Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

roman

  • Sarabande dessinée

    Je vous parlais le mois dernier de l'opération pack vacances organisée par ma bibliothèque. Enfin, mon ex bibliothèque, je ne vais même pas avoir le temps de finir les deux paquets suivants avant le déménagement. Cette médiathèque va me manquer, je le sens...

    Si j'avais su, je n'aurais pas commencé par celui qui me tentait le moins, pour garder le meilleur pour la fin! J'ai donc découvert ce qui semble être un genre entre le roman et la B.D., nommé roman graphique.

    b.d, roman, roman graphique, guerre, amour, un peu de tout en fait, j'aime les filles aux antennes, et les drames quand ils arrivent sur la pointe des pieds mais qu'on les entend quand même2 soeurs, Matt Kindt

    Le plus destabilisant des trois. Une histoire d'espionnage (Thème que je déteste et j'ai James Bond en horreur.) qui met en scène une femme pendant la seconde guerre mondiale. L'ensemble de l'oeuvre est presque sans texte, avec des flash back d'images d'enfance, des transitions brutales... J'ai passé autant de temps sur ces dessins que sur un gros roman, en me posant 300.000 questions et sans avoir jamais rien l'impression de comprendre. C'est vraiment une autre façon de lire dont je n'ai pas la clé.

    b.d, roman, roman graphique, guerre, amour, un peu de tout en fait, j'aime les filles aux antennes, et les drames quand ils arrivent sur la pointe des pieds mais qu'on les entend quand mêmeTamara Drewe, Posy Simmonds

    Déjà bien plus sympa. Ceux qui lisent les com' de mes articles ont remarqué la précision apportée par Anou: cette histoire a été adaptée en film, sous forme de comédie. La bande-annonce est ici, mais elle me laisse perplexe, je n'y retrouve pas l'atmosphère grave du roman. Nous sommes dans une campagne tranquille, une résidence pour écrivains tenue par Beth (petit doute sur le prénom...) qui doit aussi gérer les nombreuses frasques sexuelles de son mari, quand débarque une belle journaliste qui va faire tourner des têtes et provoquer des drames.
    Le personnage de Beth était vraiment touchant. Et il m'a semblé qu'il y avait comme un message dans ce récit, un sombre avertissement. Là où rien ne se passe, tout couve et il ne manque que l'allumette.

    b.d, roman, roman graphique, guerre, amour, un peu de tout en fait, j'aime les filles aux antennes, et les drames quand ils arrivent sur la pointe des pieds mais qu'on les entend quand mêmeFrançoise, Dupuy & Berberian

    Et pour finir mon coup de coeur, mini-format, une poignée de pages à peine. Le narrateur tombe amoureux d'une curieuse femme qui porte des antennes et lit peut-être dans ses pensées. C'est assez tristounet comme histoire, mais tendre comme tout. Le texte était accompagné d'un C.D. que j'ai pris le temps d'écouter mais qui ne m'a pas emballée.

    Lien permanent Catégories : Imagerie médicale 7 commentaires
  • S'arranger avec sa conscience

    expiation_mcewan_couverture.jpg2j%27aime.jpgExpiation, Ian McEwan

    ___________________________

    Avis chrono'

    Mon premier est une journée d'enfance, décrite dans un style pesant. Mon second fait un bond en avant dans le temps: seconde guerre mondiale, débâcle et fuite vers Dunkerque. Mon troisième est le regard lucide d'une vieille dame, écrivaine, sur un crime d'enfance et sur qu'elle a tenté pour se pardonner. Mon tout est une très jolie réflexion sur le cheminement de l'écriture et un jeu autour de la notion de vérité.

    ___________________________

    Un autre roman sorti tout droit de ma p.a.l. (je respecte le challenge, Liz! ).  Encore une recommandation de lecture de mon amie fantôme, qui ne doit même pas se souvenir de me l'avoir conseillé... Si? Tu sais que ça fait longtemps que tu n'as pas laissé un commentaire? Tu aimes le nouveau fond jaune?

