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shakespeare

  • He has a dream

    songe_nuit_ete.jpgLe songe d'une nuit d'été, William Shakespeare

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    Avis chrono'

    Cette pièce ressemble à un gros cailloux qui dévale une forte pente à toute allure en heurtant quelques arbres au passage. Maintenant imaginez-vous attaché sur le cailloux. Précisons que le sol est tout doux, que les arbres sont en mousse (même pas mal) et que le tout ne dure que dix intenses secondes. Il ne vous reste plus qu'à y prendre le même plaisir qu'à un tour de manège.

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    Si vous n'êtes pas adepte des sensations fortes et que la position de spectateur vous sied davantage, alors prenez place dans une forêt. Vous verrez d'abord arriver Lysandre et Hermia. Ces amoureux sont en fuite, puisqu'on leur interdit de s'aimer. Juste derrière court Démétrius, amoureux d'Hermia et encore derrière, Héléna qui aime Démétrius.

    Ceux-là passés, à peine le temps de croquer une barre de céréales et hop, arriveront une tripotée de fées, de lutins, de Sylphe et le couple royal qui va avec et se chamaille pour des histoires de coeur. Il est alors question de se venger un jouant un bon tour (là, je ne raconte pas, lisez la pièce).

    Et voilà que tout ce beau monde repasse en sens inverse, sauf que les poursuivis et les poursuivants ne sont plus les mêmes et qu'on ajoute, pour le plaisir, une bande d'artisans qui montent une pièce de théâtre dans la pièce. Leur représentation du mythe tragique de Pyrame et Thisbé est à mourir de rire! Le lion qui ne veut pas trop faire peur... Et le Mur qui parle... oh mon Dieu...

    Le tout est très entraînant, très rapide, précipité même. Croyez-moi, vous ne resterez pas assis longtemps au pied de votre arbre, pas le temps de prendre froid aux fesses que le spectacle sera fini.

    C'est une comédie, mais le terme ne rend pas justice au côté... baroque? loufoque? du texte!

    L'argument qui tue pour faire entendre raison à une jeune fille entichée d'un autre homme que celui que son père lui destine.

    " - Démétrius est un parfait gentilhomme.
    [La fille qui défend son bifteck]. - Et Lysandre aussi.

    -Oui, parfait en lui-même. Mais, sous ce rapport, comme il n'a pas l'agrément de votre père, l'autre doit être regardé comme le plus parfait."

    Une pièce que je veux absolument VOIR un jour!

  • Suivi Read-a-thon

    READ-A-THON 2011

    Départ samedi 10 h  -  Fin dimanche 10h

    peter_pan.jpg

    autant_emporte_vent.jpg

    songe_nuit_ete.jpg

     

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    FINI 252 / 252 pages  178 / 1171 pages FINI - 72 / 72 pages 0 / 561 pages

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    FINI 78 / 78 pages 353 / 452 pages  FINI 180 /180 pages FINI 172 / 172
     

    lillian_hellman_children_s_hour.jpg

     

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    FINI 90/ 90 pages

     0 / 464 pages  0 / 498 pages 0/ 61

     

    TOTAL pages lues: 1375

    Livres terminés :    6 /12

     

    1 ere LECTURE tournante (3 fois 20mn) :  Autant en emporte le vent / Peter Pan / Le songe d'une nuit d'été.


    2e:
    Autant en emporte le vent / Peter Pan / Another part of the forest (vo)

    3e : Antant en emporte le vent/ Another part ogf the forest / Des fleurs pour Algernon

    4e :  XXX 17 et 18 et Journal d'un chat...

    5e: Retour à Algernon


     

    Les liens pour suivre les copains / copines: Liz - Tiboux - Audrey - Basset - Everbook - Morgouille -

     

    P'tits mots de Sound en cours d'épreuve...

    Avant le départ: La P.A.L est déjà prête depuis 2 jours. Pile de marque-pages ok. Papier et crayons ok. Livres triple ok.

    Demain (vendredi) faire les courses en speed avant de sortir fêter avec Amour notre quatrième anniversaire de rencontre. Je vais être dans un chouette état, moi, samedi matin :)

    10h: Top départ et le blog est.... en panne... Heureusement que les livres sont là, en chair et en os. :)

    12h : Autant en emporte le vent n'avance pas (50 pages à midi) mais les 3 lectures sont agréables. Je suis surprise par Peter Pan, je ne m'attendait à quelque chose d'aussi... ironique. Je suis satisfaite de mon choix pour l'instant.  Pause déjeuner!

    13h: Premier changement, j'ai terminé Le songe d'une nuit d'été. Je remplace cette pièce par une autre, en anglais cette fois. (et je sors le dico ...)

    15h: Le temps passe vite. J'ai encore faim...
    Je pense que je vais sortir faire un petit tour et profiter du soleil. Avec un livre, bien entendu!!

