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Pharmacie - Page 24

  • Une cassette à la mer

    0.4,ne cherchez pas le titre il est là ce sont des chiffres,de quoi vexer les purs littéraires,science fiction,notre monde vu du futur,kyle sans le x et sans le y0.4, Mike A. Lancaster

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    Avis chrono'

    Un roman "une bouchée" à la fois S.F. et jeunesse, qu'il doit être difficile de ne pas voir en librairie, tant la couverture irisée irrite les yeux. L'ensemble tient en haleine, la fin ne deçoit pas. Plutôt réussi à condition de ne pas attendre trop de l'écriture elle-même.

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    Une découverte brève mais sympa avec ce mince roman, grâce auquel je célèbre mon retour à la lecture de fictions ( ce que je lisais avant est classé secret défense pour l'instant, inutile de m'interroger, je ne dirai rien) dans un genre qui n'a pourtant pas ma préférence: la science-fiction.

    Kyle, adolescent - comme il se doit dans un roman pour ado - et son ex-petite-amie-mais-c'est-un-peu-compliqué se portent volontaires avec deux autres personnes pour servir de cobayes dans un numéro d'hypnose. Quand ils ouvrent les yeux, tout est figé autour d'eux, comme si le monde s'était arrété. Quelques instant plus tard, la vie reprend son cours... mais plus rien n'est comme avant.

    La trame est simple, sans trop d'originalité, mais je dois l'avouer, diablement efficace. Je n'ai pas eu envie de lâcher le livre avant de savoir le fin mot de ce mystère...  Même si le plus gros se laisse deviner avant le dénouement, j'ai pourtant eu le sentiment d'être surprise à la fin.

    Seul gros point négatif, la structure très artificielle du roman. En effet, le récit est présenté comme un témoignage, hérité du passé sur de vieilles K7 (cassette: pour les jeunes générations, consulter un dictionnaire c'est à dire wikipédia). Ainsi, les chapitres se nomment "Cassette 1 - Face A" puis "Face B" etc. ce qui n'est pas encore trop grave et se justifie.
    Mais chaque fin de chapitre est coupée, soi-disant parce que celui qui a réalisé l'enregistrement ne savait pas qu'il y avait un blanc à la fin... Bon... Ok... ça c'est juste maladroit. Mais ce qui est pénible, c'est que cette grosse ficelle ne sert strictement à rien. Il pourrait y avoir dans ces interruptions quelque chose d'essentiel à l'histoire. Un blanc qui tient en haleine et qu'il faudra combler ensuite. Mais non, rien... C'est purement artificiel comme procédé, donc, décevant.

    Je sais, je suis exigeante... Surtout que j'ai aimé le roman. Mais je ne vois pas pourquoi la littérature jeunesse devrait être jugée avec plus d'indulgence qu'une autre. Au contraire, même.

    Quant aux petits passages "encyclopédiques", destinés à éclairer les lecteurs du futur sur des réalités de notre monde telles que les émissions de télé-réalité, Coldplay, certaines de nos expressions métaphoriques... oui, oui, c'est rigolo. Parfois encore maladroit, mais souvent fait avec humour.

    Voilà. Qu'ajouter? Que je le conseille aux ados et pourquoi pas aux plus grands qui veulent se faire plaisir. Je ne vous garantis pas un coup de coeur mais il faudrait être bégueule (tiens, j'en connais deux trois qui...) pour ne pas du tout aimer.

     

    Un grand merci aux Editions Nathan et à Livraddict pour ce partenariat!

  • Re: Répondre à ce mail

    la septième vague, daniel glattauer, romance, amour amour amour, beaucoup d'amour, c'est trooooop mignon, qui dirait non à un Léo comme ça, aussi craquant? La septième vague, Daniel Glattauer

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    Avis chrono'

    Le retour d'Emmi et de Léo! Un an après ma lecture de Quand souffle le vent du nord, j'ai reçu avec grand plaisir ce livre envoyé par les éditions Grasset. Dès les premières pages, on retrouve instantanément la voix des deux amants, c'est assez incroyable... Quand à savoir si cette suite était une bonne idée... Je ne suis pas encore fixée!

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    --> Lire la chronique "Quand souffle le vent du nord"

    " J'ai en moi d'énormes coffres et armoires de sentiments pour toi.
    Mais j'ai aussi la clé qui convient"


    Attention! Les lignes suivantes dévoilent des élèments du premier roman. Surligner pour les lire!

