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humour - Page 2

  • La guerre des nerfs

    Wilt_2_tom_sharpe.jpgWilt 2 ou comment se débarasser d'un crocodile, de terroristes et d'une jeune fille au pair, Tom Sharpe.

    Avis chrono'

    Vague humour grivois puis trop de sérieux pour un roman humoristique et pas assez pour un polar. Recette ratée qui me laisse sur ma faim.


    Ceux qui ont manqué le premier épisode pourront se rattraper en jouant à la poupée par ici.

    Les autres seront soulagés d'apprendre que notre héros a fait du chemin. D'abord un poste de direction, puis une nouvelle maison, plus grande, dans un quartier chic, pour une famille agrandie par l'arrivée de quadruplées remarquablement vives d'esprit.

    La nonchalance de Wilt a même fini par avoir la peau du Harpic (dont la pub fleurit sur certains blogs en ce moment, la coïncidence m'a fait sourire) puisque la toujours aussi efficace Mme Wilt s'est mise au vert et aux sanitaires écolos et explosifs.

    Le début ne s'annonçait pas mauvais: usage de croco à des fins pornographiques, désagréables conséquences, en sortant ivre mort d'un pub, en pleine nuit, d'une envie pressante d'uriner dans ce qui devait être un buisson et s'avéra un rosier généreux sur les épines.

    Mais l'ambiance s'est rapidement gâtée dans ce qui constitue l'intrigue principale: La maisonnée de Wilt est prise en otage, fillettes comprises. La suite est prévisible: les gamines sont affreuses, elles hurlent, n'ont peur de rien, Mme Wilt rêve de rentrer, les terroristes de sortir...

    Non seulement ce n'était plus drôle, mais à certains moments j'étais si sérieuse, presque tendue que je me suis crue dans un mauvais polar.

    J'admire la propension de Wilt à payer de sa personne, se sacrifiant pour occuper la demoiselle au pair, à contre coeur, lui qui n'est pas porté sur la chose, ou si peu. Si sérieux. Si peu câlin, cet homme là. Mais paraît que ça se monnaye (moi j'ai pas les moyens)... ou alors j'ai pas tout compris, ce qui ne me surprendrait pas.

    Bref. Et comme mon article est d'une qualité inversement proportionnelle à ma déception, je  ne me fais pas plaisir en le rédigeant... Flippant quand on sait que je ne lis absolument plus rien et que le prochain billet risque de ne pas paraître avant des jours!

    Je vous souhaite une bonne soirée, tout de même!

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  • J'ai trouvé mon tueur charmant

    Un énorme merci aux éditions Le livre de Poche et à Livraddict pour ce partenariat de qualité!

    ed_livre_de_poche.jpg        Livraddict.jpg

    theorie_six_jacques_expert.jpgLa théorie des six, Jacques Expert

    Avis chrono:

    Halte! Vous ne voulez lire qu'un thriller cette année? (quel dommage, mais on ne sait jamais!) C'est celui-ci! Un chef d'oeuvre de bonne humeur, une intrigue bien ficelée, concoctée par un narrateur-assassin très attachant.


    Six poignées de main vous séparent de n'importe quel humain sur la terre. Cette incroyable, mais néanmoins très sérieuse théorie du hongrois Frigyes Karinthy fait l'admiration de Julien Dussart, fonctionnaire, célibataire, en congé sabbatique, trentenaire, bien sous tout rapport, propre, soigné et soigneux... C'est aussi un fils aimant. Et un tueur en série d'une grande délicatesse, il choisit méticuleusement ses clientes, avec tableau des « pour » et des « contre »  et s'inquiète sincèrement de leur sécurité:

    «  Je pouvais comprendre sa prudence car il y a tellement de malades sur Internet »

    Cinq victimes, cinq maillons, pas un de plus. Le défi est lancé. Julien parviendra-t-il à faire le lien entre le n°1 un malheureux SDF Marseillais choisi au hasard et sa véritable cible, le n°6?

