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Tale me more - Page 14

  • Insul'air

    j'étais vexée de lire moins que ma fille,king,tempete du siècle,méchant contre gentil,population pourrie jusqu'à la moelleLa tempête du siècle, Stephen King

    Les lectures se bousculent au portillon. Deux articles la même semaine ! Le tout pour un blog à 3,5 lectrices, tandis que bientôt 4000 inscrits sur mon site réclament du contenu qui n'arrive pas... J'espère que vous êtes conscients du traitement de faveur dont vous bénéficiez ! 

    Merci ma femme pour ce conseil de lecture, je l'ai dévoré. Je préfère ce genre-là chez Stephen King, quand ce n'est pas purement de l'horreur. Je n'ai pas eu trop peur, j'ai trouvé le sommeil après chaque session. Toutefois je me serais bien passée des passages violents. Et merci, merci, enfin un Stephen King sans viol ! (je me demande s'il n'en mentionne pas un quand même... dans le passé de quelqu'un.) 

    Commentaire sur la forme, façon scénario : bof, ralentit la lecture sans rien apporter. 

    Sur le fond, du traditionnel, solide, efficace. Une petite île qui permet de former une communauté où tout le monde se connait (j'ai fait ma grosse feignasse, je ne me suis pas donné la peine de retenir le moindre nom). Une très grosse tempête, qui les coupe du reste du monde. Puis la touche King, dès le départ pour une fois, un gars avec un sceptre et des yeux qui tourbillonnent se met à assassiner ces pauvres insulaires, au petit bonheur la chance. Et quand il est mis en prison, rien ne s'arrête. (Bah oui, c'est magique). 

    Ce sale type est une franche réussite, cruel, impassible, prompt à dégainer en public sa langue de vipère et vos sales petits secrets cachés. 

    Et pour lui faire face, l'habituel type parfait, le bon flic, bon père, bon mari, droit comme la justice. 

    Dit comme ça, c'est très classique. Ce qui est le cas, mais c'était irrésistible, cette envie de tourner les pages pour comprendre. Mais que veut-il à la fin, ce mec sorti tout droit de l'enfer ? Et comment ça va finir ? (Dans ma tête, ça veut toujours dire "est-ce que les gentils qui sont morts ne seront plus morts à la fin?" mais étrangement, je suis souvent déçue. Cette manie des romanciers et des scénaristes de sacrifier les gentils et les chiens... tsss...) 

    Petit bémol, ne cherchez pas chez King de chouettes persos féminins complexes (remarquez... les mâles ne sont pas beaucoup plus riches psychologiquement). Ce sont de gentilles petites vieilles, des épouses acariâtres ou dévouées, presque toutes des mères d'ailleurs. Et là il a carrément évacué habilement tous les ados, pour pas s'emmerder.

    Si j'avais su j'aurais gardé ça pour les vacances.

    Lien permanent Catégories : Médecine générale 1 commentaire
  • Chacun cherche son chai

    si qqun a une idée de ce que le titre du bouquin veut dire, collette, esperons qu'elle passera pas par là, thriller sans suspense, vent dans les cendresUn vent de cendres, Sandrine Collette

    Quel plaisir que ce roman : ce sera si vite expédié qu'il va me rester assez de temps de pause pour aller me chercher un Bounty au distributeur ! Tout le monde ne peut pas avoir repris le chemin de la salle de sport. Heureusement qu'il en reste d'autres pour faire tourner l'industrie agro-alimentaire.

    A ce propos partons faire un tour du côté de la vinouse et du pinard. Un tour aux vendanges, avec Camille et son frère Malo. C'est le moment de préciser que c'était un livre audio. Les livres papier je me sens obligée de les finir tout de suite. En audio, ils ne sont pas sur ma table de chevet, je les oublie, je m'accorde des pauses. Celle-ci a duré quelque chose comme huit mois... autant vous dire que je ne sais plus ce que ces deux-là fichaient dans les vignes. Je devais avoir dépassé le premier tiers sans accrocher. Je n'ai donc eu aucun mal à reprendre au milieu de rien.

    Donc. Camille. Elle idolâtre son frère, il disparaît. Le maître du domaine est un type étrange défiguré par des cicatrices. Un autre gars vit dans l'obscurité de la maison, sombre histoire d'accident et de sa nana ou sa femme morte. 

    Tout élément de résumé est à la fois le début, le centre et la fin du récit, puisque tout en essayant de donner l'impression que l'angoisse grandit autour de Camille, on a un peu l'impression d'avoir tout compris dès le départ, quand un type louche mate un peu trop une femme qui lui en rappelle une autre disparue.

    Tournée de Bounty ou vous êtes au régime ? Profitez pour une fois j'ai de la monnaie.

     

     

    ... La voix de la lectrice a accentué la catastrophe... son accent lourd de grosse paysanne quand elle fait parler une des autres vendangeuses... 

     

     

    ... J'ai bien aimé le cheval, quand même.

