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Laboratoire - Page 9

  • L'esprit de noël

    En attendant la reprise (des chroniques) une reprise du tag de l'enfance.

    1) Quand vous étiez petite, que répondiez-vous à la question "Et toi, que veux-tu faire quand tu seras plus grande?

    Par taille croissante... "Instit" -  Puis "prof" - Puis "prof de math" - Puis "contrôleur aérien dans l'armée de l'air". Mais là,  j'avais sans doute déjà quitté l'enfance.

    2) Quels ont été vos BD et dessins animés préférés ?

    pegase.jpgTintin, Boule et Bill, Gaston Lagaffe. Pour les dessins animés, il y en a eu tellement... Saint Seiya (Les chevaliers du Zodiaque), Tom&Jerry, Dragon Ball, Juliette je t'aime, Princesse Sarah et tout ce qui passait au club Dorothée. Ah oui, et Ranma 1/2 que je cherche à revoir!


    3) Quels ont été vos jeux préférés ?

    Sans hésiter le Mécano et les Lego. Les plus difficiles, ceux avec des plans de montage de plusieurs pages. Et puis les puzzles, un peu. Sinon, j'étais très forte pour inventer des jeux à partir de rien.

    4) Quel a été votre meilleur anniversaire et pourquoi ?

    Mes vingt ans. Parce qu'il y avait du monde, même si ce n'étaient que des amis d'emprunt. Que la soirée fut joyeuse, que j'étais amoureuse... Ma seule fête d'anniversaire digne de ce nom.

    5) Qu'est-ce que vous auriez absolument voulu faire et que vous n'avez pas encore fait ?

    J'ai toujours voulu écrire un roman.

    6) Quel était votre premier sport préféré ?

    A la suite d'une pèce de théâtre au collège, à laquelle je n'ai pas osé participer, mais j'assistais à toutes les réprésentations, je me suis prise d'amour pour le rugby. Mais uniquement à la télé!

    7) Quelle était votre première idole de musique ?

    graeme_allwright.jpgJe n"idole" pas. Pas mon genre. Mais sans doute Graeme Allwright.

    8) Quel est le plus beau cadeau de Noël (ou équivalent) que vous ayez reçu ?

    Je n'ai que de vagues souvenirs de mes noëls d'enfance, mais ils étaient heureux. Quel plus beau cadeau que cela?

  • 15 + 15 = 15

    Me voici doublement taguée... oui, vous devinez bien, il fleurit partout en ce moment, je n'y ai pas échappé: le tag des quinze auteurs qui ont compté dans ma vie de lectrice.

    Remercions donc Audrey et Blueverbena! J'ai bien pensé répondre deux fois, soit 30 auteurs, mais contrairement à mes camarades qui se plaignent que quinze, c'est trop peu, je doute d'arriver à ce chiffre facilement.

    Je ne suis pas une fille qui aime des auteurs, mais une fille qui aime des titres particuliers. S'il m'arrive de me lancer dans la lecture exaustive d'un écrivain, c'est souvent l'effet de mon esprit détraqué, et si je citais ceux-là, je n'arriverais pas forcément aux livres qui m'ont le plus marquée.

    Bien sûr, la consigne me demande de ne pas réfléchir et bien sûr, dans deux heures, j'y serai encore...

     

    Loup Durand, pour Daddy. Un livre qui ne vaut peut-être rien, mais qui m'a fait  très forte impression, je ne saurais trop dire pourquoi. Je devais avoir une douzaine d'année. Histoire d'un gamin surdoué en fuite sous l'occupation allemande. Relu, relu... Puis plus jamais relu dans ces dix dernières années. Je ne le possède même pas.

    Et puis, symboliquement... C'est le tout premier titre inscrit dans mon petit classeur jaune, celui dans lequel je note toutes mes lectures depuis maintenant 13 ans.

    Radcliffe Hall, pour Le Puits de solitude, parce que je n'avais jamais rien lu d'aussi bien écrit, d'aussi littéraire, sur ce sujet. Un livre qui m'a fait du bien.