    Par une astuce que je ne peux dévoiler trop en détail, il se trouve que les lourdeurs d'écriture  et de narration de la première partie (abondance de chants d'oiseaux, beurk, de lumières qui voltigent, d'eau qui clapote etc.) sont tout à fait volontaires et trouvent leur explication à la fin du roman. Voyez, je suis gentille, je préviens celles d'entre vous qui pourraient être légèrement rebutées par un début un peu... aride.

    Réussi, malgré tout, puisque j'ai piétinné d'impatience dans l'attente de la "tragédie" annoncée en 4e de couv. Oui, j'avoue... J'ai lu le résumé, une fois n'est pas coutume. Je l'ai fait parce que je ne voyais pas bien où j'allais, avec un tel début. J'ai craqué. Z'avez qu'à mettre ça sur la pile de mes trucs à expier, tiens, puisque c'est le thème. Elle dépasse (à peine, à peine) en hauteur la pile de linge à repasser.

     

    Briony est une petite fille à l'imagination débordante. Du haut de ses 13 ans, elle se rêve auteure et soumet ses compositions à sa mère, malade chronique qui, du fond de son lit, dans l'obscurité, devine tout ce qui se passe dans la maison.

    " Avec les années, les innombrables heures passées allongée sur son lit avaient affuté cette sensibilité jusqu'à en faire un sicième sens, une conscience tentaculaire qui émergeait de la pénombre pour se déplacer à travers la maison, invisible et omnisciente."

    Elle réclame aussi l'attention de sa soeur Cécilia, qui sort tout juste d'une université où (condition féminine oblige, pour l'époque):

    "On ne décernait même pas de diplômes valables aux jeunes filles. Quand, en juillet, Cécilia rentra à la maison avec ses résultats définitifs, elle n'avait ni situation, ni compétence, outre qu'il lui restait encore à trouver un mari, à affronter la maternité. "

    Arrivent alors deux cousins et une cousine qui vont déclencher de minuscules révolutions. Briony n'est plus le centre du monde, elle découvre la jalousie, remet en question la maturité de son écriture, découvre la supériorité du romanesque sur l'écriture théâtrale et observe, sans comprendre vraiment la scène, sa soeur plonger en slip dans la fontaine du jardin, sous les yeux de Robbie le fils d'une domestique.

    Le roman devient alors un vrai petit bijou. De minuscules détails, de tristes coïncidences, des réactions humaines imprévisibles mais si logiques, au fond, conduisent à un drame. La scène du témoignage de Briony auprès des policiers est terrifiante; Tout est dans la façon dont les questions sont posées, c'est exactement comme si on rabattait un troupeau. La petite fille sent seulement qu'elle avance et nous, nous voyons bien dans quelle direction, nous sentons combien elle est coincée... Elle ne ment pas consciemment, ses réponses sont orientées. Quand elle doute, on lui laisse entendre qu'elle n'est pas fiable, qu'elle fait perdre un temps précieux à la police, que ses parents sont fiers de ce qu'elle apporte à l'enquête. Elle ne peut plus faire marche arrière.

    Quelques années plus tard, nous croyons suivre d'autres personnages et chercher avec eux à en identifier les conséquences. Le cadre dans lequel cette partie se déroule, celui d'un hôpital qui se prépare peu à peu sans que ça soit vraiment dit, à devenir un hôpital de guerre m'a beaucoup plu. Etre née en temps de paix... je n'ai pas souvent aussi clairement senti ce que ça pouvait représenter.

    Enfin, une magistrale pirouette, dans la dernière partie, vient remettre en question nos certitudes de lecteurs qui, par habitude, avons accepté l'illusion romanesques. Je suis toujours un peu mal à l'aise face à ces romans dont le but semble être, à la fin, de nous donner une leçon sur l'écriture elle-même. J'ai l'impression d'avoir affaire à un serpent qui se mord la queue et souvent envie de lui dire avec une petite tape sur la main la patte euh... la tête?  "Arrête et sors moi ça de ta bouche".