    Après des centaines de mails échangés et une relation à distance d'une grande intensité, nous avions laissé nos héros dans une situation déchirante... peut-être la seule possible... Léo parti en exil abandonnant Emmi sans lui donner de nouvelles.

    Déjà, juste après la lecture de Quand souffle le vent du nord, je me souviens de débats ouverts de-ci de-là, sur les blogs, pour savoir si la suite annoncée était une bonne idée... J'avoue avoir eu un soupçon d'hésitation avant d'ouvrir celui-ci. Est ce que j'en voulais vraiment plus? Est-ce que je n'étais pas satisfaite de la situation, comme elle était?

    J'ai été suprise de reconnaître tout de suite les particularités des voix d'Emmi et Léo, quand on pense que je ne retiens en général quasi rien d'un livre et que j'avais lu le précédent en une aprem! Je me demande si c'est dû à la forme "échange de mails" (pas de changements de ce côté là) mais c'est une écriture très auditive pour moi.

    Les bons ingrédients sont toujours là:

    L'humour, d'abord! J'ai adoré le "manager du système" et les piques que s'envoient nos deux amoureux.
    La façon très intense de jouer sur les mots, de faire de belles déclarations sans en faire trop... C'est tout un art!

    " Tu es mon journal, mais tu ne te tiens pas tranquille comme un journal. Tu te mêles de tout, tu ripostes, tu me contredis, tu me troubles. [...] Tu crois que je ne te vois pas, tu crois que je ne sens pas ta présence. Erreur. Quelle erreur. Quand je t'écris, je t'attire tout près de moi. Cela a toujours été ainsi."

    Et toujours, une psychologie fouillée et relativement réaliste, beaucoup de tendresse (je fonds comlètement quand je lis les "Mon Léo"/"Mon Emmi" offerts même au coeur de la tempête) le tout mêlé à des impasses, des contradictions, des égarements, des ratés, des rapprochements suivis de longs silences glacés...

    "Mes sentiments pour toi n'enlèvent rien à ceux que j'ai pour elle. Ils n'ont rien à voir. Ils ne sont pas en concurrence. Tu ne lui ressembles pas du tout. [...] Je n'ai pas un contingent fixe de sentiments que je dois répartir entre les différentes personnes qui comptent pour moi de différentes façons."

    C'est peut-être le seul reproche que je ferais... cette impression d'être pris dans une relation sans issue au bout d'un certain temps, ça devient pénible et on manque un peu d'air... A vouloir à tout prix dépasser les contradictions et aboutir à quelque chose, le roman se prive de la tension du premier opus... On sait rapidement où l'on va, donc, il est on ne peut plus frustrant d'y aller si lentement, tout ce qui mène au dénouement semble parfois un peu tarabiscoté. Délicieux, mais tordu!

    Mais bon. Je suis dans ma période "optimisme amoureux". D'ordinaire, je suis la première à aimer quand ça va mal et quand on pleure de désespoir! Et à aimer aussi les happy end... Oui. Suis comme ça. Compliquée. Il me faut des tragédies et une fin avec plein de gros câlins et des réconciliations.

    Bien! Comptons maintenant les puristes, ceux qui ont une âme d'airain et qui pourront nous dire en nous regardant droit dans les yeux (virtuels): "J'ai lu le premier, il était parfaitement parfait, ça me suffit, je ne céderai pas à la tentation de la septième vague."

    J'ai craqué et à ce que j'ai pu lire ces derniers jours, je suis loin d'être la seule!

     

    Ce livre pour...?

    Pour ceux qui connaissent ou ont connu les affres de l'amour virtuel ou de l'amour à distance.
    Pour ceux qui même des mois ou des années après, savent espérer encore.
    Pour ceux qui savent ce que c'est que de visiter le même site/ le même blog/ la même boîte mail 10 fois par jour.

    Pour les accros et donc, les passionnés! Qui sont les plus heureux, j'en suis persuadée!

     

    P.S: Ah! Ah! ça change du théâtre sanguinaire, non? Le vent du nord, je sais pas... Mais avec un roman emprunté aujourd'hui au rayon enfant intitulé "Le collège des princesses", vous allez sentir le vent du changement!

