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jalousie

  • Le freak c'est chic

    de l'eau pour les éléphants, sara gruen, roman, litt us, cirque, monstre, freak, éléphant, amour, jalousie, tous les bons trucs pour faire un bon roman, surtout l'éléphant2j%27aime.jpgDe l'eau pour les éléphants, Sara Gruen

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    Avis chrono'

    Un soupçon de paillettes, une poignée de bêtes exotiques et une forte dose de barbarie, toute humaine celle-là. Immersion très réussie dans l'univers itinérant d'une cirque durant la Grande Dépression.

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    Ce roman était dans ma liste à lire, j'ai eu du flair en l'offrant à ma mère à l'occasion d'un we: puisqu'elle l'a dévoré dans la nuit, j'ai pu repartir avec!

    Quel voyage! Je ne m'attendais stupidement pas à un narrateur masculin, influencée par la couverture et par le genre de l'auteure. Au tout début  j'ai été agacée par le procédé éculé du vieillard qui se plonge dans ses souvenirs de jeunesse, mais rapidement, l'histoire a éclipsé ces petits détails et mon sale esprit critique s'est mise en veille. Après tout, je suis en vacances.

    Jeune, déboussolé et fauché, Jacob saute sans le savoir sur le convoi ferroviaire du Plus Grand Spectacle du Monde. A ses côtés, nous découvrons ce petit univers si particulier, hermétique à des yeux étrangers, où la vie d'un homme, surtout s'il fait partie des travailleurs manuels, n'a aucune valeur à côté de celle des artistes et surtout, de celle des animaux qui font la fortune ou la ruine du cirque. Où les pires monstres ne sont pas forcément ceux qui s'exhibent sous la tente des phénomènes.

    J'ai adoré ce livre, juste comme ça, sans chercher de bonne raison. Parce que l'histoire d'amour avec la belle Marlène n'était pas mièvre. Parce qu'il sonnait juste, peut-être, qu'on y sentait la présence discrète d'une auteure bien documentée qui s'est appuyée, elle le dit elle-même, sur des anecdotes véridiques. Petit plus, les chapitres du roman (éd. Livre de Poche) sont agrémentés de photographies d'époque.

    Je m'y suis sentie, dans ce cirque. J'ai été souvent émue et chaque fois d'une façon différente, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est de n'être presque jamais sous le grand chapiteau, mais autour, dans l'ombre, la sueur et la misère. La vue des coulisses... C'est autre chose.

    Je recommande chaudement à ceux qui aiment à la fois l'Histoire, en plan rapproché, cadrée sur une portion restreinte et négligée de l'humanité et les bons récits, sans surprise excessive, mais sans faiblesse.

    Idéal pour offrir.

    Lien permanent Catégories : Urgences 9 commentaires
  • Z'crois qu'z'ai vu un Robbe-Grillet (de trop)

    jalousie,alain robbe-grillet,nouveau roman,non rien de rien je ne retiendrai rienLa jalousie, Alain Robbe-Grillet

    Avis Chrono'

    Cours, Forest, cours...


    Ah la jalousie! Un thème tellement d'actualité! Et qui me tient tellement à coeur. Voyez, avec un titre comme ça, j'espèrais pouvoir en faire des tartines sentimentales... Et puis plouf... Le mot "jalousie" est à prendre au sens du truc qui sert à obscurcir une pièce. Des stupides volets, quoi.

    Peut-on faire tout un roman sur des volets? Mais oui, allez-y, faites vous plaisir, j'avais un jeudi à perdre!!

    Résumé: ... ben... je crois qu'ils sont trois. Un couple et un homme. L'homme emmène la femme en ville pour des courses. Mais ils ne rentrent pas le soir même, paraît qu'ils ont eu une panne. D'où, je suppose, un double sens à jalousie? Ou pas...

    Parce qu'en fait, ils ne sont p'tet pas partis en ville du tout. Quant à savoir s'ils sont trois... Il y a bien trois couverts à table mais l'auteur n'a pas laissé traîner un seul pronom personnel pour le 3e larron... Qui est là sans être là. Est ce que c'est à travers lui qu'on regarde le paysage...? Chais pô...

     

    « cependant ces répétitions, ces infimes variantes, ces coupures, ces retours en arrière, peuvent donner lieu à des modifications […] entraînant à la longue fort loin du point de départ. »

    Il va m'en falloir des bouquins pour comprendre ce bouquin...

    Il y a aussi une lettre, ou plusieurs, un mille-pattes, ou plusieurs milliers de pattes... Et des bananiers. Et un pont. Et des pages d'objets et de détails et pas la moindre chronologie ni la moindre action. Quelle horreur!

    Cette fois, c'est dit. L'auteur a écrit avec ses orteils. Et nous n'y reviendrons pas. Zoup, à la morgue celui-ci!

     

    Ce livre pour...?

    Personne. Chacun ses volets et les mille-pattes seront bien gardés.


    Lien permanent Catégories : Morgue 4 commentaires