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Urgences - Page 17

  • La vie après leur mort

    les lieux sombres,gillian flynn,thriller réaliste,litt us,amérique victime,traumatisme,souvenirs,satanisme,écriture époustoufflante,coup de coeur de sound ^^Les lieux sombres, Gillian Flynn

    Avis chrono'

    Un thriller sans faille. Jusqu'au bout, j'ai conservé mon impatience de découvrir la vérité. J'ai mordillé mes lèvres en m'interrogeant, avec l'héroïne, sur sa capacité de résilience, sur les limites de sa responsabilité. Et par dessus tout, j'ai été soufflée par le réalisme de ces caractères de l'Amérique profonde.


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  • Soixante ans d'oubli

    esme_lennox.jpgL'étrange disparition d'Esme Lennox, Maggie O'Farrell

    Avis chrono'

    Dans ma wish-list depuis une éternité! Je l'aimais d'avance, certains livres ne laissent aucun doute là-dessus même avant de les avoir ouverts. Mais c'était encore mieux que ce que j'espèrais. Un drame familial, un drame social aussi, celui des anciens asiles psychiatriques parfois peu regardants sur le réel état mental de leurs patients. Esme y aura perdu une vie entière et même davantage...

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  • Esprit es-tu là?

    affinités, sarah waters, énorme coup de coeur, prison, XIXe siècle, spiritisme, saphisme, roman d'aventure aussi. Plus complet que du pain aux céréales. Affinités, Sarah Waters

    Avis chrono'

    Dans mon top 3 de l'année, sans aucune hésitation! Je l'ai quand même terminé à 3h30 du matin! Vous allez en voir des points d'exclamation dans mon billet! Le décor carcéral de la fin du XIXe siècle est fabuleux, les personnages féminins, avec tout ce qu'ils dégagent d'ambiguité, tout ce qu'ils laissent deviner sans rien dire sont époustouflants. Et l'intrigue! Et l'écriture! Et je vais me jeter sur les autres romans de l'auteure!


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  • La pierre des lamentations

    syngué sabour, atiq rahimi, muette comme une pierre, confidence, relation homme femme, violence conjugale, violences contre les femme, religion, réflexionsSyngué sabour, Atiq Rahimi

    Avis chrono'

    Un récit plein d'émotion qui a beau se passer bien loin d'ici, dans une ville en guerre, il n'en touchera pas moins toutes les femmes. Quelle sincérité dans cette écriture. Une belle surprise.


    Obsédée comme je le suis (par ma carte à remplir) j'ai tout de suite repéré à la bibliothèque ce titre qui figure dans ma liste "Asie"  à la rubrique Afghanistan. C'est sans grande conviction que je l'ai emprunté, s'il n'y avait pas eu ce défi (qui est devenu un challenge officiel grâce à Helran)  je n'y aurais prêté aucune attention. Je serais ainsi passée à côté d'une oeuvre superbe qui ne ressemble à aucune autre.

    Dans une maison presque déserte, alors que les bombes tombent tout autour, que les fusils et les bottes claquent sous les fenêtres, une femme veille son mari plongé dans le coma. Elle prie. Les jours s'étirent et sa colère monte au point de déborder ses lèvres scellées. Enfin, elle dit tout. Ce que c'est pour une femme que le devoir de se marier avec un combattant, qu'elle n'a jamais vu, qui n'était même pas présent le jour des noces. Elle qui n'osait - ne pouvait - lui parler quand il était conscient, elle parle d'Allah, de toutes les formes possibles jusqu'aux plus insidieuses des violences faites aux femmes, de sexualité...

    C'est un livre magnifique, un énorme coup de coeur pour moi, c'est bien au delà d'un discours féministe. C'est beau et juste.

    Syngué sabour, c'est une pierre mythologique à laquelle on parle pour vider son coeur. On dit qu'un jour, elle éclate.

  • 1 Q tout 9

    1Q84_murakami.jpg1Q84 Livre 1 Avril - Juin, Haruki Murakami

    Avis chrono'

    Étrange, mais moins que ce à quoi je pouvais m'attendre! Des femmes maltraitées, une secte qui brasse de l'argent, des "little people" dont on ne sait rien, un roman dans le roman qui rejoint parfois la réalité, une assassine peu avare de son corps... Ce 1er tome d'1Q84 est bourré d'ingrédients qui mettent l'eau à la bouche! La suite, la suite!


    extenso.jpgC'est un réel plaisir de découvrir un nouveau titre d'un auteur que l'on a déjà apprécié par le passé. Je devrais m'accorder ça plus souvent, au lieu de toujours courir après les découvertes.

    J'avais été décontenancée par l'étrangeté de La fin des temps, Je m'attendais à la même confusion entre réalité et monde parrallèle, du moins c'est ce que semblait annoncer le résumé que j'avais lu, pour une fois. Mais cette première partie se met si lentement en place que l'irrationnel n'y fait qu'une timide et tardive apparition (combien déconcertante!). Pourtant je ne me suis pas sentie dépaysée, le ton, l'univers, l'écriture de Murakami me semblait familière.

    Si je voulais plaisanter un peu - mais je suis bien trop sérieuse pour ça - je dirais qu'il me suffit de compter le nombre d'occurences de "seins" pour identifier l'auteur.  Bon sang, je ne crois pas en avoir jamais vu une telle densité... je veux dire du MOT "sein", le reste relève de ma vie privée...

    Mmhh je ne sais pas bien encore à la fin de ce premier livre s'il y a ou non deux mondes et qui est dans lequel. Mon intérêt se partage équitablement entre Tengo, le presque romancier qui réécrit un peu contre son gré le roman d'une jeune fille sympathique, mystérieuse et coincée au stade monosyllabique (et qui a de beaux seins) et Aomamé, tueuse pour la bonne cause à ses heures perdues quand elle ne se délasse pas en compagnie d'une autre célibataire pleine d'appétit qui se trouve être dans la police.

    Aomamé est confrontée à des variations, minimes mais perturbantes, de la réalité. Des évènements retentissants dont elle n'a jamais entendu parler et elle se demande aussi depuis quand il y a deux lunes... Et d'après vous, que fait une femme assaillie par l'angoisse de ne plus savoir ce qui est réel, ce qui ne l'est pas. Ce qui appartient vraiment à l'année 1984? Non, elle ne sort pas dans un bar pour trouver un type quelconque, de 10 ans son ainé, dégarni de préférence, pour lui demander s'il a un grand zizi et s'envoyer en l'air avec lui. Elle ne pense pas non plus aux mamelons ovales de son unique expérience lesbienne. Non, ça, c'est ce qu'elle fait en temps normal.

    Quand Aomamé doute de la réalité de son existence, elle se palpe la poitrine, bien sûr...

    "Aomamé lança un regard autour d'elle puis examina la paume de ses mains, scruta la forme de ses ongles, et, pour plus de sureté, également celle de ses seins en les saisissant à deux mains par-dessus son chemisier. Pas de changement. C'était bien le même volume et la même forme. Je suis ce que je suis depuis toujours. Le monde est le monde de toujours."

    Mon personnage préféré reste Fukaéri, qui peine à aligner 10 mots ou ne s'en donne pas la peine tout en donnant l'impression de détenir toutes les clefs. Il existe des liens évidents entre les deux personnages principaux même si pour l'instant je ne parviens pas à leur donner du sens. J'ai quelques hypothèses et attends avec impatience de lire le livre 2...