  • Titus, le grand retour

    viol, botho strauss, litt allemande, théâtre, tragédie, titus andronicus, shakespeare, on prend une vieille pièce poussièreuse et on lui donne un p'tit coup de vernis qui n'arrange rien bien au contraireViol, Botho Strauss (d'après Titus Andronicus de Shakespeare)

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    Avis chrono'

    Le cran au dessus, cette fois, avec cette pièce dense qui réécrit Shakespeare à un niveau "Question pour un champion". Si vous vous sentez l'âme d'un penseur, lancez-vous, réfléchissez, analysez, psychanalysez... Et passez me voir, après, hein? Je vous paierai un coup à boire en échange.

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    Si vous voulez comprendre quelque chose, je vous recommande la lecture de l'article précédent!

    C'est bon? Vous êtes au point? Attention, j'interroge, prenez feuille et crayon!

    1°) Où la scène se passe-t-elle?

    2° ) De qui Lavinia est-elle amoureuse?

    3°) A qui et comment raconte-t-elle son agression?

    4° ) Combien de prénoms en -us super tendance pouvez-vous citer en 30 secondes?

     

    Correction:

    1°) A Rome? N'importe quoi!
    Les scènes se passent... sur des scènes. Dans des théâtres. Je suppose qu'il est théoriquement possible de faire jouer les acteurs dans votre jardin mais... ce serait de la triche. Vous avez donc chez Botho Strauss une scène, avec un podium. Et des acteurs qui jouent des acteurs qui commentent leur performance dans Titus:

    "Lavinia: Il n'y a pas longtemps je suis tombée sur une vieille copine de classe, dans un centre commercial. Elle a dit: je t'ai vue l'autre jour dans ce Shakespeare dingue. A la télévision. Je parle de cette production démente dans laquelle tu joues la fille qui est violée. Et à qui on coupe la langue, mon Dieu. [...] Mes enfants n'étaient même pas couchés."

    "Tamora: Je joue Tamora [...] le plus important, c'est qu'elle, qui est au fond la barbare, rencontre un tas de Romains qui en réalité sont beaucoup plus barbares qu'elle."

     

    2°) De son mari? Que vous êtes naïfs...
    De son violeur bien sûr (un seul des deux, quand même). Enfin, je dis "amoureuse" mais ce n'est pas bien clair peut-être veut-elle seulement coucher avec lui dans des conditions plus sympas que la première fois.

    " Ton coeur, je n'en ai rien à foutre, sale roquet. Seules des nuits d'amour accordent le pardon. Seule la jouissance efface la peine. Tu ne m'aimes pas. Mais je t'attends."

    Mais dans cette nouvelle version de la pièce de Shakespeare, son père ne l'entend pas de cette oreille et refuse de lui laisser tourner la page dans les bras du bel italien. Je ne vous ai pas déjà dit qu'il la préfèrerait morte plutôt que deshonorée?
    Suivez, un peu, bon sang!

     

    3°) Langue et mains coupées, ça reste valable dans Viol, mais cette fois Lavinia profite de la modernité en la personne de sa traductrice Monica qui interprète ses grognements.

    "Monica / Lavinia: L'art me comprends mieux que mon père. Il me donne la force et me console. Toi, vieux soudard, tu ne fais que gronder sombrement dans ta barbe.
    Titus, à Monica: Dis-tu vraiment ce que ma fille dit? "

     

    4°) C'était une question piège!
    Aucun de ces prénoms n'est tendance! Vous appelleriez votre fils Mucius? Ou Démétrius?

     

    Comptez vos bonnes réponses. A quatre vous gagnez mon respect éternel.
    A zéro je ne sais pas si je vous accepte encore sur ces pages...

     

    Une pièce qui n'a d'intérêt que si l'on connaît déjà bien le texte de Shakespeare et qui introduit une réflexion très pertinente sur nos rapports actuels aux traumatismes, (ou à la violence). Dans la nouvelle version de la tirade d'Aaron consacré à son goût pour la cruauté (voir article sur Titus) il y a cet ajout que je trouve très significatif:

    " Mon ambition était de surpasser en cruauté la cruauté de cette époque. Sauf que voilà! elle n'est plus ce qu'elle était.
    La malfaisance a perdu, à la lumière d'une compréhension nouvelle, son pouvoir d'épouvante.
    L'analyse et la compréhension éclairent à présent le crime le plus sombre.
    L'analyse et la compréhension émoussent même les cornes du diable. "

     

    Je vous laisse y réfléchir.

