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Laboratoire - Page 10

  • Citius, altius, fortius

    Des challenges! Encore et encore! J'ai toujours eu un fort esprit de compétition. Pour les J.O., je suis périmée, je me rattrape donc sur le web.

    Challenge_japon.jpgJ'allonge ma liste de challenges de deux découvertes récentes!

    Tout d'abord, je m'ajoute aux participants du challenge In the mood for Japan proposé par Choco dans son grenier.

    Je suis en phase découverte du cinéma asiatique, que j'aime beaucoup.

    J'ai quelques titres de littérature japonaise dans ma lal. Les challenges et lectures communes imposent un rythme soutenu qui me convient. J'ai tellement de mal à me motiver seule!

    J'ai honte de l'avouer, mais je suis partie sur la formule intermédiaire... Samouraï, 6 livres sur un an... La mort dans l'âme... Un demi défi n'a aucun intérêt, mais par mon récent déménagement je viens de me séparer à la fois de ma baignoire chérie et de la proximité de la médiathèque. Il va m'être difficile de me fournir en lectures désormais.

    Retournons aux bonnes nouvelles, je viens de m'apercevoir que le R.A.T (Read a thon) est reparti! Ce défi et moi, c'est toute une histoire, déjà avant d'avoir commencé. En début d'année, j'étais tombée sur la page d'une participante à la précédente édition. Coup de foudre immédiat pour cette idée. Je m'étais juré, d'ici la prochaine édition, d'avoir mon propre blog (c'est fait ^^) et de m'inscrire. Ce que je viens de faire! Et d'embarquer des amies. Cela reste à faire! (trop frileuses?).

    Le principe est simple, un marathon lecture, proposé en deux versions. 12h ou 24h. La prochaine édition aura lieu le we des 9 et 10 octobre, synchronisé sur son équivalent américain. Inutile de me proposer quelque chose ces jours là, je suis prise! Je lis!

    Suis toute excitée, je réfléchis déjà à ce que je vais mettre de côté pour l'occasion. Je sais, pour avoir lu les conseils des participantes, que pour lire 24h d'affilée (oui, là, pas moyen, je m'inscris pour la version maxi!!) il faut prévoir des lectures variées, si possible légères.

    Pas de panique, on a droit de faire des pauses, de sortir, de manger, d'aller au ciné ou chez le dentiste... Et de dormir! (Je ne pense pas tenir 24h sans dormir et je crains ma tête du lundi au boulot...) Simplement le temps passé sans lire est... du temps passé sans lire!

    J'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte j'ai hâte!

    En attendant le nouveau logo, pour les infos détaillées et pour s'inscrire, c'est ici.

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  • Tu caches quoi sous ta serviette?

    Je prends un épouvantable retard dans mes chroniques! Quelques préoccupations domestiques mineures dont vous ne tarderez pas à m'entendre parler!

    J'ai terminé depuis une semaine le 2e pack vacances (4 livres!) et je vous écris ça dans les prochains jours. Le dernier pack pour cette année vient d'être ouvert. Trois pavés. Nous voilà bien.

    En attendant, une promesse est une promesse: voici venue l'heure de vous soumettre l'enquête d'été du Dr Sound et de son assistant.

    Sous les serviettes de plage piscine des vacanciers!

    Rien de lubrique là dedans (tellement pas mon genre, hein?). On est homme de science jusqu'au fond des piscines de Savoie ou on ne l'est pas! Une question travaillait depuis des semaines le doc' Sound: mais que lisent donc les estivants qui ne vont pas à la mer (car c'est bien connu, il existe une littérature de plage) et grimpent dans les montagnes?

    Comme rien ne nous effraie à Tale me more, nous avons entrepris de reluquer sans aucune discrétion chez les uns et les autres. Le doc étant myope comme une taupe, un assistant, très enthousiaste, s'est révélé nécessaire pour gérer les cas difficiles (= distants de plus de 20cm. Et comme il est délicat de s'allonger sur la serviette d'un inconnu et de prendre son livre... Un assistant à plein temps. Tout l'art est de savoir déléguer. Il me reste quand même à écrire le compte-rendu!).

