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Morgue - Page 5

  • Comme un boomerang

    dernier continent, pratchett, couverture, pocketLe dernier continent, Terry Pratchett

    Puisque j'honore mes engagements, y compris quand le titre choisi est le seul de la liste sur lequel je n'ai rien à dire...

    Et pour cause, je suis passée à côté de 92,7% des références. Grâce au kangourou, j'ai compris que ce volume des annales du disque monde émettait ses clins d’œil depuis l'Australie.

    Rincevent y vit dans un trip hallucinogène. Dès qu'il a faim il soulève un caillou et il trouve des sandwiches ou des plats cuisinés... On l'accuse de voler des moutons. Ses collègues de l'université se pointent en croyant aller à la plage. Le bibliothécaire se transforme en canapé quand il éternue. Les dessins rupestres prennent vie. Un dieu créateur se fatigue pour rien car il n'a pas encore découvert la reproduction sexuée ni le darwinisme. A la fin on espère que le monde sera sauvé d'un danger pas bien identifié.

    C'est à peu près tout. Que faire face à une parodie dont on n'identifie pas les sources ? On sourit bêtement d'un air entendu et on tourne vite vite la page. Pourtant dans la série, en général, les romans avec Rincevent sont les meilleurs. Dommage, il me manquait sûrement des clés de compréhension.

    Ah ! Si ! Même si je ne l'ai pas revu depuis des années, quand même, j'ai repéré la parodie de Priscilla folle du désert !

     

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  • Le coeur régulier

    dépresseur naturel, pour broyer du très noir, livre de deuil, coeur régulier, olivier adamLe coeur régulier, Olivier Adam

    Si je ne l'avais pas trouvé en livre audio, il ne serait jamais sorti de ma liste, j'avais comme un instinct d'éloignement pour ce roman. Si je devais le définir, je le classerais dans les livres de développement personnel. Pas de ceux qui te donnent de bons conseils pour vivre le jour présent et croquer la vie avec optimisme, mais de ceux dont on peut avoir besoin en pleine période de deuil. En abuser en dehors de ces graves circonstances me semblerait dangereux.

    Je n'ai pas pu écouter plus de 2 pistes d’affilée sans me sentir terriblement abattue. C'était lugubre d'un bout à l'autre. Une femme qui ne s'épanouit plus ni dans sa vie pro ni dans sa vie perso reçoit le coup de grâce avec le suicide de son frère. Elle quitte alors mari et enfants pour partir au Japon, sur les traces de celui-ci, dans une ville connue pour ses nombreux suicides et dont son frère, lui, était revenu, sauvé in extremis et temporairement un peu plus heureux. Avant une rechute fatale.

    Le livre sonne juste. Même si vous n'avez pas connu la dépression ni eu de pensées suicidaires, vous en aurez là un bon aperçu. Quant à la perte du frère, dans les inquiétudes ressassées par la sœur, dans sa manière de s'interroger sur sa responsabilité et, surtout, dans la manière de le décrire, de l'idéaliser jusque dans ses défauts j'ai reconnu quelque chose des rares propos tenus par ma mère sur son frère, décédé de la même manière et que je n'ai pas connu.

    Trop rien d'autre à dire sur le style. Je n'ai rien aimé du contexte, du Japon, des personnages... C'était pesant, angoissant. Public très ciblé. 

     

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  • La tête dans le bocal

    Premiers flocons ce soir, coincidence, feel-good, valeur sûre pour positiver, trajectoire poissons, Le froid modifie la trajectoire des poissons, Pierre Szalowski

    Opération "Vidange de PAL" oblige, on risque de voir passer d'étranges choses sur ces pages dans les semaines et mois à venir... A commencer par ce titre qui est ce qu'on nomme un"roman feel-good".

    C'est construit comme un téléfilm de noël.  Au centre un petit garçon qui apprend que ses parents vont divorcer et qui demande au ciel de l'aider. Après quoi une tempête de neige arrive, le destin de tous les habitants de l'immeuble est bouleversé et il se pense exaucé. Autour de lui, un bon copain, une call-girl qui soupire après l'amour, un veuf déprimé, un savant à l'accent slave tellement obnubilé par ses poissons et son thermomètre qu'il ne voit pas la paire de seins sous ses yeux, une directrice qui glisse sur les fesses et autres drôles de gus à problèmes.

    C'était gentillet.

     

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  • Freedom

    freedom, franzen, oiseaux, couvertureFreedom, Jonathan Franzen

    Long calvaire que ce roman. Il était sur ma liseuse depuis des années, je ne sais plus à quel moment ni pourquoi je me suis persuadée que c'était une valeur sûre. Je suis d'autant plus déçue que le livre n'est même pas mauvais. C'est un roman américain tout ce qu'il y a de plus classique. Un peu de politique, un peu d'histoires de famille, un ton railleur. De bons ingrédients.

    Université. Patty tombe amoureuse de Richard, un jeune musicien, mais n'ose rien tenter et finit par épouser le meilleur ami de celui-ci, Walter. Le type même de l'Homme Bon : gentil, tempéré, attentionné, fidèle.
    Des années plus tard, ils ont deux enfants qui entrent dans l'âge adulte.

    J'ai presque tout dit du livre. A aucun moment je n'ai espéré quelque rebondissement que ce soit. Dans ce livre, même quand quelqu'un meurt ça ne fait pas un frisson à la surface de l'eau. C'est un long récit de vie mélancolique. Où l'on s'inquiète de voir les enfants s'éloigner. Où l'on s'interroge sur son conjoint. Où l'on continue d'avoir envie du rockeur, mais si ça devait arriver, on regretterait le gentil mari.

    C'est déprimant de réalisme et d'un bout à l'autre j'ai compté les pages en m'interrogeant sur le sens d'un récit qui ne ne pousse ni à se détendre, ni à réfléchir, ni à agir, ni à rêver.

    Il y a pourtant tout un message satirique sur la politique environnementale étasunienne puisque le gentil Walter, pour protéger les oiseaux, finit par se convaincre qu'il faut exploiter à fond toutes les zones encore préservées. Ainsi, après, quand il n'y a plus rien à extorquer à la terre, on lui fout la paix et les oiseaux reviennent... Imparable raisonnement.

    Quant au fils, il se fait happer dans une magouille autour du lucratif business de la guerre.

    C'était pourtant un récit engagé... dont je n'ai rien aimé. Suivant.

     

     

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  • Onze s'ennuie un peu

    numero onze, coeNuméro 11, Jonathan Coe

    J'ai gâché mon avant-dernier Jonathan Coe.

    Je suis passée à côté, j'ai laissé filer les pages, vaguement remarqué que d'une partie à l'autre revenaient les mêmes personnages, à des époques différentes, ainsi que le numéro onze, comme un fil conducteur. Mais j'avais beau m’exhorter à un peu de concentration, je n'ai pas su tirer de la motivation de mon chapeau magique.

    C'est un peu comme décrocher pendant une ennuyeuse conversation. On fait "oui, oui..." de temps en temps, mais le cœur est ailleurs. Et puis... pourquoi des monstres et pourquoi ces trucs bizarres ?

    La satire n'était pas aussi plaisante que d'ordinaire, j'ai beau chercher il ne me reste quasi déjà aucun souvenir de ma lecture. Il est indéfinissable ce titre, je vais le classer avec les nains de la mort et ne plus y penser.

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