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Bon débarras!

Hop hop je me depêche, je n'ai plus que deux articles à écrire et je pourrai boucler le bilan. Comme me le disait tout à l'heure un charmant agent comptable, le 1er janvier, ce n'est pas vraiment le 1er janvier, vous voyez?

Vous ne voyez pas? Moi non plus. Je n'ai rien compris. Mais avec un grand sourire, j'ai obtenu qu'il m'avance son 1er janvier fantôme au 3 janvier et non pas au 8 ou 9 comme il en avait l'intention. Ce monde est fou.

Vous êtes donc en droit d'attendre que j'en finisse moi aussi au plus vite avec mes lectures de l'année révolue. (Mon premier roman 2011 est juste génial, mais chuuut je n'en dis pas plus...)

colonel_chabert_balzac.jpgLe colonel Chabert, Honoré de Balzac

Avis super chrono'

S'il vous faut un Balzac court, celui-là fera l'affaire. Pas trop de personnages, un brin de grands sentiments.

Les vingt premières pages peuvent faire peur, mais ça s'arrange ensuite.


Pffff ça m'ennuie terriblement de devoir donner mon avis parce que j'ai bien trop hâte d'en venir au moment où je vais vous détailler tout ce que le papa noël avait dans sa brouette pour moi cette année! Uniquement des titres piqués sur vos blogs! Vous allez tous les reconnaître! Et je...

Balzac? Ah oui. Je suis donc devenue très pâle à la lecture des 20 premières pages, ayant conseillé (comprenez: imposé) cette lecture à d'aucuns... un peu inconsciemment! Eu peur qu'ils partent en courant, en hurlant, en me maudissant... (tiens, non, en fait ils font ça tout le temps).

Je vous résume le :passage initial, un peu ardu:

2351699391.jpgDes clercs qui dans leur étude tiennent plusieurs conversations à la fois, l'une portant sur la copie d'un texte juridique, avec abondance de termes spécialisés, l'autre sur la visite d'un vieillard. Plusieurs voix, plusieurs thèmes mêlés, un vocab' hard... Une fois forcé le passage, ça roule comme sur des bigoudis pur beurre et ça ressemble exactement à tous mes souvenirs de Balzac! Ouf.

Ce roman-ci est court. Le colonel Chabert, qui se présente lui-même à Maïtre Derville comme "celui qui est mort à Eylau" expose son petit problème: on le croyait mort au champ d'honneur, il a mis suffisamment de temps à trouver le panneau exit de la fosse aux soldats pour que sa femme se remarie à un beau gosse, bon parti. Sa fortune éparpillée, Chabert n'est plus qu'un clochard nostalgique de sa gloire passée. La donzelle feint de ne pas le reconnaître, bien sûr, et ce pauvre vieux traîne sa misère sur tous les pavés, le nez pointé vers ses godasses, à la recherche de son honneur.

Pas de rebondissement surprise, rien qu'un déluge de bassesses humaines: cupidité, mépris, tromperies, rejet...

Un classique qui se laisse lire.

 

Ce livre pour...?

Les petits frères et les petites soeurs, qui sortent du collège ou entrent au lycée, avec l'envie de découvrir un grand auteur français. Marche aussi avec un adulte, mais seulement s'il est pressé, sinon, Le père Goriot me semble un meilleur choix. Ou même Illusions perdues (je n'ai pas encore lu les Chouans). Un autre billet, sur le Chef d'oeuvre inconnu, par là.

Et vous, vous l'avez conseillé à quelqu'un?

 

(C'est bon?

Je peux te montrer mes livres maintenant, dis???)

 

Une lectrice incommodée m'impose ce correctif: le tutoiement ci-dessus n'est pas un manque de respect! Je peux vous montrer mes livres quand même?

Lien permanent Catégories : Pharmacie 6 commentaires

Commentaires

  • Un jour, peut-être, je lirai Balzac. J'en ai horriblement peur, en fait, comme de la plupart des classiques français!

  • Une peur qui vient d'où? De l'école?

    Il y a tant d'excellents classiques!

    J'ai fait le chemin inverse, moi, j'avais très peur de quitter les classiques et je connais très mal la littérature contemporaine. Je ne sais pas choisir, en fait, dans ce domaine.

    Mais tu ne parles peut-être que de littérature française?
    Car où classes-tu Tchekov? (ok, tu n'as pas beaucoup aimé). Brontë? Dickens? Shakespeare? Sweig?

  • J'avais tellement aimé Les illusions perdues que je ne sais pas si celuic-i me conviendrait vraiment, le sujet ne me tentant guère ...

  • On peut s'en passer sans culpabiliser, Véro!

    J'avais tout de même préféré le père Goriot.

    Les illusions perdues, très bon aussi... ça me rappelle mes années de fac et ce jour où l'on m'a obligée à prendre la parole. Je me souviens encore de l'extrait en question. Traumatisme. Quelle idée aussi de s'adresser à moi... En 3 ans ils n'ont pas été nombreux à s'y risquer.

  • jamais réussi à le terminer celui-là!!! pourtant, Balzac ne m'effraie pas. C'est marrant, dans mes souvenirs, le roman est un pavé!

  • C'est qu'il a dû te paraître vraiment trop pénible! Non non, c'est un petit volume celui-ci. Je me demande même si je n'ai pas croisé il y a peu l'appellation "nouvelle". Mais où...

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