    1590023268.jpgMais cette fois, c'est tellement bien fait que je ne peux qu'aimer. Ce n'est pas seulement une enfant qui grandit sur quelques centaines de pages, c'est une écriture. D'où ce style qui cloche un peu dans la première partie, puisqu'il n'est encore qu'en devenir...

    Briony est devenue une vieille femme, qui revient sur son passé et nous fait partager, sans sentimentalisme excessif, le poids d'une erreur qui était celle d'une enfant sur sa vie d'adulte ainsi que ce qu'elle a cru bon de faire pour se racheter.

    Vraiment... chapeau. Avec Testament à l'anglaise, ma seconde lecture préférée de l'été. J'espère que ça donnera envie de le lire à l'un ou l'une d'entre vous!

     

    P.a.l à 87 -->  84 (et depuis, ça a encore baissé!)

    _____________________

    Quelques citations supplémentaires:

    " Qu'on lui mentît constamment, ce qui n'était guère une preuve d'amour, était au moins le signe d'una attention durable. Il devait tenir à elle pour élaborer de tels mensonges. D'une certaine façon sa duplicité rendait hommage à l'importance qu'il donnait à leur mariage."

    "Un écrivain moderne ne pouvait pas plus se permettre d'inventer des personnages et des intrigues qu'un composituer moderne une symphonie de Mozart."

     

    Lien permanent Catégories : Urgences 10 commentaires
  • Le freak c'est chic

    de l'eau pour les éléphants, sara gruen, roman, litt us, cirque, monstre, freak, éléphant, amour, jalousie, tous les bons trucs pour faire un bon roman, surtout l'éléphant2j%27aime.jpgDe l'eau pour les éléphants, Sara Gruen

    _________________________

    Avis chrono'

    Un soupçon de paillettes, une poignée de bêtes exotiques et une forte dose de barbarie, toute humaine celle-là. Immersion très réussie dans l'univers itinérant d'une cirque durant la Grande Dépression.

    _________________________

    Ce roman était dans ma liste à lire, j'ai eu du flair en l'offrant à ma mère à l'occasion d'un we: puisqu'elle l'a dévoré dans la nuit, j'ai pu repartir avec!

    Quel voyage! Je ne m'attendais stupidement pas à un narrateur masculin, influencée par la couverture et par le genre de l'auteure. Au tout début  j'ai été agacée par le procédé éculé du vieillard qui se plonge dans ses souvenirs de jeunesse, mais rapidement, l'histoire a éclipsé ces petits détails et mon sale esprit critique s'est mise en veille. Après tout, je suis en vacances.

    Jeune, déboussolé et fauché, Jacob saute sans le savoir sur le convoi ferroviaire du Plus Grand Spectacle du Monde. A ses côtés, nous découvrons ce petit univers si particulier, hermétique à des yeux étrangers, où la vie d'un homme, surtout s'il fait partie des travailleurs manuels, n'a aucune valeur à côté de celle des artistes et surtout, de celle des animaux qui font la fortune ou la ruine du cirque. Où les pires monstres ne sont pas forcément ceux qui s'exhibent sous la tente des phénomènes.

    J'ai adoré ce livre, juste comme ça, sans chercher de bonne raison. Parce que l'histoire d'amour avec la belle Marlène n'était pas mièvre. Parce qu'il sonnait juste, peut-être, qu'on y sentait la présence discrète d'une auteure bien documentée qui s'est appuyée, elle le dit elle-même, sur des anecdotes véridiques. Petit plus, les chapitres du roman (éd. Livre de Poche) sont agrémentés de photographies d'époque.

    Je m'y suis sentie, dans ce cirque. J'ai été souvent émue et chaque fois d'une façon différente, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est de n'être presque jamais sous le grand chapiteau, mais autour, dans l'ombre, la sueur et la misère. La vue des coulisses... C'est autre chose.

    Je recommande chaudement à ceux qui aiment à la fois l'Histoire, en plan rapproché, cadrée sur une portion restreinte et négligée de l'humanité et les bons récits, sans surprise excessive, mais sans faiblesse.

    Idéal pour offrir.