    Enrique Medina, pour Les tombes. Une enfance en maison de redressement. Lu à l'adolescence. L'unique livre à m'avoir causé des vomissements tellement c'était atroce. Il faudrait aussi que je le relise.

    Shakespeare, pour tout ce que j'ai déjà lu et tout ce qui m'attend encore. Mon auteur de théâtre préféré. Lié au choix de mon pseudo, d'ailleurs. J'aurai bientôt l'occasion d'en reparler.

    Zola, là encore, c'est un ensemble. J'ai tout aimé chez lui, c'est peut-être même mon chouchou.

    Maupassant, oui, pourquoi pas. Je n'ai vraiment rien à lui reprocher et plus j'en découvre, plus j'aime.  C'est à la fois sombre et humain. La semaine dernière, j'ai eu envie d'écrire une chronique hors-série pour parler d'Une Vie. Mais si je commence à écrire sur mes lectures passées...

    Jonathan Liltell, pour Les bienveillantes. Rien que pour la taille impressionnante de l'oeuvre, déjà... Puis pour le choc de voir sous cet angle la seconde guerre mondiale et ses camps de concentration. D'ailleurs où est-il mon livre? Prêté?

    Agatha Christie, parce qu'à quinze ans, j'avais presque tout lu et que je m'amusais, de mémoire, à retrouver plus de soixante titres. Je me demande aujourd'hui si je saurais encore...

    Nothomb, en souvenir de quelqu'un qui me parlait lecture après l'amour. J'ai continué à lire et à collectionner les Nothomb, même si je suis loin de tous les aimer.

    Larsson, pour les Millénium et surtout pour Lisbeth. I love her.

    Konsalik. J'ai réussi à croire des années, en raison du rayon très fourni de la bibliothèque municipale, qu'il s'agissait d'un grand auteur, très célèbre. Semblerait que non. Excellents souvenirs néanmoins... Nuits d'amour dans la Taïga, Noces de sang à Prague, Enfer vert, et la maison des visages perdus ahlàlàlà!

    Clamp, pour le manga qui me fascine, même si je suis un peu paumée dans l'intrigue, XXXHolics. J'adore le dessin. J'adore Mokona et le renard en tube.

    Pratchett, comment ai-je pu l'oublier et le mettre en fin de liste? L'humour exactement comme je l'aime. Un livre qui pourrait me définir. Si seulement je pouvais avoir un Bagage rien qu'à moi!! Je sais déjà qui je lui demanderais de bouffer...

    Rowling, c'était quand même quelque chose, à l'époque, avant la médiatisation, ces Harry Potter... Il m'arrive encore d'en relire un à l'occasion. Un des quatre premiers.

    Duras, parce que marquant ne veut pas dire bon. Je termine sur l'auteur que je déteste entre tous. Traumatisme de mes années fac.

    et beaucoup d'autres découvertes cette dernière année (Everett, Coe, Proulx...) mais je n'ai pas encore assez de recul!

  • Sans R.A.T. point de salut!

    Oui, j'en suis là! A attendre un signe, quelque chose.

    Entre les journées de 12h, les 1300km à faire cette semaine et la fatigue qui a eu raison de mon tempérament de couche-tard... Mon seul espoir de retrouver les pages réelles d'un livre réel, c'est le read a thon! Soit encore un peu plus d'une semaine. Courage, Sound, courage me répète ma personnalité double, qui se réveille dans les moments de tension, pour m'offrir un peu de compagnie.

    Et j'en fais le serment, ce weekend là, ce sera ZERO travail. Seulement lecture, lecture, lecture. Je réserve les heures réglementaires de dodo parce que c'est  quand même chouette, dormir. Et parce que lundi, on rigole déjà suffisamment de ma tête en temps normal, je ne vais pas en rajouter.

    Mais en dehors de cette période, ce sera lecture, non stop. Le 24h, c'est juste ce qu'il me fallait!

