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Tale me more - Page 23

  • Vote blanc

    terre de brume couverture, cindy van wilder, belgeTerre de Brume T2 - Le choix des élues, Cindy Van Wilder

    Suite et fin de la mini-saga. Toutes précautions prises, je ne peux pas exprimer grand chose d'autre que de la déception. Ce second tome manquait de pep's. On y retrouve nos deux héroïnes et le même léger marquage LGBT que dans le reste des œuvres de Cindy Van Wilder. Intissar et Héra poursuivent leur aventure, à la recherche d'une arme anti-Brume, font de nouvelles rencontres et parlent même à un Dieu.

    Mais je crois que le récit manque de cassures, de surprises. L'émotion est là, mais poussive.  Et le défaut que je trouvais au premier, à savoir ces alternances de points de vue alors que les deux personnages, en plus, sont ensemble au même endroit m'a encore plus agacée. Et non, je ne boude pas parce que j'attendais autre chose de la relation entre Inti et Héra, c'était bien comme ça, rien à redire !

    Conclusion, plus je lis d'autres romans de Cindy Van Wilder et plus je suis inquiète à l'idée de relire un jour La lune est à nous. Je crains de m'apercevoir qu'il ressemble plus aux autres romans que je ne le voudrais. Peut-être vaudrait-il mieux ne jamais vérifier et garder intact ce bon souvenir.

    Il me reste la série des Outrepasseurs à découvrir.

     

     

  • Certains escaliers ne font que descendre

    magnifique roman qui décroche paradoxalement le titre de pire lecture de ma vie,mère dépressive,misère,enfants,stupeur et effondrementBord de mer, Véronique Olmi

    ça me fait tout bizarre de repenser à cette lecture... Comme si elle n'avait pas eu lieu. Si vous avez vécu une période de profonde dépression, vous comprendrez peut-être. Quand on en sort, tout ce qui est arrivé est brumeux et s'efface. Comme si l'épisode était trop sombre pour qu'on en conserve le souvenir. On regarde en arrière, on sait que c'est arrivé, mais on ne peut plus "vivre" l'émotion. Elle a disparu.

    C'était horrible, je n'ai pas d'autre mot. Infiniment triste, d'un bout à l'autre. Cette femme seule avec ses deux petits garçons, qui utilise ses derniers sous pour leur faire voir la mer. L'hôtel miteux, le 6e étage sans ascenseur, la pluie. L'innocence des enfants. Et elle, à bout, à bout de tout, à bout d'argent, de courage, d'espoir. Et cette fin...

    Je n'ai jamais été traumatisée par un livre comme par celui-ci. Jamais. Jamais. Et j'espère bien que ça n'arrivera plus. Je n'ai pas seulement pleuré, comme ça m'arrive parfois. J'ai souffert. La misère, c'est un truc qui me retourne le cœur.  Traumatisée. C'est vraiment le terme. J'en ai été malade.  Des larmes irrépressibles, l'impossibilité pendant de longues minutes de parler... Un véritable état de choc. Violente expérience...

    En général, une lecture d'une telle intensité passe dans mes coups de coeur mais là je me demande vraiment si je peux le recommander.

  • Monstre-toi

    ce qui se passe quand je choisis moi meme un roman fantastique, très belle couverture, roi des fauves, wellensteinLe roi des fauves, Aurélie Wellenstein

    C'est l'article de Sol' qui m'a donné envie de le lire. Je voulais voir ce qu'il y avait à dire sur le monstre qu'on porte en nous. Voilà un thème prometteur.

    Les trios amicaux dans les romans sont presque toujours composés de deux garçons et d'une fille, non ? ( J'ai l'exception : les mystères de Larispem. ) Ceux là sont pauvres, affamés, et prennent le risque d'aller braconner sur la terre du seigneur voisin. Ils sont pris et condamnés à devenir des Berserkirs : au terme d'une mutation qui durera sept jours leur corps deviendra mi-homme mi-animal, ils perdront l'esprit et la mémoire de leur humanité, deviendront des brutes. Des bêtes ahuries.

    Sauf s'ils trouvent comment éviter la mutation. Fort heureusement, la solution leur est servie sur un plateau, il n'y a qu'à suivre le chemin. Est-ce que ça pouvait être si simple ? Presque tout le récit est creux. Les personnages avancent vers l'objectif. Rencontrent quelques opposants mais rien de folichon. Ceci dit j'ai eu du flair puisque j'ai pensé que tout cela n'avait aucun intérêt mais que les dernières pages pouvaient changer mon opinion.

    Le récit gagne en effet des points dans son dénouement, où, enfin, j'ai pu voir l'auteure se dépatouiller de l'animal qui rongeait peu à peu son héros et des relations entre les uns et les autres. C'était... différent de ce que j'attendais. Moins convenu, mais quel dommage d'entrer si tard dans le sujet... On aurait pu rabouter les trente premières pages aux trente dernières sans y perdre.

