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roman policier

  • Il est nez le divin enfant

    lilli steinbeck, grand nez de cléopâtre, polarLe grand nez de Lilli Steinbeck, Heinrich Steinfest

    Avis chrono'

    Un bouquin qui risque de vous exploser à la figure désagréablement si vous n'êtes pas un minimum préparé. Les détails absurdes se multiplient et l'intrigue ne tient debout que si on n'y regarde pas de trop près. ça m'a pris du temps, mais j'ai aimé.


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  • De la froideur des belles femmes

    princess_glaces_camilla_lackberg.jpgLa princesse des glaces, Camilla Läckberg

    Avis chrono'

    Un polar suédois qui marche, sauf qu'on ne sait pas comment. Prenez une fille morte, une enquêtrice qui n'en est pas une, un enquêteur qui lui en est bien un et... euh... euh...

    C'est bien ce que je disais. Un polar sans rien d'original, mais qu'on aime quand même. Allez comprendre!


    Vous pensez beauté fatale? Femme qui vous regarde de haut parce que vous avez osé la trouver belle et d'agréable compagnie? Vous imaginez des regards glacés, du dédain, le silence réprobateur de la princesse devant son soupirant transi?

    Vous n'y êtes point du tout, mes amis, ces choses là sont bonnes pour la réalité. Dans ce roman, la princesse est un cadavre, elle roupille pour toujours dans sa baignoire,  et si elle est "des glaces" c'est juste parce que la chaudière est en panne. Quant à son mari, il n'est visiblement pas le seul prince charmant de l'histoire.

    Le corps est comme par hasard découvert par une vieille amie d'enfance, Erica, romancière qui flaire un bon filon et se met de façon presque désintéressée à la recherche du coupable, rapidement relayée par un flic, un vrai, parce que quand même on ne fait rien de mieux que la police en matière d'enquête.

    Semaine agréable passée en compagnie de cet audio livre qui laisse tout de même une curieuse impression!

    Comme l'auteur se plaît à nous l'exposer dans le premier tiers du roman, par l'entremise d'Erica, ce qui fait un bon roman policier, c'est la profondeur des portraits psychologiques des personnages.

    Mme Lackberg applique si bien ses propres conseils, sans aucun dosage, que le dernier des témoins à droit à un examen approfondi de sa vie, de ses attentes, de ses loisirs, de son bonheur conjugal, à la limite de la fouille au corps.

    Et pour gagner en efficacité, sans doute, pour que l'image nous parle tout de suite, c'est bourré de clichés! Je n'ai pas cessé de me bidonner toute seule derrière mon volant, quitte a me répéter toute seule les répliques les plus ahurissantes.

    copyright.jpgAnou: Un truc qui m'a gênée également, c'est quand les personnages découvrent quelque chose, un indice super important (le brouillon du testament, l'article de journal sur Nils...), qu'ils se disent en eux-mêmes "Oh la la, quel indice ! Ça change vraiment tout..." et qu'ensuite ils nous plantent là avec le suspense et qu'ils mettent 4 ou 5 pages à relancer le sujet.

    J'en suis arrivée à la conclusion qu'un être facétieux devait rôder autour du pc de la romancière, attendre qu'elle aille se servir un café et en profiter pour ajouter aux portraits des personnages toutes les niaiseries imaginables. C'est cela, ou bien la schizophrénie...

    Je sais, je n'utilise pas le terme exactement comme il faudrait et schizo ne signifie pas double personnalité... (Ce paragraphe vous est présenté par Talememore, le blog spécialisé dans les affections cérébrales et autre dérèglements psychiatriques) ...

    Mais enfin, avouez que c'est étrange: vous êtes plongé dans un suspense intense, les mains crispées sur le volant et brusquement, il est question pendant 3 pages d'une petite vieille qui collectionne les pères noël. Des personnages sont longuement introduits... puis disparaissent. D'autres arrivent comme un cheveu sur la soupe et rendent sans sourciller et sans poser de question un énorme service qui fait basculer l'intrigue

    Erica semble être l'enquêtrice désignée, officieuse, ce qui n'est pas rare dans les polars.

    copyright.jpgJe trouvais qu'il y avait beaucoup de ressemblance avec les "Millenium" de Laarson d'ailleurs: la Suède évidemment, la grande famille que tout le monde respecte dans le village parce qu'elle possède l'entreprise de la ville, mais que finalement personne n'aime, le héros qui n'est pas de la police mais qui finalement enquête quand même, la disparition du fils ou de la petite-fille du patron de l'entreprise, bref plein de ressemblances...

    Erica occupe le devant de la scène. Elle fouille en douce la maison, interroge les protagonistes, se planque comme il se doit dans les placards... Puis hop, Patrick, le policier, arrive et reprend l'enquête, on ne s'occupe plus que de lui et Erica en est réduite à l'attendre sous la couette et à cuisiner pour l'homme.

    copyright.jpgJ'ai trouvé que la police était particulièrement lente à montrer qu'elle avait compris. En fait, régulièrement pendant le livre je pensais aux solutions quelques pages avant Patrick (sauf à la fin où là on s'en prend un peu plein la gueule d'un coup!), et ça m'a beaucoup déçue au début... Après ça allait mieux.