    Lien permanent Catégories : Urgences 9 commentaires
  • Théorie des correspondances

    Introduction, aujourd'hui, car deux annonces importantes:

    Je ne vais pas tarder à vous soumettre un petit sondage concernant quelques changements à apporter au blog d'ici l'été. J'ai noté que le noir et les couleurs criardes dépareillées posaient quelques problèmes. Mais surtout, vous ne trouvez pas qu'on parle un peu trop de livres ici? Ah! Nostalgie de l'époque où je racontais ma vie en termes plus ou moins cryptés... D'où:

    Les nécessités d'un hiver tardif mais rigoureux dans ma vie amicale et la conjonction d'un livre qui s'y prête me font pousser cet appel au secours: ECRIVEZ-MOI!!!

    Des commentaires, des mails, de longs poèmes d'amour, une liste de course, vos prévisions pour le tiercé... tout ce que vous voulez mais... s'il y a quelqu'un sur ces pages, animé de bonnes intentions, qu'il se manifeste et m'écrive! On n'aurait pas idée de passer chez quelqu'un, de se servir dans le frigo et de ressortir sans dire bonjour. Faites comme si j'étais un frigo! (On est pas si loin du compte.)

     

    Pour ceux qui aiment le noir et m'écrivent déjà, parlons lecture!

     

    une forme de vie, amélie nothomb, autobiographie, roman, ou les deux en même temps, irak, guerre, obésité, correspondance, échanges, lettres, amitié, j'adorerais recevoir tout ce courrier!!Une forme de vie, Amélie Nothomb

    Avis chrono'

    Le livre qu'il me fallait pour retrouver du plaisir à lire Amélie Nothomb. Un thème - la correspondance - qui m'attire, des passages brillants... Un mélange habile et intrigant entre éléments biographiques et fiction. Un humour bien dosé et des propos carrément acides sur ses lecteurs... Pour la peine, je lui pardonne la fin ratée.


    "Un lien ne me paraît complet que s'il comporte une part de correspondance."

    Me revoici en pleine Love Story, bon sang que ça fait du bien! C'est que nous étions brouillées, moi et Amélie N.  Vous savez comment c'est, on se tourne autour, on se dit qu'on est bien l'une avec l'autre et puis c'est le drame, un mot de travers et nous voilà fâchées.

    Avec le sabotage amoureux, nous avions échangé nos premiers sourires, avec Mercure j'avais entériné notre rapprochement et avec Stupeur et tremblements... Il y a eu consommation...

    Puis après quelques années de hauts et de bas, il a bien fallu nous rendre à l'évidence, la passion du début s'était émoussée et puis... est arrivé Le voyage d'hiver... Le coup de froid fatal. La rupture.

    Mais voilà, c'est le printemps, saison des amours, je succombe à nouveau au charme de cette auteure belge et pourtant, je l'ai vue à la télévision il y a moins de deux mois. Mon dieu qu'elle est affreuse, elle me fait peur et sa voix me terrifie... Vraiment, on a pas idée, quand on est un auteur, d'exister en vrai! Tsssss...

     

    Le premier plaisir, dans Une forme de vie, c'est l'intrigue à proprement parler.
    L'auteure reçoit dans son courrier des lecteurs une lettre d'un soldat américain basé en Irak. De réponse en réponse, se crée un attachement. Celui-ci lui dépeint sa tragique réaction au stress de la guerre: il mange, mange, mange et devient plus qu'obèse.

    "Je me dis: Là, je dois être en train de grossir. Ma panse commence le boulot. C'est fascinant d'imaginer la transmutation de la nourriture en ce tissus adipeux. Le corps est une sacrée machine."

    Là dessus, Amélie Nothomb nous sert ce qu'elle fait le mieux, du bizarroïde, le gars s'imagine que son tas de graisse est une femme fondue en lui...
    On s'y fait. C'est Nothomb, quoi. C'est même pour ça que je l'aime. Même si ça m'exaspère. Mais cette excentricité est brève, le sujet est bien traité, original, les lettres sont délicieuses.

