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psychiatrie

  • Soixante ans d'oubli

    esme_lennox.jpgL'étrange disparition d'Esme Lennox, Maggie O'Farrell

    Avis chrono'

    Dans ma wish-list depuis une éternité! Je l'aimais d'avance, certains livres ne laissent aucun doute là-dessus même avant de les avoir ouverts. Mais c'était encore mieux que ce que j'espèrais. Un drame familial, un drame social aussi, celui des anciens asiles psychiatriques parfois peu regardants sur le réel état mental de leurs patients. Esme y aura perdu une vie entière et même davantage...

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  • Claustrophobe s'abstenir

    room, donoghue, enfermement, kidnapping, fait divers, viol, relation mère-fils, oups pas facile de plaisanter sur ce thème auj. , madame commode, Dylan le maçon, enfant sauvage, psychiatrie, psychologieRoom, Emma Donoghue

    Avis chrono'

    Quelle femme n'a jamais frémi en songeant à ce qui se passerait si sa route devait croiser celle d'un pervers? D'un violeur? D'un kidnappeur? Room est un roman (et pourtant...) très bien fait, qui esquive quelques clichés - presque tous. Paradoxalement, c'est aussi une très belle façon d'aborder le thème de la maternité.


    extenso.jpgJe tournais autour de sa couverture toute simple, intriguée, depuis quelques mois et j'ai fini par me décider à l'offrir à quelqu'un qui saurait me le prêter ensuite! Je suis trop forte!

    Jack est un petit garçon de cinq ans. Précoce, il apprend à lire, aime chanter des comptines, faire du sport, regarder la télé avec modération parce que ça n'est pas bon pour les neurones et, comme de juste à son âge, sa mère est tout pour lui. Elle est le centre de son monde. Un monde enfantin dans lequel les objets sont des monsieurs-madames: Madame Table, Monsieur Tapis ... Un monde de quelques mètres carrés puisque nous ne tardons guère à comprendre qu'il est né dans cette pièce et pense que l'univers entier s'arrête à ces murs.

    Les deux parties de l'histoire sont racontées à la première personne, par Jack. Bien sûr, l'adulte que nous sommes devine à travers son récit innocent tout le drame étouffé de la mère, qui tente de l'élever du mieux qu'elle peut dans de si sordides conditions, de le préserver en lui cachant tant que possible la vérité (Procédé qui évoque un peu La vie est belle de Benigni).
    La relation fusionnelle d'une mère et de son fils, c'est même le thème principal et sans doute ce qui évite au roman de verser dans le fait divers. J'ai trouvé cette partie glaçante et d'une grande richesse.

    La seconde partie est très différente. J'ai commencé par en être déçue. Vautour que je suis... Mais après le basculement  ce que j'ai avancé ci-dessus se renforce encore, le fait que le monde formé par le duo mère-fils est au centre de ce récit psychologique, bien au delà du thème de la détention à la Natascha Kampusch. Qu'il reste encore pas mal de questions en suspens et que les conséquences d'un drame courent encore, quand les journaux n'en parlent plus et que notre télé est éteinte.

    "Qui sauvera qui?"

    Un livre à ne pas manquer, qui me réjouit encore un bon mois après sa lecture!

     

    P.S. Merci à C'era... qui m'a fait des suggestions pour cet article et en propose le titre. A quand ton propre blog, squatteuse?

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  • Mariage en grande pompe funèbre

    robe de marié, pierre lemaitre, thriller français, folie, nouvelle identité, machination, complot, psychiatrie, fuite, mariageRobe de marié, Pierre Lemaitre

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    Avis chrono'

    Redoutable thriller, qui n'est pas sans évoquer l'encore meilleur Comme ton ombre que j'ai découvert en avril. Ah, la folie, quel thème inépuisable! Le mariage aussi, remarquez... mais c'est tellement moins excitant.

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    Mon absence totale de modestie m'interdit de vous dissimuler cet exploit, invisible à vos yeux du fait de la publication en différé des articles: j'en suis à mon 3e roman terminé en 2 jours et encore plus extraordinaire, j'ai rédigé dans la même soirée les trois critiques, à l'encre traditionnelle, sur des feuilles qui n'ont rien de virtuel. Cela en dit long sur la météo de mes vacances, hein?

    Sortez calculatrice et données pluviométriques de ce dernier mois. Sachant que je n'ai pas été au sec plus de 20minutes d'affillée et que le feu d'artifice du 14 juillet aurait dû être tiré au dessus de la mer, qui saura me donner les coordonnées GPS de ma villégiature? (Marge d'erreur de 300m)

    Parlons tout de même du livre. 30 premières pages. C'est trèèès mal parti. Suis fixée sur les défauts depuis la première ligne, une phrase nominale. Ensuite écriture au présent / passé composé, puis succcession de petites pistes jetées de-ci de-là dans des paragraphes confus à l'excès, afin d'aiguiser notre curiosité de lecteur et de lancer la machine à suspense comme on pousse un vélo dans une côte. Je sens que ça va pas me plaire.

    La fille est une nounou, à ce qu'on comprend elle est cinglée. Moi aussi du reste: ça fait des heures que je suis enfermée à écouter tomber cette foutue pluie, enroulée rageusement dans mon duvet.

    La première partie est pesante. Sophie erre en proie à la confusion la plus totale, elle fuit. Laisse quelques cadavres sur sa route.

    Je soupire, parce que je suis déçue de ce roman, qui était sur ma liste de noël, c'est de ma faute. Il est 21h30, je m'ennuie tellement qu'à part dormir...


    La suite effacera mes premières impressions. Dès la seconde partie, mon intérêt s'éveille. Lui, il me plaît... Je ne veux pas trop en dire mais il fait tout le sel de ce thriller et d'un coup ça devient une aventure palpitante, qui ne cesse de déplacer la frontière entre réalité et folie. Sophie se cherche une nouvelle identité, une nouvelle vie. Mais nous, qui savons tout...

    1590023268.jpgBien sympa, en conclusion. 


    Ce roman sort de mon étagère perso, sa lecture porte donc ma pal à : 87  85

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