    16h pile: De retour de promenade. J'ai lu 20 pages d'Autant... ça se confirme, 20 pages à l'heure... Je vais devoir prolonger mon enprunt à la médiathèque... Je me prépare une grosse assiette de tomates concombre et vinaigre puis je reprends la lecture tournante.

    19h40: J'ai terminé Peter Pan. En un mot: effrayant. Je le remplace à présent par Des fleurs pour Algernon.

    22h : La télé tourne, alors j'ai abandonné pour l'instant les autres livres et me suis fixée sur Des fleurs pour Algernon.  Premiers signes de fatigue. J'ai fait le plein de jus de fruits.

    1h30: Je suis déjà morte de sommeil... Rien à la télé, mais je sens que si je l'éteins, je suis foutue! Je ne respecte plus avec autant de soin les horaires pour faire tourner les livres. Et je sens qu'il ne sera bientôt plus question de lire en anglais, d'autant que la pièce n'a rien pour me séduire.

    4h20: 3e livre terminé, celui en anglais. Je laisse Scarlett à ses lamentations et je vais me plonger dans les manga. J'ai un tout petit peu moins sommeil. S'il ne faisait pas si froid, je m'aventurerais même dans la cuisine pour me faire un thé. Est-ce que le plus dur est passé? 
    Mes jolies piles de livres bien ordonnées ne sont plus qu'un ancien souvenir... Sans compter ceux qui se sont jetés du haut du dossier du canapé dans un grand "boum" à réveiller toute la maison...

    10h: Fin!! Ouf! Je suis là, mais peu après 7h, je me suis écroulée pour ne me réveiller que 2h plus tard. Résultat, je n'ai pas fini des Fleurs pour Algernon. Je vais finir maintenant, ça compensera ma petite sieste.

    Bravo à tous les participants!

  • Le roi est fou, vive le roi

    macbeth, shakespeare, théâtre, litt anglaise, classique, folie, meurtre, femme fatale, hors de question de me casser la tête pour trouver des tags pour ce texteMacbeth, William Shakespeare

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    Avis Chrono'

    Une énorme déception. En dehors de la présence confirmée de ma citation fétiche (ce qu'il y a de bien avec les citations c'est qu'on les trouve en général là où on les attend), rien.

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    Je sais, j'avais dit: stop au théâtre pour cette année. Mais j'avais aussi expliqué d'où venait mon pseudo (sur cette page) et qu'il était urgent pour moi de lire Macbeth. Je ne sais même pas qu'en dire tant j'ai trouvé cette pièce pauvre au regard des autres pièces de Shakespeare et des dialogues si mordants de Titus Andronicus.

    J'ai regretté de ne pas avoir le texte en anglais sous la main tant certains passages m'ont semblé confus. En gros j'ai compris que:
    Cet assoiffé de Macbeth se fait rouler par une paire de sorcières (une paire de trois en fait. Un trio. Voilà, je cherchais le mot) qui lui prédisent la montée des marches du trône pour bientôt. Il accélère un peu le mouvement en assassinant le roi en place, assité en cela par sa délicieuse épouse dont l'appel

    " Venez, venez, esprits qui assistez les pensées meurtrières. Désexez-moi ici, et, du crâne au talon, remplissez-moi toute de la plus atroce cruauté."

    met en émoi l'une de mes amies. Elle a bon goût. C'est le seul passage potable. Ensuite, il est poursuivi par des princes héritiers courroucés, par des fantômes, par ses remords, par les anglais, par une forêt mobile.

    Trop statique et trop peu... subtil pour moi. Ou trop subtil. Au choix. Je n'ai pas su voir ce qui fait la renommée de cette pièce. Je suis vexée, donc complexée, donc mécontente et grincheuse.Et pour le coup... brève!! Alléluia.

    Heureusement, je terminai le même jour un thriller français pas trop mauvais... (à suivre dans quelques jours!)

  • Titus, le grand retour

    viol, botho strauss, litt allemande, théâtre, tragédie, titus andronicus, shakespeare, on prend une vieille pièce poussièreuse et on lui donne un p'tit coup de vernis qui n'arrange rien bien au contraireViol, Botho Strauss (d'après Titus Andronicus de Shakespeare)

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    Avis chrono'

    Le cran au dessus, cette fois, avec cette pièce dense qui réécrit Shakespeare à un niveau "Question pour un champion". Si vous vous sentez l'âme d'un penseur, lancez-vous, réfléchissez, analysez, psychanalysez... Et passez me voir, après, hein? Je vous paierai un coup à boire en échange.

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    Si vous voulez comprendre quelque chose, je vous recommande la lecture de l'article précédent!

    C'est bon? Vous êtes au point? Attention, j'interroge, prenez feuille et crayon!