    Quatre soirs, c'est ce qu'il m'a fallu pour dévorer ce court roman que j'aurais aimé pouvoir faire durer un peu plus tant le ton est original. En effet, le narrateur n'est autre que Julien Dussart et il me fait fondre, je ne peux pas le dire autrement. Il émane de lui un tel enthousiasme, c'est contagieux, on sourit en le lisant, cette théorie lui tient tellement à coeur! Il mérite de réussir. Qu'importent quelques cadavres? Cela lui ferait si plaisir! Autant qu'un café-tartines-miel.

    « Vous reconnaîtrez avec moi que, avoir le destin d'un homme et d'une famille entre ses mains, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner, il ne peut rien y avoir de plus plaisant. »

    Trois ou quatre petits défauts ne peuvent m'empêcher de l'adorer! Alors, c'est vrai, il est un peu raciste. Mais il aime la poitrine généreuse de sa serveuse chinoise. Et il a quelques tocs, il passe son temps à compter ses pas et les marches d'escalier. Mais il déborde de compassion pour les pauvres familles en deuil et ne manque jamais de venir les consoler. Il a aussi une fâcheuse tendance à planter son couteau dans quelques êtres humains. Mais... il est si gentil avec sa maman!

    Deux femmes viennent enrichir encore ce récit déjà succulent, vérifiant encore une fois qu'un excellent roman doit beaucoup à ses personnages secondaires. La première s'agrippe au très convoité poste de commissaire divisionnaire comme un chien à son os. Dieu qu'elle est détestable! Elle déborde de méchanceté gratuite. Elle est grossière souvent dans ses propos. Tout le contraire de ce gentil Julien! Heureusement, son mépris et son complexe de supériorité l'aveuglent, elle passe à coté de tous les indices que lui présente sa meilleure enquêtrice qui n'est autre que sa secrétaire! Leur duo est folklorique!!

    Un thriller à ne pas manquer. Tout est bon là dedans! Quel dommage que la quatrième de couverture ne soit pas à la hauteur et ne laisse rien deviner de ces personnages, de cette écriture, de ce ton, enfin, si pleins d'humour! Sans le partenariat, je serais peut-être passée à côté de ce bijou!

     

    ESPACE LECTURE COMMUNE:

    Parce que c'est tellement plus sympa d'échanger, ce livre a donné lieu à une lecture commune et chacun a pu proposer une petite question aux autres! Voici mes réponses, n'hésitez pas à aller lire celles des autres membres en cliquant sur leur pseudo!

    Lisalor - Quand avez vous commencé à comprendre l'intrigue ?

    Je n'ai pas eu l'impression d'avoir peiné à comprendre... Dès le début, je trouve que le ton est donné! Si la question porte plutôt sur la résolution de l'énigme, je ne peux pas dire que j'avais vraiment deviné. Mais j'hésitais entre deux hypothèses, à 30 pages de la fin et l'une des deux était la bonne!

    Fée_tish - Qu'est-ce qui vous a le plus dérangé/perturbé dans cette lecture ?

    Rien du tout. Le personnage tient des propos racistes, mais c'est bien dans le personnage, ce n'est pas à prendre au premier degré, je pense. Tout le reste est délicieux! Je ne culpabilise pas une seconde d'adorer ce type!

    Hylyirio - Qu'est ce qui, au fil du livre, vous a donné l'envie de continuer à le lire page après page?

    Une terrible envie qu'il parvienne à ses fins! Je rageais chaque fois que l'enquête progressait! Je me demandais: va-t-il réussir? Va-t-il se faire attraper?

    Lise  - Quelle est votre opinion sur le personnage de Julien Dussart?

    Comme je l'ai dit dans ma critique, je trouve que l'écriture à la première personne le rend très attachant. Je profite de ta question pour préciser qu'il ne s'agit pas pour moi d'une fascination pour les tueurs en série mais d'une admiration pour le style de l'auteur. Ce qu'il nous montre, au fond, c'est une image de la folie et à quel point la démence peut constituer un univers en décalage, mais cohérent et complet. J'aime tout ce qui traite des désordres psychiques.