    Je n'ai bien sûr pas eu le temps d'aller moi-même à la Grande Bibliothèque, c'est la mort dans l'âme que j'ai dû envoyer Amour, avec ma liste à lire fraichement ré imprimée, sur laquelle j'ai fluoté, colorié, tracé tous les signes cabalistiques de priorité moyenne, priorité absolue, super urgence-que-je-veux-tout-de-suite, livre qu'est sur la liste mais que je veux pas lire en fait si j'y réfléchis bien.

    C'est super technique, la liste à lire de quelqu'un d'autre!

    J'ai quand même pu, avant l'effondrement, la semaine dernière, me rendre à la Petite Bibliothèque, près de chez moi, m'inscrire et apprendre, sans parvenir à en croire mes oreilles que les emprunts y étaient limités à TROIS! Pas humain ça.

    MA LISTE DE LECTURE POUR LE READ A THON 2010

    Trois romans japonais, pour le challenge In The Mood for Japan de Choco. Quitte à me gaver de lecture, autant en profiter pour combler mes lacunes. J'ai choisi :

    . Tsubaki, premier tome du Poids des secrets, d'Aki Shimazaki.

    . Le musée du silence, Yôko Ogawa

    . Au sud de la frontière à l'ouest du soleil, Haruki Murakami

    Un roman jeunesse

    . Hunger Games, Suzanne Collins parce que je cours derrière à la Grande bibli depuis 2 mois et qu'il était là, à la petite, sagement sui l'étagère.

    D'autres romans, depuis le temps qu'ils étaient sur la liste...

    . Mystic River, Dennis Lehane

    . Wilt, Tom Sharpe, parce que j'ai cru comprendre que c'était drôle (drôle comment, je ne sais pas, le sous-titre c'est quand même : comment se sortir d'une poupée gonflable [...] )

    . Le Dahlia Noir, Steve Hodel : alors celui-ci je ne sais pas du tout ce qu'il va sur ma lal... Qqun connait?

    . Allumer le chat, Barbara Constantine: parce qu'Amour, qui vient de le terminer, m'a dit que c'était sympa. Et m'a lu quelques scènes coquines, c'est pile ce qu'il me faudra si je flanche un peu!

    Je dispose aussi de ma vénérable et stagnante PAL maison, au cas où j'aurais fait mauvaise pioche à la bibli.

     

    Mon objectif? Je ne me rends pas bien compte... Sur un peu moins d'une vingtaine d'heures... 3 livres? 4? Plus? beaucoup sont assez épais, ça m'ennuie, je n'ai rien trouvé de petit à l'exception de Tsubaki.

    Je n'ai pas fixé d'ordre de lecture, encore.

    Je pense que je vais remettre au goût du jour une pratique de mon adolescence: la lecture tournante, qui consistait à lire 3 ou 4 livres en parallèle; Quand je dis en parallèle... Je posais les trois livres à côté de moi, trois livres différents par le genre, si possible , pour éviter les confusions et tous les quarts d'heure, je changeais de roman.

    ça a l'air barbare, mais j'aimais ça. C'était à l'époque, pour moi, de la découverte de Proust. Certains passages, plus résistants (plus chiants, allez, suis d'humeur à le dire), surtout dans les premiers volumes, me freinaient dans ma lecture, et le livre était alors abandonné pendant deux mois. Le placer dans une lecture tournante permettait de dépasser les pages plus arides.

    Voilà pour mes projets! Si je trouve un peu de temps dans la semaine, je vous ajoute les images de couverture, ce sera plus sympa!

  • Duel au poireau!

    Sardinothèque.JPGGrande journée! J'ai déclenché, (parce qu'on me trouvait trop bavarde ^^, rhôô, ce qu'il faut pas entendre!), une violente bagarre de collègues sous le nez des boss; j'ai aussi servi de cobaye à une expérience dont je n'ai toujours pas compris le principe et trouvé des sardines dans des lieux inattendus...

    Et pour conclure en beauté cette journée placée sous les signes conjoints de la bonne humeur et des talents culinaires, Radicale, dans les commentaires de son dernier article (toujours lire les commentaires, quel bon conseil!), me défie de faire le point sur cette question éminemment littéraire:

    La Culture du Poireau!

