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Pharmacie - Page 23

  • Vite, un croque-mort

    comme des fantômes,fabrice colin,nouvelles,recueil,fantasy,imaginaire,imaginales,références,intertextualité,peter pan,jules verne,alice au pays des merveilles,enfance,alcool et sexe en prime,pour adulte qui ont gardé une ame d'enfantComme des fantômes, histoires sauvées du feu, Fabrice Colin

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    Avis chrono'

    Un recueil de nouvelles entre fantasy, littérature de l'imaginaire et poésie, à la construction très originale. Par contre, je pense que seuls les vrais connaisseurs du genre pourront saisir pleinement l'ensemble des références, clins d'oeil et reprises.

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    Nouvelle incursion dans le domaine de l'imaginaire avec ce volume de la collection Folio S.F. que je dois à un partenariat Livraddict. Un grand merci!

    Le début est perturbant puisqu'on nous annonce la mort de l'auteur, Fabrice Colin, dans un incendie. Le recueil se présente alors comme un hommage à son travail, une compilation de ses nouvelles, chacune assortie d'une introduction écrite par un ami, un éditeur, un autre auteur...

    Cette info sentait le souffre, mais à 2h du matin au chaud sous sans la couette (28°C dans la chambre) hors de question de me relever et de rallumer le PC  pour vérifier. Il m'a fallu attendre le lendemain pour en avoir confirmation: M. Colin se porte comme un charme. Autant vous dire qu'entre les deux j'ai bien grincé des dents. Je n'aime toujours pas ne pas savoir ce qui est vrai.

    La préface est signée "Claro". Claro? Pffft... Connais pas...
    Et cette réaction, j'ai bien dû l'avoir au moins 30 fois dans le roman, preuve que je suis totalement déconnectée de l'univers de la fantasy et de la littérature contemporaine. J'ai eu souvent du mal à décoder les références - (un catalogue des Imaginales?). Heureusement, le recueil en est tellement plein à craquer que dans le lot, j'ai parfois pu me sentir moins bête. Jusqu'à Peter Pan, Alice et Tolkien, ça va, je tiens la route. Jules Verne, c'est la limite...

    Voilà pour ce qui est de la présentation et ce n'est pas rien d'arriver à transformer un recueil de nouvelles indépendantes et trèèès variées (du classique récit de fantômes à la biographie en passant par des délires divers et opaques ou des réflexions poétiques sur la mort) en un tout cohérent agencé en hommage à rendre à un auteur pseudo-disparu. Il y a des passages de critique littéraire dans les nouvelles, une belle défense de la fantasy p310 et des nouvelles insérées dans le paratexte introduisant un autre récit...

    Rien à dire, l'écriture est de qualité. Aucune histoire n'est ratée, mais le charme n'a pas toujours opéré sur moi, j'ai eu du mal à avancer, assez souvent, dans le recueil dont j'ai étalé la lecture sur plusieurs semaines. L'ensemble est pourtant une expérience agréable.

    J'ai été marquée par:

    - Arnarstapi: Alice (LA Alice, celle de Carroll, qui surgit plusieurs fois dans Comme des fantômes) vieille dame exilée en Islande, confiée aux soins d'un infirmier qui ne saisit pas tout à fait la situation et ne voit en elle qu'une gâteuse comme une autre qui délire à propos de pays magique et qui croit parler à un chat qui sème des sourires comme les autres sèment leurs poils sur les canapés.

    Citation culte. Alice reçoit un colis.
    " - Je l'ouvre?
    Elle acquiesce.
    - C'est sans doute des gâteaux. J'adore les gâteaux. Vous aimez les gâteaux, Jon? [...]
    J'écarte les deux battants. Roulé en boule, tout à l'étroit, un chat me fixe attentivement. Je relève la tête.
    - Ils sont à quoi? demande miss Liddell.
    - C'est un chat.
    - Un chat à quoi?"

    - Retour aux affaires: Moins originale, avec son héros qui passe dans le monde des morts, mais que j'ai beaucoup aimée.