    Lecturevvv - Que pensez-vous du personnage de Sophie Pont ?

    Elle est odieuse! Bonjour l'image de la police dans ce roman! Mais je pense qu'il s'agit ici plutôt d'humour que de satire. Elle est mauvaise, méprisante, égoïste, incompétente... Ajoutez le harcèlement de sa secrétaire... Je me suis bien amusée avec elle.

    Soundandfury - Vous avez craqué? Vous avez tenté de jouer à la théorie des six? Racontez!

    Pas une seconde. Je connaissais déjà cette théorie et je n'avais jamais tenté de me l'appliquer à moi même, car qui connaît ma vie monacale sait qu'en six poignées de main, j'ai peu de chance d'être ne serait-ce que sortie de ma maison!

    Mais... mais j'ai tellement adoré ce bouquin que j'en ai parlé à mon père. Lequel, pris au jeu, m'a démontré en deux minutes que j'étais bien à six poignées de main du pape...

    Zut alors... je préfèrerais être à une seule poignée de main d'une personne plus sexy!

     

    Enfin, une critique de Merkillia, et une de Flof13, qui n'ont pas participé à l'échange de questions, et qui n'ont pas du tout aimé cette lecture!

    Ne manque plus que Myrddin, que nous encourageons car elle est débordée de travail!

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  • Allumé, c'est le mot...

    Allumer_chat_constantine.jpgAllumer le chat, Barbara Constantine

    Un roman peu sérieux, à lire dans le même état d'esprit.

    Du déjanté, encore, mais en version française. C'est moins jouissif que Wilt, mais une toute aussi bonne arme pour lutter contre le sommeil dans un marathon lecture. Sauf que je l'avais fini dans l'aprem.

    Beaucoup beaucoup beaucoup de personnages. Des petits chapitres qui s'enchaînent. Tout un village. Le papy qui veut dégommer le chat au fusil. Sa femme. Sa fille et le fils de sa fille...  Des gamins alcooliques, des auteurs américains. Des lesbiennes et un peu trop souvent le détestable mot « pédé » à mon goût (et à celui d'Amour... qui commence à prendre un peu trop l'habitude de lire tous mes livres avant moi...) . Il y a aussi un photographe d'art mortuaire. Un Robert et une Roberte.

    Je me suis un peu perdue par moment mais dans ce type de récit, ça n'a aucune importance. C'est un complet bazar, avec histoires romantiques, des morts rocambolesques (plus ou moins persistantes) toutes les 10 pages, des disparitions, des changements d'identité, des recettes à base de rats... C'est tellement n'importe quoi que je ne peux pas raconter. Même le chat parle.

    Ce n'est pas un article qu'il me plaît d'écrire, mais le roman n'est pas mauvais.

    Un extrait plus long que d'habitude, en compensation. Jean-Yves vient d'apprendre la mort de son fils Martial et laisse éclater son ... chagrin (?).

    "Martial, enfant, il était buté, brutal. Et plus ça allait, plus il devenait... obtus. Après avoir redoublé deux fois sa cinquième et une fois sa troisième, il a bien fallu admettre qu'il n'irait pas très loin dans ses études. [...]

    Et une fois adulte, ça ne s'est pas amélioré. Son entreprise de maçonnerie... Du ciment, du béton, du parpaing!

    Il y avait de si belles choses à faire. Des matériaux nobles... La chaux, le torchis, la terre cuite. Non. Le ciment!

    Alors quand il a refait leur maison, sans les prévenir, pendant qu'ils étaient en vacances... Là, il aurait pu le tuer! Il a réussi à aire un pavillon de banlieue de leur belle maison en pierre de pays."

     

    Dans la R.A.T Pal il y avait aussi:

    Wilt: Irrésistible!

    Hunger Games: Facile à lire. A grignoter entre deux repas.

    Le musée du silence: Une visite à ne surtout pas manque!

    Tsubaki, Le poids des secrets T1: Un drame personnel dans un drame historique.

