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Pharmacie - Page 20

  • La miss Marple Indienne

    chanson-jardinier.jpgLa chanson du jardinier, Kalpana Swaminathan

    Avis chrono'

    Un titre énigmatique - il s'en est fallu de peu qu'il le reste pour moi jusqu'au bout - pour un polar indien à la façon d'Agatha Christie: l'action n'est pas trépidante, l'enquêtrice oeuvre tranquillement dans sa tête pendant tout le roman pour nous sortir à la fin l'imprévisible solution de son chapeau. Cependant le roman ne manque pas de charme ni de saveur.


    extenso.jpgJe n'avais encore jamais goûté à la littérature indienne. L'occasion d'y remédier s'est présentée dans le dernier pack vacances. Le dépaysement était au rendez-vous et mon tour du monde littéraire gagne une étape.

    On ne parle pas de l'Inde, ce n'est pas un guide touristique bien pédagogique, on y est plongé d'un coup sans préparation et j'ai dû reprendre haleine plusieurs fois, au début, pour m'y retrouver dans les diverses langues, cultures et religions car les personnages, qui vivent tous dans le même immeuble, sont nombreux.

    L'un des voisins, le moins sympathique de tous, celui qui a une langue de serpent et qui, en répandant des rumeurs, a déjà causé du tort à chaque palier est retrouvé mort dans l'ascenseur. Les suspects ne manquent pas. Mais heureusement, la police est à domicile, l'enquêtrice vedette habite justement l'immeuble.

    J'ai beaucoup songé à la littérature anglaise en lisant La chanson du jardinier. Peut-être à cause de cette fameuse chanson qui doit tout à Lewis Carroll - c'est là ce que j'ai compris. Il y a un lien entre les paroles de la chanson et le crime mais alors, quel lien, je serais bien en peine de l'expliquer. Cela m'est passé au dessus de la tête pendant un long moment, jusqu'à ce qu'à force d'insistance la chose se fraie un chemin dans ma p'tite cervelle. Mais il était déjà bien trop tard, j'ai eu la flemme aiguë de remonter les pages pour bien comprendre.

    Toujours est-il que j'ai cru reconnaître un peu de Conan Doyle, avec la nièce de Miss Lalli, qui nous relate les principaux évènements et observe les avancées de l'enquête de sa tante, sans jamais parvenir à apprendre l'essentiel, un peu comme Watson, ou comme ce gars, (Hastings?) qui accompagne parfois Hercule Poirot. Le type même du témoin qui ne pigera rien avant que le Maître, a la fin, ne dévoile tout triomphalement.

    Vous commencez à savoir que l'old school que je suis aime ces romans policiers là, sans débordement sanguinolent, sans scène de sexe racoleuse... j'ai donc passé un très agréable moment, je me suis crue en voyage, ce qui sied très bien à des vacances. J'ai trouvé la victime odieuse à souhait et toute la partie qui revient sur ses actions des derniers jours très amusante.
    J'aurais aimé un peu mieux suivre le fil de l'enquête mais dans l'hypothèse où l'on ne peut pas tout avoir, ce livre-ci s'en sort très bien.

  • Vive la T.N.T. ! Quand badaboum rime avec épopée…

    vieux_feter_anniversaire.jpgLe vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson
    par C'era Una Volta.

    Le mot de Sound'

    Pendant que je liste les pays d'Asie en vue de l'étape 2 de mon tour du monde littéraire, tout en attendant avec impatience le début des j.o. , d'autres travaillent et une fois encore j'ai trouvé de la main d'oeuvre bon marché pour écrire à ma place à propos des livres que je lis (si si, je fais encore cet effort!). Attention, je crois que je commence à y prendre goût... Qui pour le suivant?


     extenso.jpgIl y a l’histoire

    Allan Karlsson est en maison de retraite, il va avoir 100 ans et alors que tout le gratin de la ville se déplace pour fêter son anniversaire, il se fait la belle en chaussons par la fenêtre de sa chambre. Il rit déjà de la tête que fera Sœur Alice, cette sorcière qui le prive de son ultime plaisir, l’alcool.

    Allan à la gare rencontre un jeune homme qui lui demande de surveiller sa valise. Il accepte mais son bus est sur le point de partir alors ni une ni deux, il embarque la valise et part. Mal lui en a pris cette valise appartient à un gang qui n’a pas l’intention de lui abandonner la valise et son contenu…

    S’en suit une fuite en avant ou notre papi entraînant avec lui dans son « échappée belle » diverses personnes (et un éléphant !) passe du statut de fugueur à celui de voleur puis meurtrier. Tout ceci sans que cela ne semble le perturber plus que ça. Et en effet, Allan Karlsson en a vu d’autres et s’est sorti de bien plus mauvais pas…

    La fin de cette « aventure » est truculente. Je ris encore un peu de l’esprit malicieux avec lequel lui et ses compagnons se sont joués du procureur.