    Pour que la parfaite connaissance des habitudes de lecture des autres homo sapiens, remède à l'efficacité prouvée contre les complexes littéraires, puisse profiter à tous, nous dévoilons en exclusivité quelques-unes de nos méthodes d'approche dignes d'un commando des forces spéciales.

    . L' Encyclopédique: reconnaître de loin les couvertures des livres et auteurs à la mode. Difficile encore cette année? Talememore est là pour ça. Travaillez plus, pour récolter plus l'année prochaine!

    Méthode qui prive malheureusement d'une bonne partie du frisson de la chasse.

    . Le Saute-mouton: consiste à changer fréquemment de fauteuil de piscine, prétendument pour passer du soleil à l'ombre ou vice versa, mais toujours en venant se placer à côté d'un lecteur ou d'une lectrice.

    . Le Vous-habitez-chez-vos-parents: Méthode directe qui consiste à demander poliment à votre voisin ce qu'il lit et si c'est intéressant. Réservé aux bilingues accomplis et à ceux qui ne connaissent pas la timidité. Vous comprendrez pourquoi cette technique n'a pas été testée par notre équipe.

    . Le Tour de chauffe: variante du saute-mouton, mais qui ne fonctionne qu'une fois par jour, à l'arrivée. Faire deux fois le tour de la piscine avant de se poser quelque part. Inconvénient: regard en biais et marche lente ne compensent pas l'obligation de saisir les titres à la volée. Inefficace pour les titres en néerlandais.

    . Le Je-ne-sais-pas-nager: méthode simple si vous ne craignez pas qu'une âme charitable vienne vous prêter les brassards orange fluo de son gamin. Longer le bassin en restant fermement accroché au bord et faire de fréquentes pauses respiration en face de chaque bouquin. Position idéale quand un lecteur stupide n'a pas sa main en plein sur le titre. Eviter les regards trop insistants qui dans cette position pourraient prêter à confusion. L'idéal: une petite conversation avec votre assistant, l'un dos au lecteur, l'autre de face. Pour les malins: de face, celui des deux qui voit clair.

    Astuces finales (c'est là qu'intervient le talent): Disposer d'une solide mémoire car ne faire qu'entrer et sortir de l'eau attirerait par trop l'attention. Veiller à la posture lors du retour à la serviette afin d'éviter de s'égoutter sur le calepin et d'effacer ainsi le butin.

     

    Enfin... les résultats!

    La palme sans conteste et sans surprise à Twilight, tube littéraire de l'été, dans toutes les langues, avec un léger avantage pour le tome 3, sortie ciné oblige.

    Ensuite viennent les thrillers/policiers:

    Code to zero (Code zéro), Ken Follett

    Le complot Machiavel , Allan Folsom

    Sluipschutter, Lee Child. Version néerlandaise de... ?

    Un classique, quand même, pour une jeune fille:

    Les hauts de Hurle-Vent, Emilie Brontë

    Les plus sérieux (100% d'hommes, si si, soyons honnête, il faut le dire) se tournent vers:

    Emile, de Rousseau ou

    Gargantua, Rabelais

    Du contemporain:

    Half a Yellow Sun (L'autre moitié du soleil), Chimanada Ngozi Adichie, littérature africaine.

    The right attitude to rain (Une question d'attitude ), Alexander McCall Smith, troisième tome d'une série qui a l'air sympa.

    Quitter le monde, Douglas Kennedy

    Du léger, bien sûr:

    Karen McCombie. Je n'ai pas le titre mais ça avait l'air très léger.

    Le premier jour, Marc Lévy.

    L'accro au shopping, Kinsella – Presque aussi populaire que Twilight. Vu en toutes langues aussi.

    Pretty bad things, C.J. Skuse

    Mais aussi pas mal d'essais, biographies and co:

    Sniper one, Dan Mills.

    The reason for God, Timothy Keller

    La proie, Martine Ayotte une histoire de sévices sur une enfant. Génial pour les vacances.

    Alone in Berlin, Hans Fallada. Sur la résistance allemande contre le nazisme.

    Et des titres pas possibles, quel boulot pour les déchiffrer et les retenir!

