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  • Duel au poireau!

    Sardinothèque.JPGGrande journée! J'ai déclenché, (parce qu'on me trouvait trop bavarde ^^, rhôô, ce qu'il faut pas entendre!), une violente bagarre de collègues sous le nez des boss; j'ai aussi servi de cobaye à une expérience dont je n'ai toujours pas compris le principe et trouvé des sardines dans des lieux inattendus...

    Et pour conclure en beauté cette journée placée sous les signes conjoints de la bonne humeur et des talents culinaires, Radicale, dans les commentaires de son dernier article (toujours lire les commentaires, quel bon conseil!), me défie de faire le point sur cette question éminemment littéraire:

    La Culture du Poireau!

    Comme il est bien connu que Sound n'a jamais reculé devant aucun défi, aussi borné, coincé, grincheux et mal embouché fut-il, toute l'équipe du labo Tale me more se lance dans l'aventure! Vive la science!

    Surtout que c'est facile et d'utilité publique. Et que j'ai hâte que ce blog devienne du grand n'importe nawak, pour me ressembler un peu plus. J'ai été effondrée en découvrant l'analyse de mon site par un robot informatique qui en déclare le contenu 100% culturel! Si les 'bots ne savent pas lire les lignes qui concernent l'art de faire des joints de carrelage (si, si, c'est ici, pas loin, cherchez) il est temps de sortir l'artillerie lourde et de passer aux poireaux.

    Mais ne vous attendez pas à du haut niveau. Ça fait du bien les blagues pourries, les soirs de semaine, j'assume!

    Le poireau de l'an 2010 sera littéraire, ou ne sera pas!

    Facile à démontrer. Car le poireau, déjà, est phallique.

    Les fidèles parmi vous feront le lien immédiatement entre la forme de ce légume et l'excellent livre d'art pour néophyte présenté par ici.

    Les infidèles feront le lien avec... ce qu'il veulent... c'est toujours plein d'imagination, un infidèle. Bénis soient-ils.

    Un légume 100% culturel, disais-je.

    Organisons-nous. (Toujours faire un plant avant de commencer, nous disait-on à l'école.)

    Heureusement, j'ai bien relu mon sujet et Radicale précise « la culture DU poireau », pas « DES poireaux », ce qui me facilite la tâche puisque je n'ai que deux mains.

    . Le poireau pousse. (Il ne tire pas, donc inutile de vous abriter, il est pacifiste) Il pousse dans la terre. Ceux qui occupent déjà le fond du bac à légumes ne procréeront plus, puisqu'ils sont au frigid-air (j'ai prévenu. Soirée blagues pourries, intellos , vous pouvez par... oh, vous êtes déjà partis?).
    Préférez donc pour planter le vôtre un espace extérieur.

    . Le poireau se plante en février, soit juste pour l'anniv du blog, si vous manquez d'idées de cadeaux...

    . Le poireau nécessite d'être... repiqué?? Mais késako?? Hum... moi, j'ai bien repiqué ma première année de fac, mais de poireau, je suis devenue citrouille. Et tout le monde se plaint du résultat.

    . Et cette dernière opération ne doit intervenir qu'une fois le poireau « habillé » selon notre ami Wiki... Là, je passe mon tour. Moi et les boutiques de fringues... La dernière fois que j'ai enfilé une robe, mes invités ont sursauté à peine la porte ouverte.

    . Le poireau est pauvre en calories, dit-il, le petit menteur, mais il peut, paradoxalement, souffrir de la « graisse du poireau ». Mouais... Il grignote en douce du chocolat, quoi...

    . Enfin, le poireau aime le climat tempéré. Évitez-lui les courants d'air, les séjours prolongés à la montagne, les gratin's party improvisées.

    Pour finir, j'apprends (je n'ai jamais eu, citadine enracinée, à élever, à tuer et plumer mes poireaux moi-même) qu'on les cultive pour leurs feuilles. Si ça, ce n'est pas littéraire!

     

    P'tite bibliographie élargie au reste de la soupe:

    ABC contre Poirot.

    Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

    Poil de Carotte

    Les chou(ans)

    La série Oui-oui, avec Potiron

    Germinal

    Une pièce de Racine

    Ou n'importe quel navet, en fait...

    Article certifié 100% informatif, informatique, informé et difforme. Un grand merci à Radicale, qui ne m'en voudra pas de mes mauvaises blagues!