    …Et l’Histoire

    Un siècle de vie ! La biographie d’Allan Karlsson n’est autre qu’une histoire dans l’Histoire. Un homme simple, généreux, sans éducation, un brin naïf mais loin d’être stupide. Un gars qui apprend à manier les explosifs un peu trop bien, qui passe par la case prison après un malheureux accident et, lui qui hait la politique, finit par fréquenter les plus grands de ce monde dans une course à la bombe nucléaire dont il semble être le seul à connaître la formule.

    Tour à tour, artificier, alchimiste, touriste, prisonnier, évadé, espion aux 4 coins du monde. Ce papi qui a eu une vie entre Mc Gyver et Forrest Gump, une vie extraordinaire n’en garde pas moins une vision simpliste : il n’aspire en définitive qu’à une chose, siroter de l’alcool sous un parasol au soleil… On comprend mieux qu’il n’ait pas eu envie de finir sa vie dans une maison de retraite.

     

    Sa lecture achevée, je suis pourtant restée perplexe, ne sachant dire si j’avais véritablement aimé ce roman. Et je ne saurais dire pourquoi j’avais hâte de le finir… Peut-être cela tient simplement au fait que j’étais encore trop imprégnée de ma précédente lecture ? Je crois que j’ai apprécié le personnage d’Allan Karlsson, sa faculté à influer sur la vie d’autrui, sa vision somme toute optimiste de la vie sans me sentir fondamentalement transportée par l’histoire.

    Quant aux péripéties d’Allan Karlson peu importe qu’elles soient complètement loufoques, elles n’en restent pas moins plaisantes, souvent drôles. Et elles ont au moins le mérite de nous refaire vivre quelques grands moments d’Histoire de manière cocasse.

    Pour les amateurs d’humour noir, d’histoire/Histoire fantaisiste, d’histoire qui se termine bien…

    C'era Una Volta

     

  • Mon cul sur la commode

    entrons_ancetres_beaucarnot.jpgEntrons chez nos ancêtres, Jean-Louis Beaucarnot

    Avis chrono'

    Une histoire des objets de la vie quotidienne, de la commode à la chemise, en passant par l'assiette. Un ouvrage qui s'adresse aux passionnés de généalogie, d'histoire, aux amateurs d'étymologie ou aux simples curieux.


    extenso.jpg"Au XVIIIe siècle, même à Paris, 75% des foyers étaient concentrés en une seule pièce et en 1870, en Touraine, 70% des logements n'avaient de même qu'une pièce unique, de souvent 30 à 40 m2, où étaient rassemblés tous les membres de la famille, et où étaient entreposés tous les meubles, objets et outils possédés!"

    Une façon originale d'aborder l'histoire, qui n'est pourtant pas du tout mon rayon. Le livre est bien conçu, il explore les pièces de la maison, en partant des murs et du seuil, de la symbolique du foyer, pour ensuite circuler à l'intérieur. Ce travail est réalisé à partir de sources auxquelles on ne penserait jamais: les inventaires dressés après decès. Ils concernent l'ensemble de la population, du châtelain au misérable paysan.

    De nombreux encadrés agrémentent les chapitres, apportant le plus souvent des explications étymologiques (saviez-vous que le lit à baldaquin tenait son nom de la ville de Bagdad? Et le robinet du roman de Renart?) ou listant des expressions françaises qui contiennent des noms d'objets. C'est ainsi que j'ai découvert cette poétique expression "Parler de mon cul sur la commode", qui signifie parler de choses sans intérêt.

    Et qu'au chapitre traitant de l'éclairage, de la bougie, du réverbère, j'ai lu avec attention une histoire de... la Sainte Ampoule.

    Sans avoir tout retenu, j'ai pioché quelques anecdotes que je partage avec vous:

    - Avant que les pompiers ne se généralisent, les incendies étaient nombreux. Si vous n'aviez pas la chance que le curé arrive assez vite pour arrêter le feu à coup de saint-sacrement, bah, pas d'assurance, hop, S.D.F.  Mais attention, pour ne pas être confondu avec le vulgaire vagabond, avant de vous jeter sur les routes, la ville vous remettait un certificat attestant de vos malheurs. Chouette.

    - Le lit représentait parfois jusqu'à 30% des avoirs du défunt. Un objet de luxe. Et il a existé des couvertures en peau de chien!

    - La farine nécessaire au poudrage des perruques aurait permis de nourrir 10.000 personnes.

    N'oublions pas la très célèbre anecdote sur Louis XIII, qu'on raconte à tous les enfants: sa majesté n'a pris son premier bain qu'à l'âge de 7 ans. Rassurez-vous, avant cela, on le débarbouillait parfois. Au beurre frais...