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Morgue 4 commentaires
  • Sot l'y graisse*

    drôle, conjuration,imbécile, tooleLa conjuration des imbéciles, J.K. Toole

    Nouvelle-Orléans, années 60. Ignatius Reilly, homme adulte ayant suivi des études aussi longues que possible, vit cloîtré chez sa mère, dans sa piaule malodorante. Dédaigneux, colérique, égoïste, réactionnaire, persuadé d'être un génie méconnu, il a un avis critique sur tout, de nombreuses névroses, fait une fixation sur le fonctionnement de son système digestif et a toutes les apparences de sérieux blocages sexuels. Son existence consiste à écrire rageusement dans des cahiers et à se goinfrer. Alors lorsqu'une dette contractée par sa mère le contraint à se chercher un boulot, croyez bien qu'il va y mettre toute la mauvaise volonté possible. 

    C'est toujours délicat, un roman dont le personnage central est détestable. J'ai déjà changé plusieurs fois la catégorie de cet article, qui était au départ dans les urgences (les coups de coeur) et puis je l'en ai ôté, je ne sais pas bien pourquoi. Et ce soir, allez, je l'y remets. Je n'identifie pas bien ce qui me fait hésiter car j'ai ri plusieurs fois et je trouve qu'il y a quelque chose du chef d’œuvre dans la galerie de personnages secondaires (la mère bien sûr, les pantalons Levy, le night-club pitoyable) . L'écriture ne m'ayant pas déçue non plus... c'est quoi mon problème, en fait ? C'était très bien.

     

    * Je n'aime pas préciser dans mes articles que les personnages sont obèses. Néanmoins je ne veux pas être accusée d'un titre incompréhensible.

     

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Urgences 0 commentaire
  • En période décès

    essai non concluant,thanatonautes,werberLes Thanatonautes, Bernard Werber

    D'après la définition du Robert, ce roman est une "manière de faire cuire certaines viandes à l'étouffée". Si comme moi vous avez le niveau croque-monsieur en cuisine, je vous décode : c'était une daube.

    Les fourmis ! Werber ! Monument de mon adolescence ! Un récit à suspense, des choses à apprendre à chaque page, dans des domaines variés. Je me souviens des énigmes et des solutions des énigmes, j'admire toujours ces insectes et j'utilise parfois une méthode de relaxation que j'avais découverte dans les petits articles de la fictive encyclopédie du savoir relatif et absolu qui s'intercalaient tout au long de l'histoire principale. Quand je rends visite à mon père et que je croise la voisine, il lui arrive encore de me demander si je m'intéresse toujours aux fourmis. Je passais des heures à les pister dans l'allée et à les regarder à la loupe. J'en ai même tristement engluées quelques unes pour les besoins de ma science.

    Thanatonautes, même schéma exactement. Histoire faite de petits chapitres rapides qui alternent avec une "encyclopédie", cette fois, un beau travail de recherche sur les rites associés à la mort dans diverses civilisations, religions et mythologies. C'était le point fort du roman.

    Si les ingrédients sont les mêmes alors disons que c'est la convive qui a changé...

    J'ai trouvé cela très mal écrit et d'un sexisme désolant. La nana est la seule de l'équipe, quand on la présente à des officiels, à ne pas avoir de nom de famille. Il y a M. Machin, M. truc et Amandine. Bah oui quoi, Amandine, M. le Président, vous savez bien, l'infirmière chaudasse qui couche avec tous les thanatonautes. (Les deux autres femmes, par la suite, s'en sortent à peine un poil mieux.)

    Rien de grave. C'est ce que je lisais sans rien y voir de spécial il y a 20 ans. Je ne fais pas exprès de me focaliser là-dessus. C'est juste si gros, là, sous mon nez, si choquant, si risible, je ne peux pas ne pas le voir. Dire que je ne suis même pas une vraie féministe. Je ne milite nulle part, je suis dans la mouvance tiède passive.

    Le récit en lui même : des gars décident d'envoyer des condamnés volontaires dans le coma pour explorer le territoire de la mort et avancent petit à petit dans l'exploration, zone par zone, chacune sa couleur et sa particularité et son épreuve à passer, la peur, le temps, les fantasmes.

    Notez au passage la subtile satire de la société de consommation et de la publicité.  Et de l'humanité toute entière. Bonne idée. Mal écrit. Ah ! et c'était un peu trop catalogue, ça manquait de rythme et de cohérence scientifique d'ailleurs au passage. Ils sont morts ou ils sont dans le coma ? Ouh ouh, quelqu'un a un stétho que j'en aie le cœur net ?

    Voilà. Là, je suis un peu sévère. On sent la différence avec les romans que j'apprécie, rassurez-moi ?

     

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  • Entonnoir à lectures

    Juin 2020

    État de la liste : 185 titres

     

    Objectif du mois dernier : Les thanatonautes, Werber (lu)

    Ce mois-ci : La conjuration des imbéciles, Toole (qui est dans ma PAL depuis... pfffiou)

    Le mois prochain : Musil ou Garat

     

    Mise à jour de l'entonnoir

    liste-mai-2020.JPG

     

     

     

    (Principe : Les titres entrent à gauche par initiale du nom de l'auteur et progressent vers la droite par tirage au sort chaque fois qu'une case adjacente se libère.)

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