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour les esprits logiques qui aiment analyser, comparer, décortiquer, examiner en détail les textes qui se nourrissent l'un de l'autre. Pour une fois, peut-être, une pièce pour spécialistes, si vous avez ça dans votre entourage.


  • Aux premières loges pour l'horreur

    anéantis, sarah kane, théâtre, contemporain, violence, mort, suicide, torture, humiliation, choc, réflexion sur notre posture de spectateurAnéantis, Sarah Kane

    Avis chrono'

    Âmes sensibles s'abstenir, cette pièce de théâtre m'a menée au bord de l'écoeurement. Voilà qui interroge singulièrement notre appétit vicieux de faits divers sanglants et notre curiosité morbide. Qui osera assumer son voyeurisme jusqu'au bout après ça?


    L'auteure (contemporaine) était très jeune. J'ai consulté sa biographie sur internet. Vous remarquerez que je déroge à tous mes principes en ce moment... Il y a des périodes comme ça où on n'est plus libre d'être soi-même. Espérons que ce n'est pas fait pour durer. Je disais donc qu'elle était très jeune à l'époque, elle s'est d'ailleurs suicidée peu de temps après, an 1999, à l'âge de 28 ans.

    Elle a été traitée de folle par les critiques ai-je lu... Je n'irai pas jusque là, mais effectivement, on sent dans ce texte, Anéantis, qu'elle ne devait pas vivre parmi les bisounours...

    Le texte (très court, 90 pages) est découpé en cinq scènes. Tout se passe dans une chambre d'hôtel.

    Un journaliste d'age mûr y abuse d'une jeune fille, cherche à la dominer, à coucher avec elle, l'humilie. Tout ceci à grand renfort de termes très crus (Premiers mots de la pièce: "J'ai chié"), de revolver brandi, de masturbation et de propos homophobes. A partir de la scène trois, la chambre est éventrée par un  tir de mortier et l'histoire se trouve en quelque sorte symboliquement déplacée en contexte de guerre... Enfin, c'est ce que je comprends mais ne vous fiez pas trop à cette affirmation.

    Arrive un soldat, qui va reproduire sur Ian (l'homme abject du début) des atrocités telles que viol, énucléation (il mange les yeux de sa victime) tout en expliquant que rien ne compte, que la violence contre la personne est relative, face à la violence organisée des peuples.

     

    « Le fusil est né ici-bas et ne mourra pas. Je peux pas faire un drame de ton cul ».

     

    A la fin, la sexualité se mêle à la mort et au cannibalisme...


    Vous l'aurez compris, pas le genre de texte devant lequel on peut s'endormir ou s'ennuyer. Je plains les spectateurs, s'ils n'ont pas été prévenus... Pour la sortie en famille, oubliez.

    Au début, je l'avoue, c'était un peu too-much pour moi. Trop de termes sexuels, une violence trop "en vitrine" au point d'en avoir un petit côté absurde. Et j'en ai plaisanté. Je lisais à Amour quelques passages croustillants (ceux sur les fellations par exemple) en les assortissant de commentaires personnels. Mais plus j'avançais dans ma lecture, moins j'avais envie de rire. Et j'ai même fini par avoir la nausée. Ce qui ne m'est pas arrivé souvent. (Les tombes, Médina - excellent livre au demeurant)

    anéantis, sarah kane, théâtre, contemporain, Le fond de l'histoire, à mon avis, c'est de nous positionner par rapport à tout ce dont nous sommes abreuvés dans les médias, notamment en ce qui concerne les guerres "à l'extérieur" c'est à dire qui ne nous concernent pas et dont on ne mesure pas la violence, ou mal...

    Nous sommes là en posture de voyeurs, face au sexe, face à la force brute, à l'humiliation quotidienne à laquelle on ne prête même plus attention et face à cette barbarie de la guerre, qui semble ne même pas concerner notre société protégée. La pièce réussit à faire en sorte que nous nous regardions nous-même en train de voir tout ça exactement au moment même où nous sommes fascinés malgré nous par ce spectacle... Assez fort en vérité... Déroutant.

    Quelles sont mes chances de trouver quelqu'un qui a lu ce texte pour débattre de la psychologie de la fille, Cate? Je n'arrive pas à statuer sur son rôle...