    Le mot d'ordre, en matière de propreté (avant les leçons d'hygiène de J. Ferry): mettre des habits propres et tant pis pour ce qu'il y a en dessous.

    Je déplore tout de même quelques longueurs. A lire comme un roman, d'un bout à l'autre et sans être une grande amatrice c'est un peu fastidieux. Les longs développements sur les armoires et les vêtements m'ont laissée de marbre.

  • Le plus beau métier du monde

    lecon_mal_cook.jpg

    Je remercie Livraddict et les éditions points de ce partenariat.

    Les leçons du mal, Thomas H. Cook

    Avis chrono'

    Lisez la quatrième couverture et peut-être comprendrez-vous, comme moi, que ce roman s'interroge sur le caractère héréditaire du Mal. Thème alléchant, pour un thriller. Cependant, j'étais loin de m'attendre à ce que j'allais trouver à l'intérieur... (3 petits points!)


    extenso.jpgUne couverture émaillée de traces rouge-sang puis le roman s'ouvre sur un récit à la première personne. Je ne me doutais pas, alors, que ces premiers mots, innocents en apparence, ne tarderaient guère à prendre toute leur signification... (6 petits points)

    Jack Branch, fils unique, héritier d'une famille très influente de l'ancien Sud étasunien, est professeur. Il propose pour la première fois un cours sur le Mal. Au fond de la salle, Eddie, isolé, ignoré de ses camarades fait tout pour se faire oublier. Lorsqu'une jeune lycéenne disparaît, le garçon semble le coupable tout désigné. N'est-il pas le fils du "tueur de l'étudiante"? Mais n'est ce pas un peu rapide? La suite va nous le dire... (9 petits points)

    Jack le prend sous son aile et lui propose de se libérer en écrivant sur son père. Comment ne pas comprendre à cet instant, que de sombres évènements se préparent dans cette petite ville. Mais avant d'entrer dans les détails... (12 !)

    Je vais quand même souligner ce qui me semble être la réussite du roman: l'analyse assez fine des relations pères-fils. Le seul personnage attachant et un tant soit peu consistant du roman est le père de Jack, homme droit s'il en est, avare de marques d'affection mais disposé aux grands échanges intellectuels, ritualisés autour de leurs dîners hebdomadaires. C'est sans compter sur l'intrusion d'Eddie... ( 15! )

    A présent, ma révélation!
    J'ai été profondément agacée par ce roman, qui illustre parfaitement ce que je disais l'autre jour sur ces thrillers qui au final n'en sont pas.

    Dans celui-ci, on ne cesse de nous annoncer un drame, on nous sonne les cloches du crime, on nous souffle un vent de drame avec un ventilo poussé au max et au final... Au final ça me démange de vous le dire... Vous n'aurez qu'à, comme moi, allez voir. Mais vous risquez d'être surpris et j'ai beau savoir que cette surprise finale est l'ingrédient suprême du thriller, sous cette forme-là, je ne lui trouve pas bon goût.

    Je n'ai pas pris le temps de relever toutes ces figures rhétoriques (elles doivent porter un nom) qui consistent à toujours reporter une annonce, encore et encore et encore et encore et encore et encore ad nauséam. ça peut donner: "Ce en quoi, évidemment je me trompais" , "je n'ai pas su voir à temps..." , "jusqu'au moment fatidique où.. " , "l'évènement dont depuis lors mon père a toujours parlé comme de "l'incident" ... ".

    A chaque page ou presque, on insiste sur le caractère décisif et irréversible, d'un mot, d'une décision mineure, insignifiante et qui pourtant conduira à un drame - dont on ignore tout!!

    Paradoxalement, je saisis bien l'intention, l'enfer est pavé de bonne intentions, de minuscules détails peuvent tout faire basculer. Les rumeurs enflent, le mal n'est pas toujours une vague immense, il peut se loger dans des interstices.

    Mais justement, j'aurais bien aimé basculer, à un moment. Vers un thriller un peu classique, avec un crime que l'on connaît et une enquête et un coupable. ça ne fait pas de ce roman un mauvais roman, simplement un mauvais choix de ma part.

    Je recommande donc cette lecture à qui cherche à réfléchir plus qu'à se divertir. Ce qui n'est au fond pas très dangereux!

     

  • De derrière les fagots

    ivy_compton_famille_chef.jpgUne famille et son chef, Ivy Compton-Burnett

    Avis chrono'

    Si vous grincez un peu des dents en ce moment  avec envie d'insulter/griffer/battre/étouffer sous un oreiller l'un ou l'autre des membres de votre famille, une belle-mère aux propos sibyllins, un conjoint autoritaire ou méprisant, des enfants pervers ou dénués de gratitude, voici qui devrait vous parler. L'objectif n'est pas de relativiser, d'atteindre la zénitude... non. Plutôt de passer à l'acte.


    extenso.jpgAlors? J'ai gagné? Qui connaît Ivy Compton-Burnett, sérieusement, hein?
    Des personnes... quoi? Cultivées? Oh, comme c'est méchant de pointer mes lacunes! Voyez comme je travaille, pour une fois, à les combler!

