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Tale me more - Page 9

  • Puzzle (je cherche...)

    thilliez-puzzle-couverture.jpgPuzzle, Franck Thilliez

    J'attaque ma série de critiques bienveillantes par le niveau facile, ouf, merci Maë pour ce conseil, tu vois je n'ai traîné, moins d'un mois !

    Voici donc une énigme corsée, avec un début qui brouille volontairement les noms et les pistes, évoque des meurtres pour passer ensuite à autre chose et nous lance avec un jeune couple d'amateurs d'énigmes  sur les traces de "Paranoïa".  Paranoïa est une chasse au trésor dont l'accès est dissimulé sur Internet. Seuls les plus malins (dont ces deux-là) parviennent à en trouver l'entrée.

    Vient alors le meilleur morceau du bouquin, la finale, avec ses participants enfermés dans un gigantesque complexe hospitalier psychiatrique désaffecté. Seuls, livrés à eux-mêmes pour plusieurs jours, en pleine tempête de neige... Ambiance frissons garantie.

    Je sais pourquoi j'ai bien aimé : j'ai flippé tout le temps, à sursauter quand Sol' ouvrait la porte de la chambre, à me planquer à moitié sous la couette et à guetter la tempête de neige dehors, au cas où, et les bruits suspects au rez-de chaussé. Je n'aime pas faire ça souvent, me faire peur, mais là c'était pile le bon dosage.

     

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  • Miroir, dis moi qui est la plus Babel

    memoire babel, dabos, passe-miroir, T3, couvertureLa mémoire de Babel (La passe-miroir T3), Christelle Dabos

    Fameuse idée de se lancer pour une lecture en couple dans une saga! Nous voici embourbées dans celle-ci, qui m'émeut autant qu'un panier de choux-fleurs.  Nous avons mis plus d'un an à venir à bout de ce 3e tome, à raison de quelques pages de temps en temps. Non seulement j'avais complètement oublié ce qui s'était passé dans le livre précédent, mais à chaque lecture, j'avais à peu près oublié aussi tout ce qui s'était passé la veille (parfois la "veille" remontait à plus d'un mois, faut dire. Faible motivation + fatigue + nos lectures respectives plus attrayantes... ).

    La façon de le lire n'a pas aidé, mais je suis à peu près certaine que d'une traite, ça m'aurait semblé tout aussi plat et décevant. Comme un récit d'aventure débité sur un ton monocorde. On dirait que ça bouge, on dirait qu'il se passe des trucs, mais sans le son. Ou sans la couleur. Il manque LE truc, l'ingrédient. Pourtant j'aime bien Ophélie. Et son brun ténébreux, un vrai, lui. Qui est peut-être blond, pour ce que j'en sais.

    Quel est le lectorat de cette saga ? Je voyais bien, même adulte, qu'on pouvait grandir avec Harry Potter. Là, les années passent, deux ou trois depuis le tome 2. Ophélie ressent du désir, c'est à peu près explicite. Je suppose que c'est pour les ados ? Mais dans ce cas, l'intrigue, qui colle plus avec la tranche 10-12 ans, manque de maturité.

    Et ces arches multiples, ces pouvoirs de famille ? Sous-exploités. Tout ça, tout cet univers, toute cette construction pour en rester là? Ou bien tout s'épanouit dans le dernier quart ? Je verrai, car arrivées à 3 sur 4, il faudra bien finir.

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  • Le palais des courants d'ire

    hurlevent-bronte.jpegLes Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë

    Adoré à quinze ans et complètement oublié ensuite... Quel plaisir de redécouvrir ce roman tempétueux ! Je me souvenais d'une histoire d'amour avec un bad boy. Quelque chose d'assez romantique, pensais-je. J'ai toujours un peu mélangé Austen et les Brontë, je ne sais pas pourquoi. Dans ma tête, c'était Darcy. En réalité, rien à voir ! Heathcliff n'est pas un beau brun ténébreux réservé, c'est un enfant malaimé, élevé comme une mauvaise herbe, qui devient un homme singulièrement sombre, habillé de sa colère. Un cœur gâché, dur, qui pour son malheur est aussi un cœur passionné, qui n'oubliera jamais son amour de jeunesse, Catherine. Ces deux là sont les mêmes faces d'une pièce, coupée en deux.

    Beau récit, dont j'ai apprécié bon nombre de personnages secondaires. Apprécié ou moqué ! Les femmes sont assez mal loties.  La servante, témoin privilégié du récit, ne cesse de se lamenter, de protester que ça ne devrait pas se passer comme ça, mais contribue largement aux évènements. Elle finit pas être agaçante, à la fin, à vouloir se dédouaner de tout. Quant à l'héroïne, Catherine, elle n'inspire guère de sympathie, c'est un petit tyran égoïste, qui alterne avec une feinte innocence caresses et menaces. Tout à fait le genre de femme pour lequel un homme peut se damner.

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  • Tout petit tome, tome

    Petit palmarès des premières lectures hors imagiers. Quand je ne suis pas en train de confondre une chèvre et un mouton, je suis une redoutable critique d'ouvrages pour les petits. Bien obligée : il faut tous les relire 100 fois, autant bien les choisir !

    livres pour les petits,approuvé par les parents,delirium tremens écartéDoudou cherche bébé

    Je commence par mon préféré, rendu à la bibli cet aprem avec un petit pincement. Ce petit doudou tout rond attend tristement sur l'étagère d'une boutique, jusqu'à ce qu'un papa l'emporte pour l'offrir à son bébé.  Premiers regards échangés, round d'observation, crainte de ne pas être aimé et coup de foudre nocturne, doudou finit, soulagé, par trouver son bébé. Très simple, très tendre. Celui-ci, j'avais plus souvent envie de le lire que ma fille de l'entendre.