    En espérant avoir au passage rassuré celles qui trouvaient, ces temps-ci, que je m'érigeais en donneuse de conseils de lectures: non, je ne mets pas en péril la haute sphère des cultivées. Suis comme le poireau, très terre à terre, au ras des pâquerettes.

  • Stratégie à revoir

    Zweig_joueur_echecs.jpgLe joueur d'échecs, Stefan Zweig

    Une petite révolution dans ma vie: une audio-lecture. Il faut bien remplir les interminables heures de route. Sans en garder un grand souvenir, j'avais bien aimé la confusion des sentiments. Il s'agissait donc de mon second Zweig (qui tombe à pic pour le challenge ABC).

    Est-il bien légitime de parler de « lecture », alors? me suis-je interrogée. Cela change-t-il quelque chose? Vais-je en garder le même souvenir? Je n'ai pas eu les noms des personnages sous les yeux... Pas senti « l'objet livre ».

    Je n'ai pas encore tranché et si certains d'entre vous pratiquent, j'aimerais beaucoup avoir leur avis.

    Au début j'ai pensé que j'allais forcément être moins attentive. Mais la route est droite, monotone. Et il m'arrive aussi en lisant de manière traditionnelle de « décrocher » quelques lignes, de penser à autre chose.

    Un roman court (nouvelle?) dont j'avais déjà entendu parler et qui dans mon esprit était associé au thème de la guerre, allez savoir pourquoi... D'où ma surprise, au début, de me voir entraînée dans une intrigue finalement bien plus en rapport avec le titre.

    Au cours d'une traversée entre New York et Buenos Aires, le narrateur fait la connaissance d'un passager déplaisant dont il apprend qu'il s'agit du champion du monde d'échecs, Czentovic, jeune homme prodige, tout droit sorti de sa campagne, taciturne, mal aimable, préoccupé seulement de vendre son talent.

    A ce moment de l'intrigue, j'étais persuadée qu'il s'agissait là du joueur d'échecs mentionné dans le titre.

    Or, un jour, tandis que ces messieurs, dont le narrateur, disputent une partie contre le champion, un autre passager, dont nous ne connaitrons que les initiales, s'invite dans le jeu et met le grand Czentovic en déroute. Qui est cet homme qui joue si bien mais déclare n'avoir pas touché un échiquier depuis plus de vingt ans?

    Son récit nous fait plonger dans les pratiques de l'occupation. (ah! Je savais bien... la voilà ma guerre) Mr B., avocat autrichien, fut arrêté par la Gestapo qui lui fit subir la plus atroce des tortures: l'isolement complet, des mois durant. Au bord de la folie, il découvrit un manuel d'échecs et s'y plongea. Corps. Et âme surtout.

    Je ne suis pas convaincue par ce joueur d'échecs. Il dénonce la dictature, oui, soit. Si ça suffisait pour faire un bon livre... J'ai aimé certains passages comme celui des premiers temps de la détention. Je suis sensible à ce thème de l'isolement, de la folie qui peut en naître.

    J'ai remarqué aussi (et admiré, au début), le goût prononcé de l'auteur pour la description. Le long portrait de Czentovic qui ouvre le récit est un vrai bijou. De même, durant la partie finale, je trouve le face à face fascinant, très vivant.

    Mais sur le long terme, toutes ces descriptions, cela finit par faire un texte très statique.

    J'ajoute que la fin est on ne peut plus décevante. Tout s'arrête, juste comme … ça.

    Abc.jpg

  • Août – Changement de point de vue

    Mois d'août? Hein? Quand? Où? Pas vu passé.

    Mais vous savez bien, les rituels, c'est mon truc. ( Surtout ne jamais me lancer dans des projets communs, des partenariats, des collaborations professionnelles, des correspondances régulières, je serais incapable de m'arrêter et me retrouverais stupidement à faire tourner seule avec acharnement le rafiot déserté. Toute la flottille même.)

    Impossible, donc, de contourner le bilan mensuel. J'ai bien essayé, j'ai laissé courir les jours et puis... non, vraiment, même si je n'ai rien à dire, je ne supporte pas l'idée d'un « trou » d'un mois dans la structure organisée de mon blog, même si je suis seule à le remarquer.

    Août, donc: 5 livres lus et presque du 100% navet. Vous comprendrez pourquoi je ne trépignais pas d'impatience à l'idée d'en faire la synthèse. Quelques romans d'aventures sans ambition et sans coup de coeur, une série jeunesse sympa mais si vite lue. La découverte de Jonathan Coe avec un titre génial mais traumatisant.

