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Médecine générale - Page 21

  • Sucré ou salé?

    délicatesse, david foenkinos, roman d'amour, sentiments, couple, hésitations, douceur, miel... Et le chabadabada. Prévoir une petite musique de fondLa délicatesse, David Foenkinos

    "Il faut vraiment aimer une femme pour ne pas vouloir la voir"

    Avis Chrono'

    Un roman d'amour qui répond à toutes les caractéristiques du genre: douleur, douceur, sentiments que l'on commence par combattre... au début, ça semble un peu mièvre et puis on s'habitue et on se laisse bercer.


    Un pari risqué puisque la quatrième de couverture ne propose pas un résumé mais seulement un extrait du livre. Celui-ci me paraissait prometteur, mais l'expérience m'a appris que c'est comme pour les bandes-annonces de films... Peut-être que les meilleurs morceaux sont là et que le reste est creux.

    J'ai pu constater que non, l'ensemble est à la hauteur de cet extrait mignon comme tout... (A lire ici)

    Nathalie rencontre François, une vie idéale commence... Puis un drame... Tout est bouleversé et Nathalie erre comme une âme en peine jusqu'à sa rencontre avec Markus, l'homme qui semblait pourtant le moins probable à aimer.

    Pas d'inquiétude à avoir sur l'écriture, c'est d'un autre niveau que d'autres auteurs que je ne citerai pas. J'ai beaucoup aimé les petites insertions loufoques de renseignements divers. Exemple: l'article wikipédia sur les PEZ (bonbons), ou les allergies au poisson...

    Seulement voilà... je suis une fille compliquée... compliquée et traumatisée surtout puisqu'il est apparu un jour que j'étais vraiment trop niaise et depuis, j'ai toujours peur d'être dans l'excès de sentimentalisme et je préfère tourner en ridicule tout ce qui a trait à l'amour.

    Je lisais donc La délicatesse, dehors, au soleil (enfin!) et comme j'étais en bonne compagnie, j'exposais mon avis sur les cent premières pages, à savoir que c'était vraiment... gentil... très gentil. Prévisible. Mignon... Un peu niais, quoi...

    Lorsque est arrivé un autre convive, un homme, la quarantaine bien avancée, un intellectuel des plus sérieux que je n'ai pas vu souvent sourire ou plaisanter. Et il me dit, apercevant la couverture:

    "Oh! C'est un bijou ce roman, tu ne trouves pas?"

    Alors voilà! Si LUI il a droit d'aimer les histoires d'amour simples et sucrées... pourquoi pas moi?

    J'ai regardé d'un autre oeil, un peu moins cynique, la moitié restante du roman et j'avoue que ça en a rendu la lecture plus plaisante!

    Mon avis final, c'est que l'écriture est agréable, coule toute seule, le roman se lit très vite pour peu que vous ayez à attendre debout deux jours devant une porte (mais si, c'est possible. 3 jours même. Eu le temps d'en commencer un autre.), les personnages sont attachants, même s'ils ont un petit côté si extrême qu'ils perdent en réalisme.

    Mais ce roman bâti sur un thème si universel, et traité sans trop de vagues, ne peut que parler à notre coté romantique, même dissimulé.

    Preuve: un paragraphe qui décrit exactement mon charme irrésistible:

    "Certaines personnes ont la capacité extraordinaire de prononcer une telle phrase. Capacité qui empêche de répondre par la négative. Nathalie sentait dans la voix de Markus toute sa conviction. Elle savait que ce serait une erreur d'accepter. [...] Mais face à lui, il était impossible de refuser"

    (et puis ç'aurait été bête parce qu'alors qu'est ce qu'on aurait mis dans le reste du roman?? Et puis c'est le grand amour, quand même, faudrait être con pour lui dire non...)

     

    Attention, ce roman fait de la publicité pour les Krisprolls. J'ai failli succomber...

     

    Ce livre pour...?

    Ce livre pour les coeurs tendres qui s'assument: main dans la main, dîners aux chandelles, slow langoureux, chabadabada et tout ce qui va avec.

     

    Livre lu dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict et les éditions Folio!

  • Un joyeux blog-anniversaire (en retard)!

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    C'était il y a quelques jours, vous n'avez rien vu et pour cause, je n'ai rien dit: mon blog a franchi le cap de sa première année d'existence.

    ça fait un petit quelque chose, quand même, faut le dire, à tel point que j'ai n'ai rien osé écrire le jour même. (Surtout parce que j'avais un petit jeu en préparation, qu'il n'était pas prêt à temps et ne le sera pas avant... une date incertaine.). Et rien depuis, parce qu'il était impossible de laisser passer l'évènement. Pendant ce temps, les lectures s'accumulent, si je ne veux pas prendre de retard, il faut bien m'auto-souhaiter un joyeux blog-anniversaire en retard.