    Récit étrange, qui en tentant d'éviter de grosses ficelles se morfond longuement avant d'offrir une fin intéressante.

  • Et Dieu reconnaîtra les lesbiens

    influence bowie jeunes filles, guenassiaDe l'influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles, Jean-Michel Guenassia

    J'ai abandonné ma thématique annuelle LGBT mais pas ce livre que j'avais mis de côté pour l'occasion. L'auteur du club des incorrigibles optimistes signe là un récit très différent, beaucoup plus court, mais centré lui aussi sur un jeune homme. Sauf que Paul n'est pas, cette fois, le support à une délicieuse peinture de toute une époque. Paul ne semble pas être beaucoup plus que lui-même. Je ne lui ai pas trouvé une grande envergure. Ce qui fait de ce roman une assez cinglante déception.

    Paul est élevé par un couple de femmes. C'est un ado androgyne, hétéro mais qui aime jouer de son apparence pour laisser le doute s'installer, voire pour se glisser dans des lieux qui auraient dû lui être interdits. L'une de ses mères, tatoueuse, motarde, au caractère impétueux, pas très affectueuse, qui dialogue peu et mal avec son fils avait de quoi faire un bon personnage. L'autre aussi, son opposée, bien entendu.

    Je n'ai pas grand chose à reprocher au contenu. Les notions complexes de sexe, d'identité de genre, d'orientation sexuelle sont bien distinctes les unes des autres. C'est assez pédagogique si c'est cela qu'on attend. Est-ce que ça aurait versé dans la facilité, si ça avait été un peu plus... je ne sais pas. Un peu plus pétillant ? Paul ne mature pas. Il n'est pas non plus ancré dans une jeunesse vibrante qui nous emporterait, nous, les vieux. En fait, Paul ne m'attire pas, c'est impardonnable ! J'aurais aimé que ça croustille un peu plus. C'est fascinant, l'androgynie, non ? 

    La fin me laisse froide. Pourtant, la famille, surtout cette famille, c'était un thème pour moi. Mais même le début n'était pas conforme à mes attentes. Je suis partie de travers... C'est de ma faute : je l'ai choisi toute seule. On se trompe, souvent, avec les livres. C'est ça qui est génial. Quand on tombe juste, ce qui est rare, c'est réjouissant.

     

     

    * Le titre de l'article est gracieusement offert par Solessor dont le cerveau semble moins souffrir de la chaleur qu'hier.

    Edit : le titre n'est plus offert par le blog Ang'in, j'en ai trouvé un autre (toute seule). Néanmoins, je vous indique ici  sa proposition, que vous puissiez jauger des qualités respectives de nos propositions. Si des cris de protestations s'élèvent, je le remettrai à sa place, après tout, il était là avant :

    Pas mon genre *

     

  • PAL à vide - Juillet 2019

    Tirage au sort pour juillet

    Juillet, mois des congés - je n'ai pas dit vacances -

    Mois de la canicule, il fait encore 30 degrés dehors à 22h, on va bientôt pouvoir ouvrir, puisque l'intérieur n'est qu'à 29.

    C'est aussi le mois des partenariats d'été avec Folio ( quatre livres qui vont débarquer dont... Moby Dick. Depuis le temps que j'en parle. Et je cherche des volontaires pour se lancer avec moi d'ailleurs !)

    Où vais-je trouver le temps de lire tout ça ...

    Mais comme j'ai déjà oublié de tirer au sort en juin, je tente quand même d'en ajouter deux autres : La maison sur le rivage, dont j'attends beaucoup, et un Beckett qui traîne dans ma bibli depuis des années, ô les beaux jours et qui sera vite lu lui au moins. Je le commence ce soir.

    La grille mise à jour :

    PAL juin 2019.JPG

    Extrait alphabétique de ce qui reste sur la liste :

    Adams, Le guide du voyageur galactique

    Baillargeon, Petit cours d'autodéfense intellectuelle

    Carey, Les ferailleurs

    Dufour, Blanche-Neige et les lance-missiles

    Everett, Desert Americain

    Foster, la fonction du balai

    Garat, nous nous connaissons déjà

    Hawthorne, contes et récits

    Ishiguro, les vestiges du jour

    Jaenada, la serpe

    King, le fléau

    London, Martin Eden

    Monfils, vacances d'un serial killer

    Nohant, la part des flammes

    Oates, chutes (ou autre?)

    Pedrosa, trois ombres

    Revah, Manhattan

    Stalesen, L'écriture sur le mur

    Tartt, Le chardonneret

    Van Cauwelaerts, un aller simple

    Wingfield, les ailes de l'ange

    Yamazaki, ne riez pas de mon histoire d'amour

    Zeniter, l'Art de perdre