    Heureusement, j'ai eu l'occasion de me distraire de ces lectures ratées par de salutaires exercices physiques: descente puis hissage de meubles par escaliers étroits, démontage puis remontage d'armoires rétives, travaux de serrurerie, peintures poisseuses diverses, etc.

    N'oublions pas le relooking de mon nouvel espace vital. Comme il est bien connu que l'image peut remplir les vides laissés par une imagination atrophiée, un coup d'oeil sur ce qui deviendra peut-être ma bibliothèque:

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    Le plaisir de recevoir tout plein de monde - même si quelques uns, très pressés de repartir, n'ont pas beaucoup apprécié la visite ;-) - plaisir aussi de voir courir des petits partout, ça c'est génial, d'allumer nos premiers barbecue et de ramasser les premiers radis du jardin.

    Un mois d'aôut qui a mis un peu de côté la lecture, tandis que les blogs des copines sombraient pour la plupart dans une sieste estivale bien méritée.

    A l'horizon: L'automne, du travail par dessus la tête, week end compris. Des lectures plus ou moins imposées, études obligent.

    Le routine de la rentrée qui s'installe, quoi. Ça manque sérieusement de piquant, d'aventure, de débat et de répondant, chez moi. C'est bien. Mais c'est plat. C'est grave docteur?

    Pour conclure sur une touche réjouissante: le read o thon approche! (Voir en colonne de droite). Je suis impatiente!!

    Et j'enchaîne sur un autre billet, histoire que celui-ci passe inaperçu.

  • Crotte d'Ubik

    (Mes excuses. Suis en panne d'humour et de titres)

    Longue vie aux rappels automatiques, un peu plus et j'oubliais ma participation à la lecture commune!

    Mais que voulez-vous, j'étais plongée dans un texte, qui n'est pas un roman mais un document méthodologique, que je ne peux qu'aimer puisque qu'il me rejoint sur cette certitude: on ne travaille bien que dans l'urgence! Au diable les plannings, les prévisions et anticipations... Venant d'un éminent spécialiste je trouve ça délicieux!

    Et juste à ce moment... bip bip... Rappel, « merc 8 sept, LC Ubik ».

    Quelle coïncidence! Travaux pratiques, écrire un article dans l'urgence.

    Un coup d'œil sur le forum et je m'aperçois que la moitié de mes camarades a déjà rendu sa copie. Promis, je ne triche pas, j'irai lire tout à l'heure!

    Ubik_dick.jpgUbik, Philip K. Dick

    Roman de science-fiction, genre que je pratique fort peu, qui porte lourdement, (dans mon imagination!), son bon demi-siècle, relégué au rôle du vieux papy, de l'ancêtre. Avant que ne déboulent les vampires aux torses luisants, les jeunes magiciens à lunettes et autres créatures poilues et baveuses de la fantasy, qui remplissent les étagères des librairies.

    Je digresse, mais c'est pour la bonne cause! Joyeux Anniversaire à Livraddict (dont vous êtes presque tous membres) qui fête aujourd'hui sa première année!

    Le troisième Livraddict mag traitait justement de la Fantasy. Il connaît déjà un énorme succès : c'est par ici! 

    Ma lecture d'Ubik date un peu... beaucoup en fait. Elle fait partie de ma douzaine d'articles en retard! Sur le coup, j'étais satisfaite. Bonne note dans le classeur jaune. Mais avec le recul, beaucoup moins...

    Je retarde le moment du résumé! C'est bien trop difficile... Des entreprises futuristes, l'une qui fournit des « psis », capables de pénétrer dans les pensées pour les espionner, l'autre, concurrente, qui propose à ses clients de les protéger des « psis ».

    Dans cette dernière, dirigée par Runciter, Joe Chip, le (anti) héros est employé. C'est plus ou moins un raté. Il n'a plus un rond. Or, dans ce monde, tout est payant. Pas moyen d'ouvrir une porte, prendre une douche ou activer sa propre cafetière sans glisser une pièce dans une machine. Capitalisme enragé.

    A partir de là, ça devient compliqué. Il y a Runciter, le patron, qui consulte sa femme morte, maintenue en « semi-vie ». Puis il meurt lui-même et des trucs se mettent à apparaître, des gens à mourir ratatinés et momifiés en accéléré... Puis les objets se mettent à régresser dans le temps et Joe part en quête de l'Ubik, produit magique anti-corrosion temporelle... Ou quelque chose comme ça, je sais pas trop... Une histoire de publicités, d'anachronismes... Il y a aussi les différentes « réalités »...