    La seconde couche est encore meilleure: l'utilisation d'une expérience personnelle  (qui fait classer ce livre dans les autobio) autour du thème de l'écriture, de la correspondance. Amélie Nothomb répond aux lettres de ses lecteurs et dans ce roman, à diverses reprises, elle en parle et j'ai trouvé ses propos pleins de bon sens.

    "De même qu'il ne suffit pas d'écrire un livre pour être écrivain, il ne suffit pas d'écrire du courrier pour être épistolier."

    "Il y a des gens qui gagnent à être cotoyés et d'autres qui gagnent à être lus."

    Elle évoque les types de lettres reçues, de la demande d'argent sans délicatesse à la déclaration d'admiration absolue et sa façon de les ouvrir, de les trier. Elle parle de l'évolution possible de ces échanges, qui pour certains deviennent de véritables amitiés durables.

    La réflexion sur ce qu'on perd en perdant un correspondant m'a plu. "Pourquoi un ami d'encre et de papier vaudrait-il moins qu'un ami de chair?" La réaction face au silence brutal de l'autre... Evidemment, ça ne pouvait que me séduire...

    Enfin, elle n'est pas tendre avec certains de ses lecteurs!! Ne leur fait cadeau d'aucune langue de bois! J'ai adoré ces passages, assez nombreux!

    "Je reçois très souvent des missives dans lesquelles le destinataire a oublié ou n'a jamais su qu'il s'adressait à moi ou à quelqu'un. [...] et cette personne m'envoie une réponse qui n'est pas une réponse [...] parce que rien dans son propos ne signale qu'il a lu le mien."

    Ne dirait-on pas qu'Amélie a lu mon Petit guide de politesse à l'usage des blogueurs venus se faire un peu de pub??

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour moi. C'te blague. Je prête pas mes amoureuses.

    Lien permanent Catégories : Médecine générale 10 commentaires
  • La fuite des cerveaux

    gavalda, roman, echappée belleL'échappée belle, Anna Gavalda

    Avis (super) chrono'

    J'ai bien aimé la page 111.


    ô égoïsme, quand tu nous tiens! Pensez-vous que j'aie eu le moindre scrupule à arracher Amour à sa lecture des Nouvelles orientales de Yourcenar (que je n'ai jamais lues moi-même) pour lui proposer de partager avec moi un roman d'Anna Gavalda?

    Il aurait été dommage de manquer ce grand moment de littérature! Attention, je vous arrête tout de suite, je ne suis pas anti-gavaldienne par principe. J'ai même beaucoup apprécié la Consolante.

    Mais là, non... pas possible! Livre minuscule. C'est tout à son honneur. C'est louable de savoir s'arrêter quand on a fait le tour d'un sujet.

    A savoir: une famille. La narratrice, quelques frères, une belle-soeur coincée et pénible. Un mariage auquel on se rend par obligation. Et puis non, finalement, on fait le mur et on part rejoindre un autre frangin à la campagne en plantant là la noce.

    Le problème, c'est que... c'est tout. Il ne se passe rien. Si ce n'est, ici, à la maison, de bonnes tranches de rigolade à la lecture de certaines tournures absurdes.

    Et ces énumérations!! Toutes les 15 pages, une énumération de trucs ou de machins, sur 1 ou 2 pages!

    Les personnages sont gentils. Mais d'une fadeur et d'une transparence qui confine à la désintégration absolue.

    J'ai fini par lire en accéléré. Excellent exercice de diction.

    Bon. On a fait le tour? Quelqu'un a encore une question ou je passe à autre chose?

     

    J'ai quand même bien aimé la page 111. Sans dec'.

     

    Ce livre pour...?

    Un maniaque des chiffres symboliques? Comme le 111 par exemple. Ce ne sont que des "1". Mais il n'est pas premier pour autant: divisé par trois, il donne 37. Numéro du département d'Indre et Loire.

    Au carré, 12321, rigolo non?

    Et sa racine est quelque part entre 10 et ... 11!

    Lien permanent Catégories : Morgue 5 commentaires