    Are These My Basoomas I See Before Me? , Louise Rennison. Ce titre (et la couverture) sentait la litt pour filles à 200m voici la traduction française: Bouquet final en forme d'hilaritude. Une série, encore.

     

    A vous d'enquêter! Talememore propose à ses lecteurs de participer (je rappelle: savoir déléguer)

    Ici, les livres mystérieux, qu'aucune recherche ne nous permet encore d'identifier formellement:

    The Black Year, auteur ??

    Nelbo Frelseren … oui, c'est tout ce que j'ai... avec o barré dans nelbo et petit rond au dessus du e que je ne sais pas taper... Titre ou auteur? Pfff... je vais pas vous aider quand même.

    Zo god? Ou 20 god? Ou autre... là c'est l'écriture de l'assistant... je ne peux rien faire...

    Sandor Marai (hongrois) et Jodi Picoult. Ceux-là, je n'ai que l'auteur... Devinez les titres vus au bord de ma piscine! Sachant que je ne me souviens plus des couvertures...

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  • Challenge Jonathan Coe

    Challenge_coe.jpgUne arrivée mouvementée

    Il y a dans ma P.A.L un livre particulier, auquel je tiens beaucoup, c'est un cadeau. Mais que je n'ai jamais eu le courage d'ouvrir. Testament à l'anglaise de Jonathan Coe.

    Me croiriez-vous si je vous racontais que pour que ce livre arrive sur mon étagère, j'ai dû faire un aller retour du parc à chez moi en petites foulées, puis courir derrière une mobylette (ou était-ce un vélo?) , puis derrière une voiture et enfin, me rendre en début de matinée dans un bar pmu sombre et peu accueillant?

    Le tout à cause de mon mauvais caractère et de remords tardifs?

     

    Aussi, quand je suis tombée sur ce challenge Jonathan Coe sur le blog de Myrddin me suis-je dit qu'il était temps d'affronter un peu de mon chagrin contre une lecture qui, parait-il, en vaut vraiment la peine.

    Il existe deux formules pour ce défi: un mini challenge (lire deux livres de Jonathan Coe) et un maxi (lire les huit romans). Devinez lequel a eu ma préférence?

     

    Je dédie ce défi

    A Jeanne,

    à nos divergences d'opinion concernant la grâce efficace appliquée à l'amitié,

    à nos lectures communes ratées, nos disputes, nos différences,

    à l'envie que tu me donnais de me dépasser pour t'atteindre,

    à ton amitié qui m'était précieuse,

    à tout ce que tu laisses inachevé.

     

    Mon challenge (7/10) :

    La femme de hasard (Traumatisant. Drôle pourtant)

    Une touche d'amour (Des récits dans un récit et toujours de l'humour)

    Les nains de la mort (moins d'humour mais plus de musique)

    Testament à l'anglaise (Une pépite!)

    La maison du sommeil (Mon préféré!)

    Bienvenue au club ( Beurk les années 70 - article jamais écrit)

    Le cercle fermé (Suite du précédent. Beaucoup mieux)

    La pluie, avant qu'elle tombe (Un bâtard que l'on chérit en secret parce qu'il est issu de la seule femme qu'on aime vraiment)

    La vie très privée de Mr Sim (Les hommes à l'honneur !)

    Expo 58

     

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  • For the first tag

    Jus_de_pomme.jpgTag Limonade.

    Mon tout premier Tag ! Et merci qui? Radicale, évidemment, qui d'autre?

    Qui me transmet ce questionnaire qui m'inspire euh... j'ai dit quoi? merci? ça fait une journée entière que je me creuse les méninges!! Parce que c'est un tag perso et que le perso, pour moi,  c'est déprimant.

    Une seule certitude: chez Sound c'est jus de pomme! Bien frais quand elle n'a pas oublié de remettre la brique au frigo.

    Signes particuliers: Adore les yaourts type liégeois à la vanille, ceux avec la chantilly au dessus, et le caramel au fond. Mais n'aime pas la chantilly ni le caramel. Prend donc le temps de prélever grâce à une méthode secrète un maximum de caramel au fond, à l'aide d'une cuillère, pour le manger en premier le tout sans déranger les deux autres couches. Puis mélange la chantilly à la couche du milieu, pour donner une crème onctueuse et épaisse. Ensuite, seulement, peut déguster.