    Ubik est considéré comme un chef d'œuvre de la science fiction, un incontournable.

    Force m'est de constater qu'en effet, je n'ai pas su contourner. J'ai foncé droit dans le mur et il me semble n'avoir absolument rien compris... C'est désagréable!

    En partie volontaire, je suppose, de la part de l'auteur mais quelque chose me dit qu'une illumination finale devait jaillir chez le lecteur lambda. Je suis restée dans le brouillard complet!

    Allons donc faire un tour chez les autres participants à cette lecture commune, je les sens plus habitués, déjà, à la SF et plus enthousiastes!

    Taliesin: J'ai honte. Non seulement il a tout compris à chaque relecture, mais il n'a modestement pas dit que Dick était un Dieu.

    Mr Zombi: ouf, il envisage qu'une fin si ouverte puisse en "rebuter certains". Mais lui aussi, il adore... Un truc de mec?

    El Jc: Tout est dit. Et je comprends en le lisant pourquoi je n'ai pas accroché. C'est trop pour moi.

    Lalou: Tiens, non, sur les filles ça marche aussi...

    Fattorius: Perplexe, mais avec une argumentation bien supérieure à la mienne!

  • Tic Tag

    Je remercie Myrddin d'avoir pensé à moi. Je réponds aussitôt. Distraction bienvenue, je cale sur mon boulot aujourd'hui et je commençais à paniquer.

    Lisez par ici les réponses de Myrddin! 

    Dis moi comment tu lis, je te dirai qui tu es ...

    100_1096.JPGPlutôt corne ou marque-page?

    Je ne supporte pas de corner une page. Alors marque-page, oui, toujours. Pas toujours de l'officiel, ni du formaté, preuve en photo ci-contre. Je n'aime pas utiliser les beaux et véritables marque-pages, trop peur de les abîmer. Mais attention, contrairement aux apparences, je n'utilise pas ce qui me tombe sous la main! Ce sont toujours les mêmes objets, rares sont les nouveaux élus. La carte à jouer, par exemple, date de 5 ou 6 ans au moins.

    As-tu déjà reçu un livre en cadeau?

    Heureusement! Sinon je n'aurais pas un seul livre chez moi. J'exagère un peu car je commence à acheter des livres neufs. Très peu. Mais je trouve que ça s'accélère, depuis l'ouverture du blog.

    Des livres, oui, j'en reçois. De mon père, beaucoup, depuis toujours. D'amis, parfois. Mon dernier cadeau reçu, c'est Testament à l'anglaise de Jonathan Coe (résumé de son arrivée hasardeuse et presque manquée à la page du challenge: ici).

    Lis-tu dans ton bain?

    Qui est à l'origine de ce questionnaire? Que j'aille lui tirer les oreilles! Pervers! Appuyer ainsi sur une plaie toute fraiche! Je lisais dans mon bain, avant de perdre ma baignoire. J'adorais lire dans mon bain. J'adorais les bains en rentrant déprimée du boulot. Je donne mon royaume, mon cheval et mon gratin d'aubergines du déjeuner contre une baignoire.

    A présent, je me vois mal lire assise les fesses dans l'évier de la cuisine... Je sens que l'effet ne serait pas le même.

    As-tu déjà pensé à écrire un livre?

    Je pense à beaucoup de choses quotidiennement et écrire un livre en fait partie. J'ai des tas de vieux extraits, mais je n'ai rien écrit de complet ni de valable depuis plus de dix ans.

    Que penses-tu des séries de plusieurs tomes?

    Je ne savais pas qu'il fallait en penser quelque chose mais je peux essayer. Je dirais que globalement, l'aspect économique prédomine dans les séries. Que l'on surfe sur le succès d'un premier volume prévu pour être unique ou que l'on dilue jusqu'à écoeurement un propos qui aurait dû être plus synthétique.

    Mais quand un véritable projet a besoin de prendre lentement de l'ampleur, quand il y a une démarche et une réflexion derrière la succession des volumes, je trouve au contraire cela délicieux de savoir qu'il y en a encore à venir, que ce n'est pas fini.