     

    IAN - Cate, je te flingue de mes mains si tu n'arrêtes pas. Je t'ai dit ça parce que je t'aime, pas pour te faire peur.

    CATE - Tu ne m'aimes pas.

    IAN - Ne discute pas, je t'aime. Et tu m'aimes.

    CATE - Plus maintenant.

    IAN - Tu m'as aimé cette nuit.

    CATE - Je ne voulais pas.

    IAN - Je pensais que tu aimais ça.

    CATE - Non.

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour des adultes, cette fois je ne plaisante pas. Si possible avec un brin de bon sens et de recul, qui sauront prendre le temps d'analyser au delà de l'effet "coup de poing".

     

  • Brûlante vengeance!

    Médée, corneille, théâtre, classique, tragédie, infanticide, échange épouse s'adresser à l'accueil, féerie, conte de fée sombre, Jason, argonautes, toison d'or, robe maléfiqueMédée, Pierre Corneille

    Avis chrono'

    Une tragédie plus originale que les autres, avec bébés égorgés, robe maléfique, anneau d'invisibilité et même dragons! Avouez qu'on s'attend pas à ça avec Corneille! Quant à savoir si Médée a le droit pour elle ou non... Je sens qu'il y a matière à discuter.


    « Celui-là fait le crime à qui le crime sert. »

    Oui, encore du théâtre! Et ce sera le cas pour tous les billets publiés ce weekend (quatre si j'arrive à tenir mes engagements). Mais je sens qu'après je m'en tiendrai là pour l'année entière! Du roman du roman, plus rien que du roman!

    Nouvelle tragédie, pièce classique, auteur célèbre, je ne vous présente plus le contexte. Je ne connaissais pas du tout ce personnage de Médée. Épouse de Jason (celui des argonautes et de la toison d'or, autre histoire super célèbre dont je ne connais presque rien...) elle a aidé par la magie celui-ci à remporter des épreuves puis l'a épousé.

    Dans la pièce de Corneille, nous avons fait un bond en avant dans le temps. Jason a décidé de répudier sa femme, sans trop lui demander son avis, pour en épouser une autre, Créuse, fille du roi Créon. Comme on peut s'y attendre, la dame est un peu fâchée et décide de se venger. Pour cela, elle offre à sa rivale une robe maléfique.

    Première remarque: La prochaine fois qu'on me demandera de mettre une robe, je saurai quoi répondre...

    Deuxième avis: J'ai droit de dire de Corneille que j'ai trouvé sa pièce... kitsch? Je n'ai pas bien vu en quoi il y avait de la tension là-dedans ou un problème réel... C'est vrai quoi, son mec est un goujat et elle lui fait la misère... Quant à sa nouvelle copine, elle a le culot, en plus de l'homme, de demande la robe de Médée. Elle aurait pu se douter que le cadeau n'allait pas être fait de bon coeur. Quelle naïveté! Je lui donne raison.
    Bon. C'est vrai que le massacre des bébés innocents... ça peut se discuter. Mais tout de même je souligne que Jason comptait exiler la mère et garder les gosses alors, perdus pour perdus... (et lui-même, à la fin, question amour paternel... mais je ne vais pas tout vous raconter...)

    Troisième commentaire: Mais non je ne suis pas une brute sauvage. Il faut avoir un peu d'humour.  Tout cela tient du conte de fée, comme le grand méchant loup. Des frissons de plaisir. Vous verrez dès ce soir que cette pièce là, c'est à se tordre de rire en comparaison avec d'autres textes vraiment abominables...

    Médée, corneille, théâtre, classique, tragédie, infanticide, échange épouse s'adresser à l'accueil, féerie, conte de fée sombre, Jason, argonautes, toison d'or, robe maléfiqueDernière chose: Le coup de la sorcière avec baguette magique, des chars qui s'envolent... A l'époque, ça devait donner comme spectacle! Pire qu'une grosse production américaine avec trois explosions à la seconde.

     

    Encore un auteur mort, à peu près du même cru que les autres pour l'instant...
    J'ai bien fait de m'inscrire à ce challenge, moi!

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour les grands avec une âme d'enfant. Et ceux qui cherchent de bonnes idées de farces à jouer à d'éventuels rivaux ou rivales. Remplacez quand même la robe qui s'enflamme par du poil à gratter, hein!