     

    Quelques questions pour vous:

    - Avez-vous découvert ici un titre que vous n'aviez pas (ou peu) croisé ailleurs?

    - Avez-vous lu un livre, ou l'avez-vous ajouté à votre liste-à-lire suite à l'un de mes avis?

    - Qu'est-ce qui vous donnerait davantage envie de laisser des commentaires, de pousser plus loin les échanges? (mon grand chantier pour l'année à venir!)

    - Quels changements aimeriez-vous voir sur ces pages? Osez, j'étudie toutes les propositions! Difficultés de navigation, contenu ennuyeux, rythme des publications...
    (il n'y a que pour les couleurs criardes et dépareillées que je ne peux rien de plus. L'absence de goût c'est incurable. J'ai tout tenté pour l'Harmonie. J'ai pris des photos dans des magasins de meubles. Bavé devant les fringues des copines et celles des collègues, toutes trop belles. J'ai dragué une douzaine de dessinateurs, d'amateurs de déco, de profs d'arts plastiques, j'ai même été jusqu'à participer à des ateliers peinture de banderoles syndicales. Rien à faire. Le beau et moi, on ne s'entend pas plus. L'année prochaine, peut-être?)

     

    Des chiffres pour satisfaire mes tocs:

    Talememore, pour son premier anniversaire c'est:

    • 108 articles et une poignée de pages dédiées aux challenges et aux index.
    • 695 commentaires. Je revendique la paternité (oui oui, suis comme ça, c'est mon côté masculin assumé) de près de la moitié d'entre eux. A vous tous, tout de même, vous ne m'arrivez pas à la cheville en volume de bavardage! Honte à vous!
    • Une dizaine de visites par jour, soit une trentaine de pages. Sûr que c'est pas énorme quand je compare avec les vôtres, mais bon, compte tenu de mes lectures (parfois particulière) et de ma personnalité (rarement équilibrée), ce n'est déjà pas si mal ^^.
    • La P.A.Léatoire,  qui vous permet de farfouiller en direct dans ma pal et de voter pour le prochain titre à lire et qui recueille une moyenne de trente votes par session.
    • 79 romans lus en un an (souvenez-vous, je m'étais fixée un objectif qui me semblait extravagant de 50!)
    • Plus d'achats de livres (et de cadeaux, beaucoup de cadeaux, je lis plus, donc, on m'en offre plus. C'est pas beau la vie??) en un an que dans les 10 années précédentes. Même si l'on m'a encore dit récemment que les livres de bibliothèque suffisent (Fort vexant. Si le but est de me décourager...C'est raté. Ils me connaissent mal ces bretons!) . Mais c'est en partie vrai. Mon fournisseur à 80% reste la municipalté de C**** je les remercie, je trouve tout là-bas!


    Mais quand même, c'est joli une étagère de livres neufs, et à moi, et qui ne sont pas des vieux classiques moisis récupérés dans des brocantes comme l'intégralité du reste de ma bibliothèque. Du coup, j'en suis à ma 4e réorganisation en peu de temps!

    • Ma P.A.L compte actuellement 55 titres en attente - Voir photo en haut de l'article, vous pouvez cliquer et compter.

     

    Et un petit mot pour finir:

    Enfin, un an de blog, c'est une expérience énorme, qui dépasse tout ce que j'avais pu prévoir à sa création... Mes complexes n'ont pas disparu, je me heurte toujours à un mur intellectuel, une cloison dure et infranchissable qui me relègue dans le camp des imbéciles infréquentables au grand jour et en public. Mais ils se sont atténués. C'est devenu supportable. Je continue d'y travailler.

    J'ai surtout trouvé ce que je ne pouvais pas prévoir: le plaisir d'écrire que j'avais complètement oublié et un appétit d'échanges et de contacts, qui, s'il est loin d'être satisfait encore, me réjouit. En vrac et sans vouloir faire de jaloux: Radicale, premier blog littéraire que j'ai fréquenté avec régularité, Anou, pour cet échange pointu et passionné sur la Princesse des Glaces... Merkillia, Véro, Audrey, Frankie, Hylyirio, Karine, Constance, Myrddin, Maxoo, Liz, Shanaa, Mélo... J'en oublie sûrement. Bref, les auteur(e)s des blogs que je visite au quotidien et sur lesquels je pioche toutes mes idées.

    A présent, j'ai envie, toujours envie. De lire et d'écrire. Une envie si forte que le temps pour cela s'est dégagé de lui-même, comme cela arrive chaque fois qu'un désir est assez puissant. Parfois, j'ai de réels empêchements, mais c'est bon d'avoir simplement envie et de le dire.