    Si dans l'appellation "séries de plusieurs tomes" vous  acceptez des cycles comme celui des Rougon-Macquart, ou encore les romans de Balzac, ou bien l'intégrale de la Recherche du Temps perdu, tout ça, j'ai adoré, j'en redemande.

    Mais je n'ai rien non plus contre des séries plus récentes: les Harry Potter, gros coup de coeur. Sans parler des BD (Laufeust ou Trolls de troy), mangas...

    As-tu un livre culte?

    Non.

    Aimes-tu relire?

    Non. Mais ça m'arrive, surtout si c'est pour partager avec quelqu'un d'autre.

    Pour ou contre rencontrer les auteurs des livres que l’on a aimés?

    Euh...  ni pour ni contre. Aucun auteur n'est jamais venu frapper à ma porte. Ils peuvent, j'ouvrirai. Même si le livre est mauvais. C'est toujours un plaisir d'échanger. Mais comme déjà écrit précédemment, je suis bien trop timide pour ouvrir la bouche en présence d'un auteur donc la question ne se pose pas vraiment pour moi.

    Aimes-tu parler de tes lectures?

    A votre avis?

    Comment choisis-tu tes livres?

    Sur l'étagère dédiée à ma pal, dans le salon. Ils arrivent d'eux même, offerts. Pour les autres, bibliothèque. Avant, je choisissais à partir d'une liste de classiques, ceux qui m'étaient encore inconnus. A présent, je choisis sur les blogs amis et sur livraddict. L'idéal, pour moi, c'est le hasard. Les packs lecture, cet été, j'ai trouvé ça génial. J'aime ne pas avoir la main sur tout et me laisser porter. Sinon je m'enfermerais dans mes habitudes. Je lis absolument tout ce qu'on m'offre, quel que soit mon "ressenti" à priori.

    Une lecture inavouable?

    Probablement pas. En plus, pas dur de me faire "avouer" des trucs, je suis relativement sans tabou. J'ai lu Marc Lévy. Et Sade. Le 1er étant beaucoup plus inavouable que le second.

    Des endroits préférés pour lire?

    Aucun. Seulement des endroits plus pratiques que d'autres. Par exemple, en conduisant, j'ai abandonné l'idée. A vélo aussi. Mais en marchant ça reste bien.

    En dormant, je n'y arrive pas.

    J'aime être au chaud, mais c'est le cas de tout le monde, non? Qui lit la tête dans le congélo?

    Un livre idéal pour toi serait…

    Chiant. Me resterait plus qu'à le relire en boucle. Pas bon les monopoles. Même en amour je trouve l'idée détestable.

    Télé, jeux-vidéos ou livres?

    Fallait choisir? Personne m'a dit. Je fais souvent les trois en même temps. Je lis pendant que je joue parce que je déteste perdre du temps. La télé est allumée parce qu'Amour préfère la télé aux jeux, mais lit aussi en même temps.

    Je peux dire avec certitude que chez moi, jeux et lectures sont liés. Quand je joue moins, je lis moins aussi. J'écris moins. Je mange moins. Je parle moins. J'aime moins. Je fais tout moins. Je déprime, quoi. Quand ça repart à la hausse, c'est sur tous les fronts.

    Lire et manger?

    Pas vous? Mais j'évite quand j'ai des invités.

    Lecture en musique, en silence ou peu importe?

    Lecture en bruit, pas forcément en musique. Télé en fond, enfants qui jouent dans le parc autour, collègues qui bavardent, présence humaine.

    Lecture en silence le soir, dans le lit.

    Livre électronique?

    J'aimerais. Tiens, ça, c'est inavouable non?

    As-tu des livres dédicacés?

    J'en ai un. Un navet, un roman local, offert par ma mère. ça fait une drôle d'impression, d'autant que je n'étais pas là au moment de la dédicace. C'est assez factice je trouve. En revanche, j'aime les dédicaces faites par ceux qui m'offrent les livres. Et autant je n'écris jamais sur des pages, autant cela ne me gêne pas dans ce cas précis.

    Tu lis quoi en ce moment?

    Je lis la saison 2 des Blue Cerises.

    Je lis Pars vite et reviens tard de Fred Vargas

    Je lis La voix du couteau de ? (pas encore eu le temps de retenir l'auteur mais c'est cet article de Radicale qui est à l'origine de mon achat).

     

    Des volontaires pour prendre la suite? Je pense à Radicale, à Audrey, à Setsuka, au petit Maxoo, à Lady Scar... et surtout à ceux qui ont des trucs inavouables à avouer!