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  • Je l'aime encore

    coe_une_touche_d'amour.jpgUne touche d'amour, Jonathan Coe

    Avis chrono'

    Tout à fait différent du premier. Moins émouvant, plus conventionnel, mais même plaisir à m'interroger sur le sens profond des évènements. A mettre en haut d'une P.A.L.


    Mon challenge Jonathan Coe se poursuit, avec deux jours de retard je publie mon billet sur ce deuxième roman.

    Difficile d'éteindre la lumière, le soir cette semaine, tant j'avais envie de connaître la fin de ce très bon roman. Autant le dire tout de suite, pas une larme versée, c'était vraiment très différent de La femme de hasard  (avis à lire ici).

    J'aime, dès les premières pages cette impression d'une écriture familière. Pourtant je n'ai aucune facilité à repérer des « styles ». Mais j'ai aimé, bien plus saupoudré que dans le premier roman, retrouver cette façon d'interpeller le lecteur et de tourner en dérision l'écriture même. Les intellectuels sont un peu malmenés...

    «  J'imagine que l'université jouait un rôle important dans votre vie intellectuelle et sociale?

    - Oui, en effet. C'est là que nous achetions nos sandwiches. »


    J'avais compris, à la lecture de la 4e de couv' qu'il serait question de Robin, éternel étudiant, un peu raté, accusé un jour de « s'être exhibé devant un petit garçon ». Je ne suis pas d'accord avec cette façon de présenter l'histoire, mais il faut bien écrire quelque chose au dos du livre... Tâche difficile face à un livre sans véritable intrigue centrale.

    Robin est bien là. Sans doute, c'est de lui qu'il est question le plus souvent. Mais j'ai comme l'impression que chez Coe, ça ne suffit pas à faire un héros, ni même un personnage principal.

    Robin est bien un paumé, qui traine sa déprime et sa thèse de cinq ans d'âge, à peine entamée, sur le campus de Coventry. Mais cette histoire d' exhibitionnisme ne me semble qu'un prétexte à étudier une fois encore les mécanismes obscurs des relations humaines.

    J'aime ces textes plein d'humour. J'aime la scène des copains qui se retrouvent pour parler du bon vieux temps, mais chaque fois, leurs points de vue sur le même souvenir sont diamétralement opposés...

    Soirée de bal vue par Ted:

    « la cornemuse saluait l'aube », « nous étions ensemble tous les trois, à regarder la brume caresser l'eau […] main dans la main, bras dessus bras dessous »

    Vue par Robin:

    « Il était allé à ce bal à contrecoeur […] il s'était trouvé isolé triste et penaud » « Ted se penchait pour vomir dans les eaux boueuses de la Cam ».


    Autre point notable, le texte est découpé en quatre parties, quatre journées, pour être précis. A l'intérieur de chacune, un des personnages entre en possession d'une nouvelle écrite par Robin. Ces récits enchâssés ont leur propre autonomie, j'ai beaucoup apprécié le n°2, "le chanceux", par exemple. Les personnages d'une touche d'amour tentent ensuite de tisser des liens entre la personnalité de Robin et le contenu de ses écrits, qui sont assez semblables, par leurs thèmes, à ceux de Jonathan Coe.

    Est-ce une invitation, pour nous, à faire de même? A deviner une intention, une ligne de conduite, à travers le récit (les récits)? C'est assez dingue comme procédé, et là, ça me donne le tournis...

    J'aime remarquer la récurrence de la déprime, du suicide, des difficultés à communiquer et à nouer des relations durables et sincères... Mais je n'arriver pas à en dégager une thèse nette, facile à résumer. Pourtant, au fond, je sens confusément que le message est limpide est très humain, bien moins sombre qu'il n'y paraît.

    Je crois que c'est là justement tout ce qui me séduit Cela ressemble assez à ma façon d'envisager les choses, tortueuse et complexe en apparence, mais soutenue par un tout petit nombre de postulats sans surprise, dont l'originalité, au fond, est d'être souvent oubliés: Il est impossible d'être heureux seul, le bonheur se mesure à la qualité de nos relations aux autres. Les personnages torturés manquent leur chance faute de laisser parler leurs instincts. « Comme beaucoup de gens, je me plais à cultiver un sentiment de ratage ».