    1°) Où la scène se passe-t-elle?

    2° ) De qui Lavinia est-elle amoureuse?

    3°) A qui et comment raconte-t-elle son agression?

    4° ) Combien de prénoms en -us super tendance pouvez-vous citer en 30 secondes?

     

    Correction:

    1°) A Rome? N'importe quoi!
    Les scènes se passent... sur des scènes. Dans des théâtres. Je suppose qu'il est théoriquement possible de faire jouer les acteurs dans votre jardin mais... ce serait de la triche. Vous avez donc chez Botho Strauss une scène, avec un podium. Et des acteurs qui jouent des acteurs qui commentent leur performance dans Titus:

    "Lavinia: Il n'y a pas longtemps je suis tombée sur une vieille copine de classe, dans un centre commercial. Elle a dit: je t'ai vue l'autre jour dans ce Shakespeare dingue. A la télévision. Je parle de cette production démente dans laquelle tu joues la fille qui est violée. Et à qui on coupe la langue, mon Dieu. [...] Mes enfants n'étaient même pas couchés."

    "Tamora: Je joue Tamora [...] le plus important, c'est qu'elle, qui est au fond la barbare, rencontre un tas de Romains qui en réalité sont beaucoup plus barbares qu'elle."

     

    2°) De son mari? Que vous êtes naïfs...
    De son violeur bien sûr (un seul des deux, quand même). Enfin, je dis "amoureuse" mais ce n'est pas bien clair peut-être veut-elle seulement coucher avec lui dans des conditions plus sympas que la première fois.

    " Ton coeur, je n'en ai rien à foutre, sale roquet. Seules des nuits d'amour accordent le pardon. Seule la jouissance efface la peine. Tu ne m'aimes pas. Mais je t'attends."

    Mais dans cette nouvelle version de la pièce de Shakespeare, son père ne l'entend pas de cette oreille et refuse de lui laisser tourner la page dans les bras du bel italien. Je ne vous ai pas déjà dit qu'il la préfèrerait morte plutôt que deshonorée?
    Suivez, un peu, bon sang!

     

    3°) Langue et mains coupées, ça reste valable dans Viol, mais cette fois Lavinia profite de la modernité en la personne de sa traductrice Monica qui interprète ses grognements.

    "Monica / Lavinia: L'art me comprends mieux que mon père. Il me donne la force et me console. Toi, vieux soudard, tu ne fais que gronder sombrement dans ta barbe.
    Titus, à Monica: Dis-tu vraiment ce que ma fille dit? "

     

    4°) C'était une question piège!
    Aucun de ces prénoms n'est tendance! Vous appelleriez votre fils Mucius? Ou Démétrius?

     

    Comptez vos bonnes réponses. A quatre vous gagnez mon respect éternel.
    A zéro je ne sais pas si je vous accepte encore sur ces pages...

     

    Une pièce qui n'a d'intérêt que si l'on connaît déjà bien le texte de Shakespeare et qui introduit une réflexion très pertinente sur nos rapports actuels aux traumatismes, (ou à la violence). Dans la nouvelle version de la tirade d'Aaron consacré à son goût pour la cruauté (voir article sur Titus) il y a cet ajout que je trouve très significatif:

    " Mon ambition était de surpasser en cruauté la cruauté de cette époque. Sauf que voilà! elle n'est plus ce qu'elle était.
    La malfaisance a perdu, à la lumière d'une compréhension nouvelle, son pouvoir d'épouvante.
    L'analyse et la compréhension éclairent à présent le crime le plus sombre.
    L'analyse et la compréhension émoussent même les cornes du diable. "

     

    Je vous laisse y réfléchir.

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour les esprits logiques qui aiment analyser, comparer, décortiquer, examiner en détail les textes qui se nourrissent l'un de l'autre. Pour une fois, peut-être, une pièce pour spécialistes, si vous avez ça dans votre entourage.


  • Quelle mouche a piqué Shakespeare?

    titus andronicus, shakespeare, théâtre, tragédie, classique, sanglant, barbare, meurtres et viols, pas pour les mauviettes ce bouquinTitus Andronicus, William Shakespeare

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    Avis chrono'

    Mon premier article sur Shakespeare... avec un texte qui ne lui ressemble pas! Quel dommage! Univers et personnages déroutants dans cette pièce sanglante et assez abominable... Quelques passages néanmoins sont de véritables chef-d'oeuvre de cynisme.

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    Je vais tenter un résumé succinct mais je ne promets rien, il y a tellement de personnages!

    Titus est un général romain. Il rentre avec une captive, Tamora, dont il sacrifie un fils pour faire plaisir aux Dieux. Ce qui plaît beaucoup moins à la mère, en revanche... laquelle va passer toute la pièce à se venger à l'aide de ses autres fils qu'on nommera C. et D. pour plus de commodité.