    - Passer la rivière sans toi: Pas simple à résumer... Une fée. Sa mère humaine. Exil. Chagrin. Un film.

    - Un dernier verre, ô dieux de l'oubli: où Dionysos vient écumer les bars de San Francisco, voler des statues, fumer et coucher avec des hippies...

    Et comme d'autres, je suppose, j'ai été un peu dérangée par le Peter Pan vulgaire dans "Une autre fois Damon" (histoire d'un père et de sa douleur suite à la disparition de son fils), qui ve vante de faire "sucer [sa] grosse bite" aux enfants du Pays Imaginaire...

    Je crois qu'on a fait le tour. Multiples effets, multiples tons... Un joli bordel littéraire.

    Une interview, aussi trafiquée que le reste se trouve à la fin du recueil. Je termine sur cette saine assertion:

    " As-tu jamais pensé écrire pour la jeunesse?

    F.C. : Jamais, non. Je trouve la démarche absurde. Je ne sais pas ce qu'est un jeune. La littéraure jeunesse, c'est une invention marketing. [...] Un ado de treize ans, c'est la quintessence absolue de la bêtise. Je sais de quoi je parle. Je ne vois pas pourquoi je me casserais le cul à lisser des phrases spécialement pour des types qui n'en ont rien à foutre de la littérature. Ceux qui veulent lire n'ont qu'à acheter des bouquins normaux."

    P.A.L à  87 --> 82

  • Mariage en grande pompe funèbre

    robe de marié, pierre lemaitre, thriller français, folie, nouvelle identité, machination, complot, psychiatrie, fuite, mariageRobe de marié, Pierre Lemaitre

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    Avis chrono'

    Redoutable thriller, qui n'est pas sans évoquer l'encore meilleur Comme ton ombre que j'ai découvert en avril. Ah, la folie, quel thème inépuisable! Le mariage aussi, remarquez... mais c'est tellement moins excitant.

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    Mon absence totale de modestie m'interdit de vous dissimuler cet exploit, invisible à vos yeux du fait de la publication en différé des articles: j'en suis à mon 3e roman terminé en 2 jours et encore plus extraordinaire, j'ai rédigé dans la même soirée les trois critiques, à l'encre traditionnelle, sur des feuilles qui n'ont rien de virtuel. Cela en dit long sur la météo de mes vacances, hein?

    Sortez calculatrice et données pluviométriques de ce dernier mois. Sachant que je n'ai pas été au sec plus de 20minutes d'affillée et que le feu d'artifice du 14 juillet aurait dû être tiré au dessus de la mer, qui saura me donner les coordonnées GPS de ma villégiature? (Marge d'erreur de 300m)

    Parlons tout de même du livre. 30 premières pages. C'est trèèès mal parti. Suis fixée sur les défauts depuis la première ligne, une phrase nominale. Ensuite écriture au présent / passé composé, puis succcession de petites pistes jetées de-ci de-là dans des paragraphes confus à l'excès, afin d'aiguiser notre curiosité de lecteur et de lancer la machine à suspense comme on pousse un vélo dans une côte. Je sens que ça va pas me plaire.

    La fille est une nounou, à ce qu'on comprend elle est cinglée. Moi aussi du reste: ça fait des heures que je suis enfermée à écouter tomber cette foutue pluie, enroulée rageusement dans mon duvet.

    La première partie est pesante. Sophie erre en proie à la confusion la plus totale, elle fuit. Laisse quelques cadavres sur sa route.

    Je soupire, parce que je suis déçue de ce roman, qui était sur ma liste de noël, c'est de ma faute. Il est 21h30, je m'ennuie tellement qu'à part dormir...


    La suite effacera mes premières impressions. Dès la seconde partie, mon intérêt s'éveille. Lui, il me plaît... Je ne veux pas trop en dire mais il fait tout le sel de ce thriller et d'un coup ça devient une aventure palpitante, qui ne cesse de déplacer la frontière entre réalité et folie. Sophie se cherche une nouvelle identité, une nouvelle vie. Mais nous, qui savons tout...

