Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bactérie

  • Papillon cherche Yucca

    la malédiction du cloporte, coustau, hertel, vulgarisation scientifique, science, biologie, parasites, vers, bactérie, anthrax, botox, variole, ADN d'alien, la p'tite bête qui monte qui monte qui monteLa malédiction du cloporte, Christine Coustau & Olivier Hertel

    ___________________________

    Avis chrono'

    Un p'tit bouquin très instructif. Une belle réussite autour d'un thème à priori très peu ragoûtant, celui des bestioles, petites ou moins petites, qui vivent aux dépens des autres.

    ___________________________

    Une trouvaille dûe à Anou, qui en a admirablement vanté les mérites. J'ai eu un peu de mal avec les derniers chapitres, moins intéressants que les autres car redondants, mais l'ensemble vaut le coup d'oeil, si vous n'êtes pas l'une de ces âmes purement littéraires qu'un peu de science rebute.

    Au programme: malaria, anthrax, paludisme, vie sexuelle des moules, fourmis suicidaires, crevettes folles, injections de Botox et tant et plus. Le point commun entre tous? Etre un parasite, ou en cotoyer un, dans l'acception la plus large du terme.

    Mon anecdote préférée est celle du coucou, qui n'hésite pas à fourguer ses mioches à d'autres (quel sage!), ce que je savais déjà, mais j'ai appris aussi que les bébés coucous étaient des as du lancer d'oeufs et qu'il existait des gangs de coucous, véritables mafiosi.
    Si j'ai tant apprécié cette histoire, c'est parce qu'elle m'a permis de m'illustrer avec un certain succès en imitant l'épaulé-jeté d'omelette du petit coucou.

    (Beaucoup moins simple à imiter, par contre, le ver castrateur de moules.)

    Saviez-vous que la tuberculose pouvait survivre un mois dans un crachat desséché?
    Que la variole, éradiquée, devient par conséquent la plus désirable des armes bio-terroristes, puisque plus personne dans le monde n'est vacciné?

    Que des dizaines d'espèces (y compris la nôtre) ne pourrait survivre sans une autre espèce partenaire? D'où des couples improbables (mais heureux) de champignons et de fourmis, de vers et de bactéries, de papillons et de yuccas.

    Apprenez que certains parasites doivent, durant leur cycle, passer d'un poisson à un oiseau. Ce qui ne semble pas évident de prime abord (d'où l'intervention des crevettes possédées, qui viennent à la surface faire coucou aux prédateurs ailés).

    J'ai appris que sur mon poids total (très raisonnable, si, si, si), 1,5kg au moins n'était pas du 100% Sound', mais de l'ADN étranger: bestioles & organismes divers , parfois vitaux comme ceux qui nous servent à digérer. Parfois moins désirables. Beurk.

    Et que dire de la parthénogénèse, l'art de faire des bébés toute seule?
    Et de la survie dans les grandes profondeurs marines?

    Tant de choses fascinantes. Ce qui nous reste encore à découvrir de notre monde doit se chercher à cette minuscule échelle.