    Titus a lui aussi des enfants (dont une bonne vingtaine sont morts glorieusement à la guerre! Génial non?) il lui en reste quand même quatre ou cinq au début de la pièce... et beaucoup moins à la fin (il les tue lui-même, souvent, pour gagner du temps).

    C'est une tragédie, que voulez-vous...

    Il a, dans le lot, une fille Lavinia qui doit épouser l'empereur, puis finalement, non, celui-ci préfère épouser Tamora, qui elle, a un amant, Aaron, un gars pas gentil du tout... Extrait de sa morale personnelle. Lisez (oui!  tout!), ça vaut le coup d'oeil:

     

    « ... et même en ce moment je maudis le jour où je n'aie fait quelque grand mal, comme de massacrer un homme ou de machiner sa mort, de violer une vierge ou d'imaginer le moyen d'y arriver, d'accuser quelque innocent ou de me parjurer moi-même, de semer une haine mortelle entre deux amis, de faire rompre le cou aux bestiaux des pauvres gens, d'incendier les granges et les meules de foin dans la nuit, et de dire aux propriétaires d'éteindre l'incendie avec leurs larmes: souvent j'ai exhumé les morts de leurs tombeaux, et j'ai placé leurs cadavres à la porte de leurs meilleurs amis lorsque leur douleur était presque oubliée, et sur leur peau, comme sur l'écorce d'un arbre, j'ai gravé avec mon couteau en lettres romaines: Que votre douleur ne meure pas quoique je sois mort. En un mot, j'ai fait mille choses horribles avec l'indifférence qu'un autre met à tuer une mouche; et rien ne me fait vraiment de la peine que la pensée de ne plus pouvoir en commettre dix mille autres. »

     

    Lavinia va être violée, sur le cadavre de son mari, par C. et D. qui vont lui couper les mains et la langue aussi. Je vous laisse découvrir seuls les autres joyeusetés dont la pièce est semée : parricides et infanticides, assassinats nombreux et viols, accusations mensongères... et un peu de cannibalisme sur la fin.

    On en prend plein la gueule, une fois qu'on a réussi à s'y retrouver dans les personnages en -us: mucius, mutius, lucius (x2!), quintus, titus, démétrius, publius et j'en passe bien d'autres...

    Il n'y a que Lavinia que j'aie identifiée tout de suite!

    titus andronicus,shakespeare,théâtre,tragédie,classique,sanglant,barbare,meurtres et viols,pas pour les mauviettes ce bouquinL'ensemble est convaincant. Pas du tout une mauvaise pièce, d'ailleurs, elle se bonifie avec le temps. Ma lecture date de deux semaines (je n'ai QUE trois billets en retard!) et j'ai l'impression que chaque jour j'aime un peu plus ce texte. Faut dire que depuis j'en ai raconté l'histoire trois fois en détail, la familiarité aide à l'apprécier.

    Mais ce qui m'a gênée, c'est vraiment l'écriture. (en espérant que ça ne soit pas dû à la traduction, j'ai lu le texte sur internet et j'ai eu beaucoup de mal à le trouver). Rien là dedans ne me rappelait Shakespeare. Il faut que je me plonge dans les pièces qui me restent à lire, comme Macbeth... Et que j'en relise d'autres... On peut rêver (de trouver le temps...).

    Je signale tout de même deux passages d'anthologie! Des perles...

    La scène qui suit celle du viol est à mes yeux une merveille. Mais je préviens tout de même, une merveille de sadisme! Les deux violeurs "raccompagnent" leur victime et en profitent pour faire des... comment dire ça... des plaisanteries... (disons même des blagues à deux balles) sur ses mutilations...

    C'est ignoble mais divinement écrit! D'une irrévérence hallucinante...

     

    Et le second passage, c'est une citation que j'ai relevée parce qu'elle m'a fait rire (et ça marche encore). Vous allez être déçu, il m'en faut peu!

    Titus apprend de la bouche du diabolique Aaron la mort de son frère...

    « - Mon frère mort? Tu ne parles pas sérieusement; son épouse et lui sont vers le nord de la forêt, au rendez-vous de cette agréable chasse; il n'y a pas encore une heure que je l'y ai laissé. »
    - Nous ne savons pas où vous l'avez laissé vivant, mais, hélas! nous l'avons trouvé mort ici. »

     

    J'en ai encore fait une tartine!! Je crois que ça mérite un changement de catégorie, je le mets dans les urgences!

    Je conclus: c'est diabolique, infâme, barbare et grandiose!

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour les amateurs de grands méchants bien méchants qui vont jusqu'au bout de leurs principes et de fêlés en tous genres. Je pense que ça peut convenir à quelqu'un qui lit peu de théâtre, à condition qu'il soit meilleur que moi dans la distinction des "-us".