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Vive la T.N.T. ! Quand badaboum rime avec épopée…

vieux_feter_anniversaire.jpgLe vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson
par C'era Una Volta.

Le mot de Sound'

Pendant que je liste les pays d'Asie en vue de l'étape 2 de mon tour du monde littéraire, tout en attendant avec impatience le début des j.o. , d'autres travaillent et une fois encore j'ai trouvé de la main d'oeuvre bon marché pour écrire à ma place à propos des livres que je lis (si si, je fais encore cet effort!). Attention, je crois que je commence à y prendre goût... Qui pour le suivant?


 extenso.jpgIl y a l’histoire

Allan Karlsson est en maison de retraite, il va avoir 100 ans et alors que tout le gratin de la ville se déplace pour fêter son anniversaire, il se fait la belle en chaussons par la fenêtre de sa chambre. Il rit déjà de la tête que fera Sœur Alice, cette sorcière qui le prive de son ultime plaisir, l’alcool.

Allan à la gare rencontre un jeune homme qui lui demande de surveiller sa valise. Il accepte mais son bus est sur le point de partir alors ni une ni deux, il embarque la valise et part. Mal lui en a pris cette valise appartient à un gang qui n’a pas l’intention de lui abandonner la valise et son contenu…

S’en suit une fuite en avant ou notre papi entraînant avec lui dans son « échappée belle » diverses personnes (et un éléphant !) passe du statut de fugueur à celui de voleur puis meurtrier. Tout ceci sans que cela ne semble le perturber plus que ça. Et en effet, Allan Karlsson en a vu d’autres et s’est sorti de bien plus mauvais pas…

La fin de cette « aventure » est truculente. Je ris encore un peu de l’esprit malicieux avec lequel lui et ses compagnons se sont joués du procureur.

…Et l’Histoire

Un siècle de vie ! La biographie d’Allan Karlsson n’est autre qu’une histoire dans l’Histoire. Un homme simple, généreux, sans éducation, un brin naïf mais loin d’être stupide. Un gars qui apprend à manier les explosifs un peu trop bien, qui passe par la case prison après un malheureux accident et, lui qui hait la politique, finit par fréquenter les plus grands de ce monde dans une course à la bombe nucléaire dont il semble être le seul à connaître la formule.

Tour à tour, artificier, alchimiste, touriste, prisonnier, évadé, espion aux 4 coins du monde. Ce papi qui a eu une vie entre Mc Gyver et Forrest Gump, une vie extraordinaire n’en garde pas moins une vision simpliste : il n’aspire en définitive qu’à une chose, siroter de l’alcool sous un parasol au soleil… On comprend mieux qu’il n’ait pas eu envie de finir sa vie dans une maison de retraite.

 

Sa lecture achevée, je suis pourtant restée perplexe, ne sachant dire si j’avais véritablement aimé ce roman. Et je ne saurais dire pourquoi j’avais hâte de le finir… Peut-être cela tient simplement au fait que j’étais encore trop imprégnée de ma précédente lecture ? Je crois que j’ai apprécié le personnage d’Allan Karlsson, sa faculté à influer sur la vie d’autrui, sa vision somme toute optimiste de la vie sans me sentir fondamentalement transportée par l’histoire.

Quant aux péripéties d’Allan Karlson peu importe qu’elles soient complètement loufoques, elles n’en restent pas moins plaisantes, souvent drôles. Et elles ont au moins le mérite de nous refaire vivre quelques grands moments d’Histoire de manière cocasse.

Pour les amateurs d’humour noir, d’histoire/Histoire fantaisiste, d’histoire qui se termine bien…

C'era Una Volta

 

Lien permanent Catégories : Pharmacie 4 commentaires

Commentaires

  • Ce côté "apprenons l'histoire du XXe tout en nous divertissant" c'est à la fois le charme du roman et ce qui a fini par faire trop. C'est la répétition qui tue le procédé.
    Si encore à chaque nouveau gouvernement rencontré la situation d'Allan était différente. Mais la bombe, la bombe, toujours la bombe... Je crois que c'est ça qui fait qu'à un moment on a envie d'en finir.

    J'ai eu la même sensation avec Petits suicides entre amis de Paasilinna. L'idée de départ est génial mais la monotonie des épisodes épuise le filon.

    En revanche, comme toi, j'ai eu un coup de coeur pour la philosophie de vie du vieux. Cette nonchalance assez passive, cette façon d'aborder les problèmes en haussant les épaules puisque de toute façon, bah, on y est.

    Cocasse, c'est bien choisi comme terme ^^
    Merci d'avoir accepté la publication.

  • Oui un peu répétitif malgré l'alternance entre l'histoire présente et l'histoire passée d'Allan. Je crois que c'est pour ça que j'ai accueilli comme une bouffée d'air frais la rencontre et les aventures de Karlsson et du frère d'Einstein. J'ai trouvé cette partie drôle, elle venait crever la "monotonie" et, du coup, j'ai repris plaisir à finir le livre.

    Peut-être qu'il faut atteindre un grand âge pour avoir cette philosophie de vie qui te fait prendre les choses comme elles viennent, sans plus de stress que ça. Bienheureux ou fataliste? M'est avis qu'Allan Karlsson avait quelques prédispositions à voir tout pépin d'un oeil optimiste. Cela doit être rassurant d'avoir quelqu'un comme ça dans son entourage, quelqu'un qui dit "t'inquiète, je gère". :)

    (merci à toi encore de me permettre de faire mes griffes sur ton blog)

  • J'aime bien ton titre : Vive la TNT, c'est tout à fait ça.

  • Il s'agit parfois de dépasser le titre...

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