    Beaucoup d'autres intrigues secondaires se développent ou avortent, sans aucune logique. Chaque instant on croit que l'on va faire le lien avec l'affaire principale... Et puis, non, rien à voir.

    Les traits comiques prometteurs ne sont pas poussés jusqu'au bout.

    Le plus étrange, c'est que j'ai beaucoup aimé! Mais je ne suis p'têt pas très nette... D'ailleurs j'entends des voix!

    La voix qui nous accompagne dans cet article est celle d'Anou (j'ai pensé au copyright!). Je la remercie pour nos échanges, très enrichissants, et pour m'avoir permis de la citer! 

    Anou a une mémoire du détail hallucinante, elle n'hésite pas à chercher la petite bête dans son analyse et sa plume est très agréable! J'espère avoir très rapidement le plaisir d'une autre lecture en commun puisque nos wish-list s'accordent!

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  • Le chant du signe

    Pars_vite_reviens_tard_vargas.jpgPars vite et reviens tard, Fred Vargas

    note.jpgMon second livre audio. J'ai décidé d'apposer, par commodité, un petit signe! 

    Le retour des articles sérieux, mes amis, avec ce roman policier. Image de couv, résumé et tout le bazar. Royal, non?

    Ma première lecture de Vargas. Oui, à mon âge, mais que voulez-vous, je ne peux pas être partout. J'ai vu qu'il y en avait 3 dans le baby challenge polar! Quelle diversité... M'enfin...

    L'histoire débute sur une place parisienne, sur laquelle Joss, breton expatrié, s'est installé comme crieur de nouvelles. Entre les annonces pour des ventes de poireaux de concombres et les déclarations d'amour, apparaissent d'étranges messages qui mêlent citations latines et menaces de fléaux d'un autre temps.

    Au même moment, des portes d'immeubles se couvrent d'étranges signes tracés à la peinture noire: des 4 à l'envers.

    Difficile d'en dire plus sans en dire trop. Je craignais de voir mon plaisir gâché par ma connaissance du film, heureusement, il y a des avantages à ma mémoire de poisson rouge! Si je me souvenais du thème, qui n'est pourtant révélé qu'assez avant dans le roman, je ne me souvenais pas du tout de la fin, ou très vaguement et j'ai pu profiter un peu du suspense.

    Profiter même d'un surcroît de suspense puisqu'il m'a fallu gérer la gravure des Cds (consommés au rythme d'un par jour) entre le soir et le matin suivant, avec quelques ratages dans la succession des pistes et quelques oublis purs et simples d'où un retour forcé à la radio.

    Un très bon livre, lent à démarrer, parce qu'il prend le temps de croquer toute une série de délicieux personnages. Joss, déjà cité, repris de justice qui n'a jamais pu retravailler en mer et conclut avec nostalgie sa criée par des récits de naufrages. La petite Eva, femme battue réfugiée chez l'érudit de la place, Decambrais. Lisbeth, l'ancienne prostituée. Damas, le crétin aux gros muscles. Le patron du bar le Viking, qui se prend pour un descendant de Thor...

    Et bien sûr, Jean-Baptiste Adamsberg, le flic mal fagoté, qui n'a pas vraiment le profil, qui snobe les ordinateurs, se trimballe en sandales et ciré, passe son temps de travail en vadrouille et vadrouille de même en amour. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un personnage récurrent chez Vargas (ne me demandez pas où j'ai péché l'info. Et non, pas envie de vérifier, je compte sur vous, comme toujours). Si c'est le cas, ça ne me dérangera pas de le retrouver, même s'il est loin d'être mon préféré. Dommage, il avait tout pour me plaire.

    Mais je crois que mon jugement a été altéré par un paramètre incontrôlable: la voix du lecteur. J'ai oublié son nom mais c'était excellent! J'ai fini par m'y croire. Bon, au début, quand à 6h30 du mat', sur une route de campagne, vous entendez un mec vous faire la voix de la grosse Lisbeth, la prostituée, avec son accent indéfinissable ou celle de Joss, le marin... ça fait un effet curieux. Mais on s'habitue, puis on aime, puis on succombe complètement, comme moi. Mais je dois dire qu'avec les Lisbeth, j'ai déjà des histoires de coeur bien avancées (Je pense à Millénium, par exemple).

    Un sacré plus, cette lecture audio. J'en souligne la qualité, car j'étais toute impatiente d'enchaîner sur les mystères de Paris, d'Eugène Sue, qui me font envie depuis des années, mais je n'ai tenu que... 1 minute et 18 secondes! Voix luuuuugubre, irrespect total de la prosodie, de la ponctuation... L'horreur! J'ai bien tenté un second essai, après une pause radio. Mais non, vraiment, pas possible de m'habituer. Tant pis, je ferai mieux la semaine prochaine.

    En cours de lecture-pour-de-vrai-avec-du-bon-papier-bien-de-chez-nous: La voix du couteau. Mais il faudra attendre un peu, rythme de lecture en nette régression. Trop fatiguée le soir!

    Lien permanent Catégories : Pharmacie 3 commentaires