     

    livres pour les petits,approuvé par les parents,delirium tremens écartéUn livre

    Je constate que je suis toujours aussi impuissante  à transmettre mon enthousiasme. Me voici donc sur Skype, à essayer d'expliquer le concept d'un livre pour bébé à mon père (avec la vidéo et avec le livre, je précise).

    - Sur la première page, il y a un rond jaune et l'enfant doit appuyer dessus. Ensuite, page suivante, il y a deux ronds jaunes. Puis l'enfant appuie trois fois et hop, trois ronds. Un peu plus loin, on doit souffler, ou frotter, ou pencher le livre et à la page suivante par exemple les cercles ont glissé dans le coin de la page.
    - Je ne comprends pas. Comment ça marche ?
    -C'est à dire ?
    - C'est animé comment? ça bouge vraiment ?
    - Euh... bah... non. C'est un livre. C'est un peu comme... une B.D. ? Une image, du texte et l'image d'après montre ce qui s'est passé.
    (grand moment de solitude. ça me paraissait limpide à moi. )

    livres pour les petits,approuvé par les parents,delirium tremens écartéLa maison des bisous

    L'ours bleu fait le tour de sa maison, soulève avec l'enfant coussins et rideaux, ouvre le frigo et inspecte la baignoire à la recherche des meilleurs bisous. De la fourmi qui chatouille, au moustique qui pique, en ostracisant comme toujours ce pauvre crapaud sur des critères  physiques, la séance d'essayage conclura finalement qu'il n'y a rien de mieux que les bisous de papa et maman (parents qui sont pour une obscure raison cachés dans leur armoire). 

     

    livres pour les petits,approuvé par les parents,delirium tremens écartéPomelo grandit

    Sinon, dans le bac des albums pour les petits il y a aussi des... des choses... étranges. Et si vous pensez avoir un problème parce qu'un éléphant rose vous fait penser en priorité à une marque de bière, sachez que d'autres les ont vidées avant de se mettre au boulot. Voici donc une introduction à la philosophie métaphysique avec Pomelo, le petit éléphant rose. Vous le trouvez mimi ? Non ! Non il n'est pas mignon ! C'est un piège ! Au début on le prend en pitié, il s'interroge sur sa croissance, sur son avenir d'éléphant. Il sera grand mais grand comment ? Et qu'est que ça impliquera? Mais à la fin, il est carrément flippant, avec ses questions morbides ! Ajoutez les illustrations éméchées,  psychédéliques. Moi il me file la frousse ce livre, brrr....

    livres pour les petits, approuvé par les parents, delirium tremens écarté,

    Lien permanent Catégories : Pédiatrie 0 commentaire
  • Dense du ventre

    violences contre les femmes,né d'aucune femme,bouysse,deNé d'aucune femme, Franck Bouysse

    En confession, une femme mystérieuse demande au prêtre de récupérer des cahiers dissimulés sur le corps d'une autre femme, morte à l'asile. Comme la curiosité n'est pas un péché, il va les lire et découvrir avec nous l'histoire de Rose.

    Mouais. Admettons que je passe sur cette grossière technique de narration et sur l'écriture assez désagréable des premiers chapitres, puisque j'ai fini par m'en accommoder .

    L'héroïne-narratrice des carnets, la fameuse Rose, est une très jeune fille, quatorze ou seize ans il me semble quand elle est vendue par son père, un paysan misérable, à un aristo du coin contre une bourse maigrelette qui finira par lui brûler les doigts de remords. Quant à la fillette, je me contenterai de dire que certaines scènes m'ont fait regretter d'avoir cédé aux recommandations conjointes de ma femme et de ma nouvelle bibliothécaire, Françoise, à laquelle j'essaie, dans mon désir d'intégration locale, de faire bonne impression. Je me tartine même tout bien avec le gel à l'entrée.

    C'était rude. Poignant mais rude. Avec du suspense mais bon... un peu trop sombre pour mon âme sensible, quand même ! Heureusement que pour une lecture de cet acabit j'ai dix lectures de Gilbert le nuage et Marie-Soupière... D'ailleurs il va bien falloir qu'on en parle un peu, non, de mes véritables lectures? Je suis comme ça moi, c'était Zola, Faulkner ou Coe ou rien, puis j'ai glissé, oui, voilà, j'ai glissé, et paf les romans young adult et re-paf Agnès Marot et re-re-paf toutes mes lectures ont à présent d'épaisses pages en carton. Il faut que je m'absolve, je vais tout vous dire dans le prochain article, un amen, une patère et hop pardonnée. Et ensuite à moi les lectures sérieuses et avouables.

    Ce qui est fou c'est qu'avec tout ça, à la maison, nous sommes deux à avoir lu ce Né d'aucune femme il y a seulement quelques semaines, et deux à avoir complètement tout mélangé, confondu les personnages et à ne plus savoir comment ça se termine, cette sombre histoire !

    Surtout ne nous dénoncez pas à Françoise !

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