    Les exemples sont nombreux dans La femme de hasard et encore plus dans Une touche d'amour. Je pense au récit n°4, dans laquelle un homme qui cherche à tout contrôler se prend un méchant coup, car il n'a pas su voir en sa femme une personne autonome et libre, à la conduite aléatoire.

    Je pense aussi à Robin, bien sûr. Il contrôle ses désirs, s'empêche de ceci ou de cela, ne regarde pas assez autour de lui (comme Lawrence, le chanceux) et au final...

    J'aime entendre d'autres mots que les miens affirmer qu'une dispute amoureuse est reconnaissable entre toutes.

    « Merde! Fit-elle. Nous sommes amoureux... non? Nous sommes amoureux. Ça, c'est une dispute d'amoureux. Et ce qui m'ennuie vraiment, ce que nous n'avons fait aucune des choses délicieuses que les amoureux sont censés faire entre eux avant de commencer à se disputer. »

    J'aime, encore, ce respect pour le hasard. Parce que je suis adepte du laisser faire, comme ça vient.

    J'ai l'impression que ce M. Coe ne se préoccupe que du bonheur. Que sous un extérieur assez sombre, il y croit profondément. Le bonheur est peut-être le seul domaine dans lequel on se doit d'être extrême... D'être d'une rigoureuse exigence. Mais cela n'engage que moi et je déborde du texte.

    «  Vous voulez dire qu'on peut se contenter d'une quantité modérée de vérité, d'honnêteté, de justice ou de bonheur? Vous voulez dire que tant qu'on est modérément protégé du danger de famine, de la menace de torture […] on doit s'estimer heureux? »

    Donc, j'aime. J'adore. Je vous laisse lire. Si jamais vous voulez revenir en discuter après, ce sera avec plaisir. J'aime ces romans aux antipodes de la limpidité, qui donnent matière à discussion.

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  • Refaire sa vie... après la mort!

    maudit_karma_safier.jpgMaudit Karma, David Safier

    Pour la première fois sur Talememore, un compte rendu de lecture rédigé à quatre mains (et sur quatre semaines me souffle une mauvaise langue...).

    Car voyez vous, à la maison, en plus de nos lectures individuelles - parfois partagées quand un livre passe d'une PAL à une autre - nous pratiquons la lecture-duo.

    C'est à dire, très simplement, que je lis à haute voix le soir pour Amour, qui suit attentivement l'air de rien et me reprend dès que j'écorche un mot, quand le sommeil ne vient pas l'assommer dès la cinquième ligne.

    Mais avec l'habitude, j'ai trouvé tout un tas de petits trucs qui permettent de maintenir son attention, histoire de faire durer le plaisir. (Raclements de gorge, chatouilles, chasse aux moustiques imaginaires...)

    En général, ces lectures, qui s'étalent sur plusieurs mois, n'apparaissent pas sur mon petit cahier, ni sur le blog car ce sont des relectures de mes livres favoris.

    Mais pour la première fois (couple qui dure oblige) nous avons choisi un livre inédit pour nous deux!

    A cette occasion, nous tentons un billet commun bicolore.

    Amour (il faut vraiment que je te trouve un autre nom... pas facile) & Moi

     

    Extraits des travaux préparatoires

    Bon. C'est moi qui tape. Toi tu parles.

    Pourquoi pas l'inverse?

    Parce qu'à deux, j'ai plus rien à dire.

    Moi non plus…

    Hum... je sens que ça va être compliqué...

     

    C'est qui ton personnage préféré?

    Casanova.

    Pourquoi?

    Je sais pas. Il est marrant.

    Tu peux développer?

    Non.

    T'exagères!

    Et toi?

    (soupir).

     

    Tu veux pas qu'on fasse ça un autre soir? Demain? D'accord (daté du 04 août)

     

    Notre synthèse!