    Surprenante répercussion: la pression professionnelle en a été d'autant diminuée. Suis nulle au boulot, mais heureuse en lecture et en amour. Je m'en amuse beaucoup. Navrée pour mes malheureuses collègues qui ne cachent plus leur désespoir. Je peux lire chaque jour dans leurs yeux lorsqu'elles me regardent "Cas désespéré". Mais je suis heureuse. Sans légumes bio, sans canard à élever dans ma cour, sans mari à gros revenus, sans rien (vouloir) comprendre à ce qu'on me demande.

    Sur ce, comme je sens que je dérape dans des considérations extérieures, je vous laisse. J'ai Testament à l'anglaise qui m'attend. Commencé ce matin en attendant chez le coiffeur. J'en connais qui vont faire doublement une drôle de tête en me retrouvant, à la fin des vacances.

    Dernière photo pour la route, les apports récents à ma collection de marque-pages: grand merci à cette inconnue, collègue de mon amour, qui m'en a fait cadeau, je les adore!!

     

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    Demain: deux articles d'un coup, deux nouvelles pièces de notre Racine adoré: La thébaïde et Britannicus. Je sens que vous brûlez d'impatience...

     

  • Suspension de citoyenneté

    Le billet prévu aujourd'hui, qui se proposait de faire à nouveau le point sur les mots-clés, d'élire miss Allemande sexy et de réaligner les planètes sur l'étagère est reporté.

     

    Sound se sent en effet ce soir d'humeur pour un billet... d'humeur.

     

    Citoyen: Personne agée de plus de 18ans et née de parents français ou naturalisés.

    Je ne suis pas réputée pour mon militantisme. Plutôt pour ma capacité à passer lâchement inaperçue. J'ai quelques convictions, dont je fais parfois, mais rarement, état ici. Ma conscience politique ne s'est éveillée que très tardivement, je ne suis même pas certaine qu'elle ait achevé de sortir du lit. Elle doit encore avoir la marque de l'oreiller, les cheveux en bataille et mauvaise haleine.

    Néanmoins, je me dois de partager avec vous les propos que m'a tenus ce matin un policier municipal (avant de m'inviter à voter front national, ce qui est encore un autre problème):

    "Vous n'êtes pas citoyenne, vous êtes manifestante."

    Craignez-vous une déformation de ma part? Une poussée de mauvaise foi? Je peux vous fournir le contexte: il s'agissait pour moi d'entrer dans une mairie de province, aux horaires d'ouverture, par la porte sur laquelle était inscrite "Service à la population".

    Et tandis que je m'informais, avec une collègue, de la raison pour laquelle ladite administration avait fermé ses grilles un jeudi matin à 10h, je me suis entendue répondre dans les termes cités ci-dessus qu'en temps que manifestante, la police n'avait plus à me considérer comme une citoyenne.

    Encore heureux, je n'ai pas été reconduite à la frontière.

     

    Choquant, non?

    Imaginez-vous muni votre grille-pain tout neuf mais défectueux, vous entendre répondre par le service après vente qu'en raison de votre réclamation, le magasin ne vous considérait plus comme client.
    Par votre assurance qu'après un sinistre vous n'êtes plus un assuré!
    Par un médecin que malade, vous n'êtes plus un patient.

    Pratique... pratique et écoeurant. Pratique et terrifiant. Est ce que je vis encore dans une république? Dans une démocratie? Si chaque fois que je suis mécontente, je cesse d'apartenir à mon Etat? Si je ne suis citoyenne que quand je dors sagement, que je n'ai rien à demander à mes élus?

    Si mes droits, inscrits dans la constitution, sont sujets à des variations, selon les jours et les heures?

    Peut-être que quand je suis dans ma voiture, sans le savoir, je ne suis plus citoyenne, mais automobiliste. Et quand je suis consomatrice? Téléspectatrice? Mère de famille? Je suis encore citoyenne?

     

    A ceux qui me diront que ce ne sont que les propos d'un seul homme, je répondrai qu'ils étaient près d'une douzaine de policiers et A.S.V.P. sur place, sûrement pas de leur propre initiative.

    Qu'il est plus qu'inquiétant pour un administré de voir son élu se protéger des demandes d'audience pacifiques en transformant une malheureux mairie et une poignée de grévistes en château assiégé par des terroristes.

    Que mon exemple est loin d'être unique et que, pire, ça devient banal. Normal. Que ça ne choque personne. Pensez qu'après cet incident, un collègue auquel nous racontions la chose a tout de même demandé, en toute bonne foi "Ah bon, c'est vrai? On est plus citoyen?".

