain, un bilan, pour respecter la tradition. Et un p'tit bêtisier pour achever l'année!

Bonnes courses, bon appétit, bonnes fêtes!

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