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Tale me more - Page 42

  • Semaine à lire

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    Proposé par Solessor et tout aussitôt accepté, ce rejeton bâtard du challenge "week-end à 1000" - auquel je n'ai jamais participé - et du défunt "read-a-thon" m'invite à engloutir un maximum de pages entre les vendredis 23 et 30 décembre.

    Une semaine pour rattraper une année complète de non-lecture, en voilà une idée qu'elle est bonne ! C'est à peu près l'équivalent de la diète d'urgence d'avant les fêtes : ridicule, infructueux mais tellement doux à la conscience...

    Occasion de faire revivre ce blog mais aussi de faire le point sur une année de maigres vaches littéraires, car le pâturage était difficile d'accès : déménagement et réduction de place pour les livres, ferme volonté de lire en priorité ceux déjà présents sur mes étagères - sans enthousiasme -, sortie de l'extension de World of Warcraft,  fin des déplacements en transports en commun, embouteillage devant le micro-onde à la pause déjeuner ...

    Je n'ai jamais été aussi assidue aux réunions du Book club Livraddict local pourtant ! J'y glane quelques idées, mais de pépites, point.

    Je saisis cette ultime chance d'améliorer le bilan 2016; Voici donc ma sélection pour cette semaine de lecture :

    - La passion, Jeanette Winterson - J'avais adoré son roman autobiographique "pourquoi être heureux quand on peut être normal?"

    - Tu ne m'échapperas pas, Lisa Gardner - Pour confirmer la bonne impression laissée par "la maison d'à côté"

    - Les hommes protégés, Robert Merle - Le mot "féministe" figure deux fois dans le résumé, je vais pouvoir me réjouir (chouette!) ou râler (ouaaaiiis)

    - Casus Belli, Anne Bragance - Dans ma pal depuis trèèès longtemps. Pourtant l'histoire semble sympa.

    - La nostalgie heureuse, Amélie Nothomb - Juste pour le plaisir de voir défiler très très vite les pages. 17 euros les 150 pages et des marges assez grandes pour y pique niquer... 1h de lecture en prenant le temps de faire à manger et prendre une douche.

    Soit un objectif de 212 + 477 + 441 + 233 + 152 = 1515 pages.
    (En lire 3/5 ce serait déjà pas mal...)

     Top départ vendredi, à 19h.

  • J'ai voté Trump... putain

    Français, française, as-tu voté Trump ?

    As-tu grillé un feu rouge un soir dans une rue déserte ?

    Omis de déclarer les sommes négligeables reçues en espèces d'un client ?

    Regardé sur M6 les reines du shopping ?

    As-tu refermé doucement ta porte d'appart en entendant les pas d'un voisin pour éviter de le croiser?

    Aurais-tu, par hasard, pesté contre la dernière feuille d'impôts ?

    Chez toi, fait-il plus de 19° dans le salon ?

    La case « numéro de téléphone » est-elle renseignée sur Facebook, ou dans ta boite mail ?

    Et la dernière fois que tu as vu quelqu'un cracher dans la rue, tu as fait quoi ?

     

    Si vous...

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  • Le gars à ne pas prendre pour une truffe

    logique de l amanite,ah non pas une 2e fois le nom de l auteure,ma recette cjampii c est a la creme,avec du blanc de poulet,de la moutarde et des herbes de provenceLa logique de l' amanite, Catherine Dousteyssier-Khoze

    1. Il était temps qu'on associe les champignons à autre chose qu'aux pieds nus à la piscine et aux pieds lourds des chauffards! Je me suis tout de suite sentie en emphatie avec ce pauvre Nikonor, élevé par un père mycologue qui lui a transmis sa passion, mais affublé d'une détestable soeur et incompris de tous.

    Quel personnage délirant que ce narrateur un brin snob qui, retranché dans son château, déroule pour nous le journal de son existence, proteste contre l'absence injustifiable des champignons dans la littérature classique, se perd en de longs et obsessionnels développements sur les cèpes et  ne manque pas de signaler, presque en passant, la funeste manie de ses proches - particulièrement ceux qui lui déplaisent ou le gênent - de mourir ou de disparaître.  Pas qu'il les regrette beaucoup remarquez... des imbéciles qui ne seraient peut être pas capables de distinguer un champignon comestible d'un vénéneux si quelque hasard devait en placer un dans leur assiette. 

    Je me suis beaucoup amusée,  à épouser les pensées de ce tordu ! Je n'ai pas enregistré le quart des informations données sur les champis mais ils avaient toute leur place dans l'univers de ce personnage excentrique.  

    Agréable touche d'originalité que ce roman vers lequel je n'aurais sûrement pas été sans les matchs de la rentrée littéraire price minister auxquels je participais pour la 3e fois. 

    Puisque note il faut pour l'occasion,  ce sera un bon 16. 

    #MLRL15 #Priceminister

     

     

  • La morgue lui va si bien

    Contes_crimes_dubois.pngLes contes de crimes, P. Dubois

    J'ai dû entendre vanter ce livre dans ma précédente vie, cette vie de prof, celle où l'on me répondait quand je posais des questions...
    Les contes de fée étaient à la mode, Perrault faisait un petit tour au Bac et les "réécritures" hantaient déjà le programme (et continuent sans doute). Jamais trop compris ce concept du "réécrire", comme si un texte pouvait sortir du néant ou, au contraire, comme s'il fallait bénir les fainéant.e.s qui commencent où finit le travail d'un.e autre.

    Pour faire la garniture d'un conte de crimes, prenez un conte de Grimm (ou autre - malchance de malchance, Peter Pan a réussi à se glisser dans le lot, et je l'ai encore moins aimé que celui de Barrie) et videz toute une bouteille d'hémoglobine, opérez une translation temporelle vers un contexte contemporain puis ajoutez des motivations assassines à un personnage sur deux.

    Pour ce qui est de la sauce stylistique, toute en tournures qu'une église baroque accuserait de surenchère, je ne commente pas, c'est une question de goûts, ils sont tous dans la nature. Mais si vous aimez, ne vous invitez pas à ma table vous seriez déçu.e.s

    Le résultat ne manque pas de piquant, si on aime croquer des machins sanguinolents.

    Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : au centre du plat, la plâtrée indigeste de misogynie. Pas une femme n'échappe à ce choix cornélien : voyons, je préfère être une criminelle qui ne rêve que d'assassiner, tromper, voler ou bien la femme d'un homme qui travaille pour subvenir à mes besoins, en échange de quoi il est en droit d'attendre du sexe ? 
    Comme il n'est pas bon de frustrer une femme, laquelle pourrait sombrer dans l'hystérie, vous pouvez prendre les deux options.

    Vous l'aurez compris, la prochaine recommandation de cet ouvrage ne passera pas par moi!