    Comme il est bien connu que Sound n'a jamais reculé devant aucun défi, aussi borné, coincé, grincheux et mal embouché fut-il, toute l'équipe du labo Tale me more se lance dans l'aventure! Vive la science!

    Surtout que c'est facile et d'utilité publique. Et que j'ai hâte que ce blog devienne du grand n'importe nawak, pour me ressembler un peu plus. J'ai été effondrée en découvrant l'analyse de mon site par un robot informatique qui en déclare le contenu 100% culturel! Si les 'bots ne savent pas lire les lignes qui concernent l'art de faire des joints de carrelage (si, si, c'est ici, pas loin, cherchez) il est temps de sortir l'artillerie lourde et de passer aux poireaux.

    Mais ne vous attendez pas à du haut niveau. Ça fait du bien les blagues pourries, les soirs de semaine, j'assume!

    Le poireau de l'an 2010 sera littéraire, ou ne sera pas!

    Facile à démontrer. Car le poireau, déjà, est phallique.

    Les fidèles parmi vous feront le lien immédiatement entre la forme de ce légume et l'excellent livre d'art pour néophyte présenté par ici.

    Les infidèles feront le lien avec... ce qu'il veulent... c'est toujours plein d'imagination, un infidèle. Bénis soient-ils.

    Un légume 100% culturel, disais-je.

    Organisons-nous. (Toujours faire un plant avant de commencer, nous disait-on à l'école.)

    Heureusement, j'ai bien relu mon sujet et Radicale précise « la culture DU poireau », pas « DES poireaux », ce qui me facilite la tâche puisque je n'ai que deux mains.

    . Le poireau pousse. (Il ne tire pas, donc inutile de vous abriter, il est pacifiste) Il pousse dans la terre. Ceux qui occupent déjà le fond du bac à légumes ne procréeront plus, puisqu'ils sont au frigid-air (j'ai prévenu. Soirée blagues pourries, intellos , vous pouvez par... oh, vous êtes déjà partis?).
    Préférez donc pour planter le vôtre un espace extérieur.

    . Le poireau se plante en février, soit juste pour l'anniv du blog, si vous manquez d'idées de cadeaux...

    . Le poireau nécessite d'être... repiqué?? Mais késako?? Hum... moi, j'ai bien repiqué ma première année de fac, mais de poireau, je suis devenue citrouille. Et tout le monde se plaint du résultat.

    . Et cette dernière opération ne doit intervenir qu'une fois le poireau « habillé » selon notre ami Wiki... Là, je passe mon tour. Moi et les boutiques de fringues... La dernière fois que j'ai enfilé une robe, mes invités ont sursauté à peine la porte ouverte.

    . Le poireau est pauvre en calories, dit-il, le petit menteur, mais il peut, paradoxalement, souffrir de la « graisse du poireau ». Mouais... Il grignote en douce du chocolat, quoi...

    . Enfin, le poireau aime le climat tempéré. Évitez-lui les courants d'air, les séjours prolongés à la montagne, les gratin's party improvisées.

    Pour finir, j'apprends (je n'ai jamais eu, citadine enracinée, à élever, à tuer et plumer mes poireaux moi-même) qu'on les cultive pour leurs feuilles. Si ça, ce n'est pas littéraire!

     

    P'tite bibliographie élargie au reste de la soupe:

    ABC contre Poirot.

    Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

    Poil de Carotte

    Les chou(ans)

    La série Oui-oui, avec Potiron

    Germinal

    Une pièce de Racine

    Ou n'importe quel navet, en fait...

    Article certifié 100% informatif, informatique, informé et difforme. Un grand merci à Radicale, qui ne m'en voudra pas de mes mauvaises blagues!

    En espérant avoir au passage rassuré celles qui trouvaient, ces temps-ci, que je m'érigeais en donneuse de conseils de lectures: non, je ne mets pas en péril la haute sphère des cultivées. Suis comme le poireau, très terre à terre, au ras des pâquerettes.