    Ça parle de...

    Kim Lange. Une présentatrice tv. Une égoïste, il n'y a qu'elle qui compte dans sa vie, elle va mourir jeune accidentellement et se réincarner en différents animaux. Bouddha tente de l'aider à s'améliorer au fur et à mesure.

    C'est un personnage principal assez antipathique. Il est difficile de s'identifier à elle. Je suis loin d'être une grande moralisatrice, mais je n'ai pas réussi à lui trouver de circonstances atténuantes. Elle a été nulle pendant sa vie. Limite, fourmi, c'est un cadeau comme 1ere réincarnation.

    Nos personnages secondaires préférés.

    Kim ne fait pas le roman à elle seule, bien au contraire! Dans mon top, je place Casanova. Au début (j'ai honte, mais j'avoue), j'ai cru que les notes de bas de page faisaient référence aux véritables Mémoires de Casanova... Il m'a fallu un petit temps pour m'apercevoir que c'était complètement délirant!

    Quoi? J'ai rien dit. (air innocent)(et petit sourire en coin!)

    Ouaip... ça vaut mieux.

    J'ai bien aimé Petit Couvercle, j'ai trouvé ça sympa comme appellation. Il était touchant comme gars. Casanova, sinon, aussi. Il est un peu casse-cou. Il fait des super plongeons et « pas grave si je meurs je me réincarnerai pour la 'chais pas combien de fois ».

    ça me rappelle les hamsters. Ils étaient mignons aussi.

    Faut que tu parles de l'autre, là, la Nina.

    Fais-le, je suis encore en colère! Difficile de ne pas penser à la fin et je ne veux pas trop en dire.

    C'est une amie de Kim Lange. Au début on sent qu'elle a toujours aimé Alex, elle se rapproche de lui et Kim, jalouse, essaie de s'interposer. En fourmi, en Hamster, en chien...

    Une amie? Ce n'est pas une collègue rivale? Je ne crois pas... (c'est Sound qui va chercher le livre. J'en profite pour piquer un peu le clavier^^). Page 30. En effet, c'est une ancienne amie.

    Ha! Je le savais!

    Pour la peine je vais chercher le dessert. Pas touche mon pc!

    J'ai oublié Bouddha! Il est excellent, lui, avec sa fichue lumière chaude et enveloppante! Comique de répétition. Banal mais toujours efficace.

    Notre avis.

    C'était plutôt amusant. La fin était un peu bizarre pour le coup. Je ne sais pas si on a vraiment rigolé.

    On a eu des fous rires?

    Non... pas vraiment. Plutôt des sourires.

    En même temps c'est quoi le dernier livre qui nous a fait vraiment rire?

    Des terroristes arabes!! (en coeur et en agitant les bras au dessus de la tête)*

    Pour ma part,  j'ai bien aimé,sans plus. La fin, je ne supporte pas, et ça m'énerve de ne pas pouvoir dire pourquoi sans en dévoiler trop. C'est à la fois bien et... pas moral. Même pas du point de vue de ma morale à moi, c'est dire! J'ai quand même été un peu déçue, je m'attendais à plus drôle (et je voulais valider mon challenge rubrique « rire »...encore raté).

    C'est pas avec le nouveau que ça va s'arranger. On s'ennuie, on n'en est qu'à la 20e page sur 600!

    (* Note aux spectateurs de notre débat: avant de devenir un délire récurrent entre nous, c'est une référence au personnage de Chester Pinyon, dans mon thriller préféré, L'ange du cauchemar de Jim Starlin et Daina Graziunas que j'ai fait découvrir à mon Amour lors d'une précédente lecture duo

     

    Dernier mot par Sound (qui aime avoir le dernier mot)

    C'est un peu hors sujet, mais j'ai bien aimé le passage avec le coeur qui bat. Parce que tu sais que je déteste lire les bruits, les onomatopées, et que tu as fait les « boum boum » à ma place sur plusieurs pages! Quel dévouement!

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