    1590023268.jpgBien sympa, en conclusion. 


    Ce roman sort de mon étagère perso, sa lecture porte donc ma pal à : 87  85

  • Papillon cherche Yucca

    la malédiction du cloporte, coustau, hertel, vulgarisation scientifique, science, biologie, parasites, vers, bactérie, anthrax, botox, variole, ADN d'alien, la p'tite bête qui monte qui monte qui monteLa malédiction du cloporte, Christine Coustau & Olivier Hertel

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    Avis chrono'

    Un p'tit bouquin très instructif. Une belle réussite autour d'un thème à priori très peu ragoûtant, celui des bestioles, petites ou moins petites, qui vivent aux dépens des autres.

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    Une trouvaille dûe à Anou, qui en a admirablement vanté les mérites. J'ai eu un peu de mal avec les derniers chapitres, moins intéressants que les autres car redondants, mais l'ensemble vaut le coup d'oeil, si vous n'êtes pas l'une de ces âmes purement littéraires qu'un peu de science rebute.

    Au programme: malaria, anthrax, paludisme, vie sexuelle des moules, fourmis suicidaires, crevettes folles, injections de Botox et tant et plus. Le point commun entre tous? Etre un parasite, ou en cotoyer un, dans l'acception la plus large du terme.

    Mon anecdote préférée est celle du coucou, qui n'hésite pas à fourguer ses mioches à d'autres (quel sage!), ce que je savais déjà, mais j'ai appris aussi que les bébés coucous étaient des as du lancer d'oeufs et qu'il existait des gangs de coucous, véritables mafiosi.
    Si j'ai tant apprécié cette histoire, c'est parce qu'elle m'a permis de m'illustrer avec un certain succès en imitant l'épaulé-jeté d'omelette du petit coucou.

    (Beaucoup moins simple à imiter, par contre, le ver castrateur de moules.)

    Saviez-vous que la tuberculose pouvait survivre un mois dans un crachat desséché?
    Que la variole, éradiquée, devient par conséquent la plus désirable des armes bio-terroristes, puisque plus personne dans le monde n'est vacciné?

    Que des dizaines d'espèces (y compris la nôtre) ne pourrait survivre sans une autre espèce partenaire? D'où des couples improbables (mais heureux) de champignons et de fourmis, de vers et de bactéries, de papillons et de yuccas.

    Apprenez que certains parasites doivent, durant leur cycle, passer d'un poisson à un oiseau. Ce qui ne semble pas évident de prime abord (d'où l'intervention des crevettes possédées, qui viennent à la surface faire coucou aux prédateurs ailés).

    J'ai appris que sur mon poids total (très raisonnable, si, si, si), 1,5kg au moins n'était pas du 100% Sound', mais de l'ADN étranger: bestioles & organismes divers , parfois vitaux comme ceux qui nous servent à digérer. Parfois moins désirables. Beurk.

    Et que dire de la parthénogénèse, l'art de faire des bébés toute seule?
    Et de la survie dans les grandes profondeurs marines?

    Tant de choses fascinantes. Ce qui nous reste encore à découvrir de notre monde doit se chercher à cette minuscule échelle.

  • Tout est bon dans les gens bons

    le dernier homme bon,kazinski,thriller,litt danoise,danemark,venise,copenhague,tout est bon dans les gens bons,jambon de pays,jambon blanc,jambon cru,je fais des sandwiches qui en veut?,bibleLe dernier homme bon, A.J. Kazinski

    Avis chrono'

    Un vrai bon thriller, enfin! Un cadre bien construit, bien documenté, qui nous fait voyager entre Copenhague et Venise. Un couple fortuit d'enquêteurs aussi attachants l'un que l'autre grâce à un dosage efficace de petits défauts et de zones d'ombre.

