Non, je n'ai pas disparu (même s'il s'en est fallu de peu).
Non, je n'ai pas été abattue par un missile professionnel. Le taux de surmenage est constant, quelque part entre 300 et 400 %. Comme d'hab, quoi. C'est même un poil moins insupportable.
Non. J'ai juste subi une suite de chocs divers. Physiques et psychologiques. Quelques mauvais coups encaissés. Mais aussi de grandes joies.
Ou bien j'attends mon retour annuel en Bretagne; Mon voyage de février. Des vacances. De l'air. C'est pour bientôt.
Ou bien je suis malade, de quelque étrange maladie inconnue qui me fait me sentir hors de ma vie, déconnectée, vagabonde, mais heureuse.
Je ne vais pas mal. Simplement, je ne suis plus moi-même. Je flotte ailleurs. Je ne me trouve plus. Quand je peux, je tente d'écrire l'un de mes 4 billets en retard (c'est encore raisonnable) mais je n'y arrive pas. Rien à faire. C'est plat, grotesque, nul, sans saveur, ridicule. Je ne peux plus écrire.
Je ne suis plus là. Sensation à la fois étrange, effrayante et grisante.
Je ne peux pas faire de prévision quant à un retour à la normale. J'attends, donc.
Mais parce que je ne supporte plus de ne plus rien écrire, je vais publier "de force" quelque chose, n'importe quoi. Avec un peu de chance, ça suffira à remettre la machine en route.
Je m'excuse si le ton, le style, le contenu, semblent différents.
Et surtout, je m'excuse de ne plus rendre visite à personne, de ne plus laisser de commentaire, de ne plus répondre aux messages, d'avoir délaissé mon suivi lecture.
Tout cela j'espère rentrera bientôt dans l'ordre.
Sound.
Commentaires
Prends soin de toi pour repartir de plus belle, c'est le plus important...
je ne sais pas si dans les cas où l'inspiration et l'envie ne sont plus présentes, se forcer est une bonne chose, car cela doit rester un plaisir..;
Remets toi à ton rythme, je t'envoie plein de pensées...
bisou
L'envie est présente. C'est moi qui n'y arrive plus!
Mais justement, l'envie est très très présente.
J'ai eu des petits soucis, mais sans grande conséquence. Moins de temps, c'est sûr, mais le blocage est ailleurs.
Je côtoie en ce moment quelqu'un qui écrit de plus grandes choses que moi, qui fait ce dont je rêve depuis des années. Nous passons des heures, des soirées, des aprem entières à débattre de son texte. Tout ce que j'aime!
C'est terriblement exaltant pour moi de participer, même si peu, à son aventure.
Après, quand je rentre, je n'arrive plus moi même à écrire parce que je désire créer autre chose, je veux plus, et j'en suis incapable.
Après des heures de partage, je me retrouve seule et ce n'est plus pareil.
Ce blocage là, qui est ancien, me coûte tellement ces jours-ci, il m'exaspère à un tel point qu'il s'exprime aussi quand je veux écrire sur mon blog. Comme si j'étais engagée dans un bras de fer genre: soit j'arrive à me lancer pour une écriture longue, soit je n'écris plus rien du tout.
J'ai trop peur, si je recommence à prendre plaisir à rendre compte de mes lectures ici, de m'en satisfaire, de retourner à ma routine et de ne pas faire plus, que je "préfère" inconsciemment écrire de la merde. Comme ça pas de risque d'être satisfaite et la frustration reste entière et me motive.
Je sais, je suis tordue. Je suis toujours comme ça, mais au moins, en ce moment, la cause de mes tracas est bonne.
Je veux écrire plus et mieux.
Cela dit, comme je suis dans une impasse, je vais tout de même publier n'importe quoi sur mes dernières lectures, histoire de ne pas perdre le fil.