     

    Mauvais souvenirs: Souvent les mêmes que les bons, à quelques mois d'intervalle.

     

    Défauts: J'en ai trop. Je peux m'en tenir à 3?

    1° Il est facile de m'abîmer. Je ne me protège pas. Je crois tout ce qu'on veut me dire, quand c'est gentil et tout ce qu'on peut me dire de méchant. L'inconvénient, c'est qu'avec moi, on commence souvent par les compliments éphémères pour finir par des humiliations durables, ce qui me laisse souvent dans un triste état. J'aimerais savoir protèger mes beaux souvenirs des pattes sales de ceux qui ont des remords. Je n'en ai jamais. Tout est bon dans ce que je choisis de faire.

    2° Il est facile de me mettre en colère. Autrefois, j'en venais aux mains. (A présent je m'en prends à moi. Est-ce un progrès?) Je déteste l'injustice. Pas l' Injustice-Dans-Le-Monde, je laisse ça à Miss France. Mais, égoïstement, l'injustice vis-à-vis de moi. Les gens que je respecte sont ceux qui, m'ayant jugé de loin s'abstiennent de s'approcher.  Ce qui évite bien des hypocrisies. Je peine à comprendre le plaisir qu'on peut trouver à nouer des liens pour ensuite les piétiner. N'importe quelle personne de mon passé pourrait frapper à ma porte, je serai toujours contente d'ouvrir. Je ne sais pas revenir en arrière, ni effacer. Il paraît que c'est un énorme défaut: Je suis fidèle. A ma façon.

    Je ne trouve que rarement quelqu'un pour partager mon amour, mes projets, ma gaieté, ma folie spontannée.

    3° Plus léger, parce que je vais me plomber toute seule le moral avec ce tag!! Il est facile de voir que j'ai des pieds affreux. Je les déteste. Mais ils font marrer la galerie, parce que je sais... mettre les doigts de pied en éventail!

    Preuve en image. Peur de rien ce soir. Suis imunisée, Amour s'en sert comme fond d'écran pour m'embêter.

    Pieds.jpg

     

    Films bonne mine. Est ce que ça veut dire mes films préférés? Ou seulement ceux qui font rire? Dans le second cas, c'est plus difficile, alors je triche bien que je n'aie pas non plus vraiment de film favori.

    . 8 femmes. Vu quatre fois au cinéma, je crois, dont plusieurs accompagnée. De personnes différentes. Bon souvenir de la suite de ces soirées.

    . When night is falling. Il paraît que c'est nunuche mais j'adore. Je remercie la fille qui m'a fait connaître ce film, même si elle ne me lira jamais.

    . Quelques films asiatiques: Nouvelle cuisine, 2DLK, My sassy girl...

    . Et les films d'actions (surtout avec Bruce Willis, que je trouve terriblement sexy).

     

    Souvenirs d'enfance: Ouh là... Je vais m'en tenir aux bons, promis! Mon père, alors. Quand il nous lisait des histoires. Je ne saurais dire à quel âge cela s'est arrêté mais ensuite, j'ai pris la relève, j'ai à mon tour fait la lecture. A ma petite soeur d'abord. Qui n'a pourtant jamais aimé lire en grandissant, elle était réfractaire. Puis elle est entrée en L. Aujourd'hui, elle a eu son bac (Félicitations!! Maintenant sauve-toi vite de la maison!). A présent, sa culture littéraire et artistique dépasse la mienne. Mais pas son orthographe ;-)

    J'ai continué à lire à voix haute, je l'ai fait pour tout ceux que j'aime qui m'en ont laissé le temps. Je le ferai pour mes enfants, si la chance finit par me sourire de ce côté-là.

    Ouf j'en ai fini... Mais à qui refiler le bébé maintenant? Je ne connais pas encore grand monde sur la blogosphère... Je vais tenter ma chance chez Lady O. (son blog est tout neuf).