    En attendant, je vous signale que pendant que vous lisez mon article, vous ne lisez pas une 200e chronique sur la Délicatesse de Foenkinos et ça, déjà, en soi, ça devrait me valoir votre reconnaissance éternelle.

    Décontenancée par cette lecture - prêt d'une amie aux étagères monomaniaques, fournies et érudites - incapable de dire que j'ai vraiment aimé, mais très enthousiaste à l'idée d'en rendre compte, je me suis renseignée un peu sur l'auteure: britannique, début du XXe, lesbienne (renseignement sans aucun intérêt pour ce roman, mais on ne me refera pas, j'aime les potins d'ordre privé).

    Par où commencer? Le titre? Mon amie m'avait signalé qu'ils étaient pour la plupart construits sur ce modèle: un truc ET un machin,  souvent autour du thème de la famille. (Frères et soeurs, Une famille et une fortune). Curieux, non?

    Après lecture, je suis bien embêtée par ce "Et" qui n'unit pas la famille et son chef, mais au contraire aurait tendance à les opposer... Bon. Assez glosé sur des machins sans intérêt. Le résumé.
    La 4e de couv' de l'édition que j'ai eue entre les mains, sans complexe, racontait TOUTE l'histoire, du début aux toutes dernières lignes!!! Révélations, rebondissements et dénouement compris. Heureusement que fidèle à mes habitudes, je ne l'ai lu qu'à la fin.
    J'en reste coite (p'tit clin d'oeil. Puisqu'il paraît que j'aime ce mot...) Je vais faire plus évasif pour compenser: Une famille. Et son chef.

    Le style vaut le détour. N'ai-je pas écrit à quelqu'un il y a peu qu'il faudrait brûler toute la littérature tordue du début du XXe siècle?
    Les dialogues prédominent. Enfin, des dialogues... La conversation commence au sein d'un groupe devant une église et trois répliques plus loin, sans avertissement nous sommes attablés dans une salle à manger, les interlocuteurs ne sont plus les mêmes, un qui n'était même pas là prend la parole, les autres sont partis...

    Je me suis longtemps appliquée à relire l'ensemble de la conversation, à vérifier que des pages n'étaient pas collées entre elles, avant de me résigner, désespérée.
    L'effet est assez curieux, une déambulation libre et décousue, sans jamais entrer véritablement dans la psychologie des personnages.

    Une masse de dialogues, mais dans la bouche de ces êtres malsains, menteurs, hypocrites, il est presque impossible de savoir comment interpréter ces paroles. Les conventions sociales jouent à plein. On devine, sans comprendre, que tout est à double sens. Et que sous la courtoisie coule le venin.

    Allez, je plaisantais tout à l'heure. Je vais quand même en dire un peu plus sur l'histoire: Le chef de famille, après le décès de sa femme, se remarie et ... Pffff!
    A la fois il ne se passe strictement rien et beaucoup d'évènements ont lieu. Je me suis ennuyée, oui, pourtant, j'étais envoûtée par cette écriture étrange.

    C'est un vase clos, malsain, glauque. Rien ne semble exister en dehors de cette cellule familiale sur laquelle règne ce père, froid, distant, tyrannique, monstrueux, moqué par ses enfants, défié, mais dont l'influence rampante ne cesse de s'étendre et au final... remporte la manche?

    Le cercle des notables, autour, ne sert que de décor, indéchiffrable, de la politesse guindée des bien-pensants au burlesque, avec cette femme qui sans cesse  frappe aux portes pour apporter la "bonne parole" à ses amis, pour finalement n'en dire guère que trois mots et se plaindre ensuite longuement de sa difficile tâche.

    Des choses affreuses se passent, crescendo. Des secrets sont dévoilés.
    Nous, on attend... La Justice. La Morale. La Raison. La Société. La compréhension de ce qui motive ces personnages.
    Mais rien ne vient. Illustration parfaite de cette célèbre expression "Laver son linge sale en famille".
    Cette cellule s'auto-gère, s'auto-sanctionne et jouit de la souffrance de ses membres, elle ne connaît aucun frein puisque rien de l'extérieur ne vient la toucher, la contraindre.

    "Violent" est l'adjectif utilisé par celle qui me l'a prêté.
    Je choisis "dérangeant", pour compléter. Et je ne suis pas satisfaite de ma présentation, mais la tâche est vraiment trop difficile, je me consolerai avec ça.

    Un roman étrange, sans rythme, sans fluidité. Une pièce de littérature déconcertante, étouffante, tant dans la forme que le fond. Exerce une forme indéniable de fascination... Pour les amateurs.