    Hum... qu'est ce que ça fait du bien de lire un bon roman policier! Celui-ci mérite une petite entorse à la chronologie de mes lectures. Il a en effet succédé à un autre thriller, exécrable, celui-là! Mais j'aurai l'occasion d'en reparler dans la semaine.

    Résumé:

    Un policier vénitien croit découvrir des liens entre plusieurs meurtres commis dans différents pays. Dans l'impossibilité de poursuivre son enquête, il transmet ses informations à un collègue danois, Niels Bentzon. En plein sommet sur le climat, alors que tous les dirigeants des grandes puissances mondiales sont réunis à Copenhague, Niels tente de trouver non le coupable, mais la victime: un bienfaiteur de l'humanité.

    Avis:

    J'ai tout aimé. Un très bon cru dans le genre du thriller. Sans aucun temps mort, sans aucune incohérence, sans rebondissement improbable. Non seulement l'enquête en elle-même est originale (on ne cherche pas le coupable, mais la future victime), mais le contexte est plein de petits détails très soignés: références biblique ou historique, descriptions de Venise.

    On bouge beaucoup, sans perdre le fil. On est surpris à la fin, sans avoir l'impression qu'on se paye notre tête avec un lapin sorti d'un chapeau...

    Quant aux personnages, c'est un plaisir de tomber sur un auteur qui se souvient que moins on en dit, plus on pense et qu'il faut savoir parsemenr le brave justicier de doutes et de failles très humaines. Ce petit côté marginal... j'aime.

    Niels et Hannah pourraient exister et j'aurais plaisir à les rencontrer. Je ne sais si c'est un critère absolu de qualité, mais ça me semble important.

    Si j'ajoute, sans  trop vouloir en dire, que tout prend sens à la fin, ça devrait vous donner envie d'y jeter un oeil.

    Bonne lecture et bonne nuit!

  • Moi, moche et méchant

    rousseau_20_ans_mazauricjpg.jpgRousseau à 20 ans, Claude Mazauric

    Avis chrono'

    La biographie condensée mais fort sérieuse, d'un homme que je n'aime pas. Livre qui n'a pas su me faire changer d'avis! Je soupçonne l'auteur d'être un peu moqueur, lui aussi, mais allez savoir, je suis si obnubilée par mon animosité à l'encontre de ce cher écrivain des lumières que je peux très bien me faire des idées...


    Non, je ne suis pas maso. (enfin... heu... )
    Noon, je ne le lis pas pour mes études! ( si vous saviez...)
    Nooon, pour une fois, c'est pas un roman. (ça va, je suis pas monomaniaque, non plus!)

    Pfff... Qu'est ce qu'il est difficile de lire en public une biographie de Rousseau, vous n'imaginez pas les commentaires auxquels j'ai dû faire face...

    Donc, me voilà sortie pour un temps très bref de mes fictions chéries. Profitez, ça va pas durer! (J'ai déjà le nez à demi dans un thriller qui est bien meilleur que le précédent - dont je ne vous ai pas encore parlé, mais ça arrive...)

    Bon. Et mon avis? Oui, parce que je vous évite le résumé (il est né, il a grandi, il est mort, aucun suspense.)
    Mon avis, c'est que je n'ai jamais aimé Rousseau. Je trouvais que c'était un type déplaisant très imbu de lui même. Faut dire que j'ai tenté (et achevé? Peut être... Oui, je crois que oui. Suis vraiment maso en fait) de lire ses Confessions.

    Je pensais que cette biographie, proposée par le site Babelio allait être l'occasion d'une tendre réconcialiation entre moi, l'ignare sans coeur, et lui, ce grand homme, ce grand auteur, ce grand penseur, ce grand philosophe et que sortez les violons lui et moi allions forcément nous aimer, après cela, que j'allais découvrir ses qualités cachées, son noble coeur d'homme généreux - ou l'inverse ...