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  • Art thérapie

    Histoire_art.jpgPourquoi ces chefs d'œuvre sont-ils des chefs d'œuvre? A. Favre et J.P. Winter

    Pas de roman, cette fois, mais un ouvrage original sur l'histoire de l'art pour les nuls. Un coup de tête à la médiathèque (je vous décris la scène: traverse en direction des romans, freine net, enclenche la marche arrière, cherche ce qui a bien pu, au rayon art, attirer son regard, trouve le livre et l'emprunte).

    Une dérogation à la lecture-plaisir qui a eu le mérite de s'adresser pédagogiquement à la néophyte que je suis en matière de peinture.

    La structure:

    Une succession de chapitres (un pour chaque tableau) classés par ordre chronologique de La Vénus de Milo aux boites de soupe de Warhol. Le titre ne ment pas, ce ne sont que des tableaux archi-connus, même de moi.

    Chaque chapitre s'ouvre sur des pages à fond jaune, celles du premier auteur, Alexandra Favre, historienne de l'art qui nous présente le tableau, sa composition, le contexte de sa création. Puis, seulement, nous trouvons la reproduction couleur. Ensuite, c'est au tour de J.P. Winter (pages blanches), psychanalyste, de nous livrer son interprétation.

    L'impression d'ensemble:

    C'est hilarant! Même si ce n'est probablement pas l'effet recherché... Et j'ouvre enfin ma participation au challenge « A vos Masques! » avec le livre le plus improbable qui soit. Mais que de grands moments de rire à la maison à nous lire mutuellement des passages et à les rapprocher les uns des autres.

    Autant la partie histoire de l'art à été passionnante – j'espère parvenir à en garder des souvenirs, je regrette de n'avoir pas pris de notes - autant l'usage abusif et répété du "tout est sexuel" finit par tourner rendre ridicules des théories qui, pourtant, individuellement, ne sont pas si bêtes.

    Je me souviens un peu de ma lecture de Freud, il y a presque 10 ans. J'avais dû lire Introduction à la psychanalyse et L'interprétation des rêves. Je n'avais pas trouvé cela si aberrant, la référence aux désirs comme moteur de toutes nos actions.

    • S'en servir pour l'étude de tableaux, soit. C'est original. J'ai d'abord été impressionnée par ces découvertes: la Vénus de Milo, qui évoquerait la bisexualité et dont les bras amputés renverraient à la castration et à « l'envie du pénis ».
    • Puis, constatant qu'aucune grande œuvre n'échappait à cette passoire-psy-sexuelle que je trouve réductrice, je suis devenue sceptique dès La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci (une grotte, déjà, pas besoin de vous faire un dessin), en apprenant que ce tableau illustrait en fait le « dégoût de la copulation ».

    Suivirent:

    • La pietà, Michel-Ange: Trop jeune pour tenir un fils de 33 ans, c'est une femme qui étreint son amant après l'amour.
    • Les légumes d'Archimboldo? Phalliques. (Mot qui détient le record d'utilisation dans l'ouvrage et aussi le record des fous-rires déclenchés depuis à la maison).
    • Le pot de La Laitière de Vermeer? Comme la grotte. Jouissance féminine.
    • Le déjeuner sur l'herbe? Une partouze homosexuelle. Si, si. C'est pas moi qui le dis.
    • Mention pour ce tableau de Böcklin, que je ne connaissais pas: une barque, celle de Charon, qui transporte un défunt en direction d'une île lugubre. Un mort, c'est rigide, rigide, c'est une érection. CQFD.
    • Quant à L'origine du monde de Courbet, tableau qui, pour le coup, est explicitement érotique, Jacques Lacan fut un de ses propriétaires...

    Ainsi jusqu'au XXe siècle.

    Si j'avais de l'argent à gaspiller, je crois que je me l'achèterais!

    Grand moment de culture, tout en bonne humeur. Dommage que je n'aie personne à impressionner avec mes savoirs tout neufs.

    challenge_lecture_masques.jpg

    P.S. Réservé aux initiés: Non, je ne me forme pas sur mon temps libre et non, cela n'implique en rien qu'il me prendra l'envie un jour d'utiliser ces nouvelles connaissances pour souscrire à une mode passagère, à une logique purement économique, qui consiste à faire faire n'importe quoi par n'importe qui de non qualifié tout en lui demandant, en prime, de fabriquer lui-même le bâton pour se faire battre.

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