    Mais bien sûr... On peut déchoir de la nationalité française (intimement liée à la citoyenneté) uniquement les personnes l'ayant acquise depuis moins de 10 ans et s'étant rendues coupables de crimes contre la nation ou de terrorisme... et les manisfestants! C'est bien connu! Le tout en 3mn devant une grille, dans une rue!

    C'est marrant, quand je paye mes impôts, je suis citoyenne. Je vais en profiter pour demander un abattement.
    Et tant qu'à faire, aujourd'hui, je ne suis plus tenue non plus de respecter les lois. Quelqu'un veut que j'aille lui piquer un truc dans un magasin? Vous avez une belle-mère encombrante? Appelez-moi avant minuit.

     

    Le premier droit du citoyen est celui de voter et croyez moi, je ne vais pas me le laisser enlever celui-ci!

     

  • Eurêka! Le pourquoi de mon absence.

    Merci Hylyirio! Merci merci merci! Tu m'enlèves une de ces épines!!

    Grâce à ton commentaire, j'ai enfin pu mettre des mots sur ce que je tentais d'expliquer hier! Je sais exactement ce qui m'empêchait d'écrire! Je dois bien avoir fait les 3/4 du chemin vers la guérison avec ça! Je me sens déjà mieux!

     

    La clé du mystère:

    Je côtoie en ce moment quelqu'un qui écrit de plus grandes choses que moi, qui fait ce dont je rêve depuis des années. Nous passons des heures, des soirées, des aprem entières à débattre de son texte. Tout ce que j'aime!

    C'est terriblement exaltant pour moi de participer, même si peu, à son aventure.
    Après, quand je rentre, je n'arrive plus à écrire mes critiques parce que je désire créer autre chose, je veux plus, et j'en suis incapable.
    Après des heures de partage, je me retrouve seule et ce n'est plus pareil.

    Ce blocage là, qui est ancien, revient sur le devant de la scène ces jours-ci, il m'exaspère à un tel point qu'il s'exprime dès je veux écrire sur mon blog. Comme si j'étais engagée dans un bras de fer genre: soit j'arrive à me lancer pour une écriture longue, soit je n'écris plus rien du tout.

    J'ai peur, si je recommence à prendre plaisir à parler de mes lectures ici, de m'en satisfaire, de m'en contenter, et donc de retourner à ma routine et de ne pas chercher plus loin.

    Alors je crois que je "préfère" inconsciemment écrire de la m*** et ne rien publier. Comme ça pas de risque d'être satisfaite et la frustration reste entière et me motive.

    Je sais, je suis tordue. Je suis toujours comme ça, mais au moins, en ce moment, la cause de mes tracas est bonne.

    ___________________

    Bon. Je crois qu'il ne me reste plus qu'à écrire ici ET pour moi. Vivement les vacances!

  • De retour?

    Non, je n'ai pas disparu (même s'il s'en est fallu de peu).

    Non, je n'ai pas été abattue par un missile professionnel. Le taux de surmenage est constant, quelque part entre 300 et 400 %. Comme d'hab, quoi. C'est même un poil moins insupportable.

    Non. J'ai juste subi une suite de chocs divers. Physiques et psychologiques. Quelques mauvais coups encaissés. Mais aussi de grandes joies.

    Ou bien j'attends mon retour annuel en Bretagne; Mon voyage de février. Des vacances. De l'air. C'est pour bientôt.

    Ou bien je suis malade, de quelque étrange maladie inconnue qui me fait me sentir hors de ma vie, déconnectée, vagabonde, mais heureuse.

    Je ne vais pas mal. Simplement, je ne suis plus moi-même. Je flotte ailleurs. Je ne me trouve plus. Quand je peux, je tente d'écrire l'un de mes 4 billets en retard (c'est encore raisonnable) mais je n'y arrive pas. Rien à faire. C'est plat, grotesque, nul, sans saveur, ridicule. Je ne peux plus écrire.

    Je ne suis plus là. Sensation à la fois étrange, effrayante et grisante.

    Je ne peux pas faire de prévision quant à un retour à la normale. J'attends, donc.

    Mais parce que je ne supporte plus de ne plus rien écrire, je vais publier "de force" quelque chose, n'importe quoi. Avec un peu de chance, ça suffira à remettre la machine en route.

    Je m'excuse si le ton, le style, le contenu, semblent différents.

    Et surtout, je m'excuse de ne plus rendre visite à personne, de ne plus laisser de commentaire, de ne plus répondre aux messages, d'avoir délaissé mon suivi lecture.

    Tout cela j'espère rentrera bientôt dans l'ordre.

    Sound.