    J'ai dû manquer un truc, parce que je sors de là encore plus dégoûtée. Mais quel gros con! (Je parle de Rousseau, hein, pas de l'auteur de la bio, qui a très bien fait son travail. Je préfère prendre des précautions parce que lui n'est pas mort. Tandis que Rousseau ne viendra pas me demander des comptes. Je peux me lâcher! C'est pas un gars que j'inviterais à un barbecue de toute façon.)

    Je retiens donc de ma lecture:

    - C'est un égoïste qui ne pense qu'à ses fesses. Il abandonne sans hésiter son compagnon en pleine crise d'épilepsie et il se casse... Et narcissique avec ça...

    - C'est un menteur et un voleur. C'est pas parce que tout le monde le sait et qu'il l'a avoué lui-même que je vais l'excuser. Il ment sur son identité, sur ce qu'il sait faire, sur ce qu'il a fait...

    - Hypocondriaque.

    - Crédule, prêt à suivre le premier gars qui lui monte une arnaque.

    - Sans vouloir me mêler de choses intimes et personnelles, il a l'air d'avoir quelques problèmes sexuels... Cette relation avec cette femme qu'il nomme "maman', hum...? Et bien sûr, c'est la faute de la femme si le petit chéri a des doutes sur ses "capacités viriles"!

    Tiens, je ne résiste pas, je vous cite M. Mazauric (pas dans sa meilleure prose, mais dans sa plus lyrique, peut-être):

    " Ce n'est pas au cours de cette expérience insolite, mais finalement brève, que Jean-Jacques connaîtra le délice d'entendre sous le poids de son corps les soupirs de la jouissance féminine. "

    Naaaa mais qu'est ce que c'est que cette phrase pompée sur un vieil Harlequin!! Je me fendrais bien d'une étude détaillée et commentée de cet extrait, mais j'attirerais encore des obsédés sur mes pages, non merci... J'ai assez à faire déjà...

    - L'allusion à maman me fait ajouter cette qualité: c'est un gros profiteur, genre pique-assiette de 1ère! Il se colle aux basques de tout ce qui passe.

    - C'est un glandeur... Il ne fait qu'aller ici, revenir par là, retourner là-bas et hop, encore dans l'autre sens, pas fichu de conserver un job plus de quelques semaines, soi-disant parce que Monsieur serait trop intelligent pour s'abaisser à des tâches indignes. Fainéant!!

    - C'est un père avisé: il abandonne ses gosses un peu après leur conception. Le meilleur moment pour s'en débarrasser, avant de se mettre à les aimer, parce qu'après, c'est foutu, on est obligé de les garder. Mais il compense par de merveilleux textes sur l'éducation.

    - C'est un looser. Il met des mois à inventer un truc en musique... pour qu'on finisse par lui rire au nez: d'autres que lui l'ont déjà fait!

    Alors... est ce que j'ai lu tout cela? Est ce que je l'ai inventé??

    Les habitués savent que j'aime en rajouter... (un peu) mais quand même... je n'ai pas tout sorti de mon chapeau. J'ai trouvé étrange que l'auteur nous balance tout cela... Parce qu'à côté, on sent une véritable admiration pour les oeuvres de Rousseau, sincère. C'est vrai, il aurait été malhonnête de passer tout cela sous silence si l'homme était vraiment aussi détestable...

    Et puis l'oeuvre et l'homme ont-elles un rapport? Est-ce important, au fond, qui il était?

    J'ai de la chance! Je participe à une virtuelle-interview de l'auteur, je vais peut-être savoir si je me suis fait des films ou s'il y avait vraiment un brin d'ironie dans cet ouvrage...

    Ou bien c'est encore plus simple: l'obligation, à cause du titre de la collection, de s'en tenir aux 20 ans de Rousseau (il y a eu triche manisfeste à l'aide de prolepses multiples) nous montre un jeune homme... Un p'tit voyou adolescent, rebelle, pénible, flemmard, agité, pas encore mûri.
    Un p'tit con quoi, comme il en existe encore quelques uns de nos jours.

     

    Je vous tiens au courant, pour l'interview. D'ailleurs s'il vous vient des questions, c'est pas trop tard.