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  • Bon pour l'euthanasie

    chien jaune.jpgChien jaune, Martin Amis

    Avis chrono'

    Vous le voulez, mon avis? C'est un bordel sans nom, sans aucun sens. A la rigueur, c'est une oeuvre littéraire qui fera fureur à l'agrégation dans quarante ans. C'est sexuel. Et sexuellement malsain. C'est tordu. Je me suis sentie conne et mal à l'aise. J'ai détesté.


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  • Mais faites-le taire!

    chuchoteur,carrisi,litt italienne,thriller,à la morgue,au bûcher même,au secours surtout,mal au coeur,trop mauvais,beurk et rebeurk,ne surtout pas lire attention,nul,caca boudinLe chuchoteur, Donato Carrisi

    Avis chrono'

    Un thriller sans aucun intérêt, très mal écrit et qui se contente d'accumuler les clichés du genre. Le genre de bouquin qui fera un parfait mauvais film à succès.


    Prenons d'un côté Le dernier homme bon et de l'autre Le chuchoteur: deux thrillers récents.  Ensuite, bâtissons un comparatif digne des grandes années de la publicité pour la lessive.

    chuchoteur_carrisi.jpg

    chuchoteur_carrisi.jpg

    Des deux côtés, des meurtres en série et des enquêteurs.

    A gauche, une équipe, dont aucun membre ne parvient à nous intéresser le moins du monde. On les distingue les uns des autres, certes, mais rien pour nous accrocher. Ils sont caricaturaux, n'ont presque pas de vie privée, tentent d'avoir une psychologie complexe mais qu'aucune cause ne vient éclairer, des faiblesses qui ne parviennent pas à nous émouvoir faute d'en comprendre complètement les fondements. On tente bien de nous en faire prendre un ou deux en pitié, mais c'est si creux, si lourd que ça ne peut pas fonctionner. Quant aux victimes, des petites filles, je n'ai pas vu à quel moment il fallait compatir à leur sort.

    A droite, seulement deux "gentils", mais combien plus réussis! Ils sont humains, tout simplement et ancrés dans une époque clairement identifiable. Il est facile de s'identifier aussi bien à elle qu'à lui, dans deux registres différents parce que leur conception est soignée par l'auteur.

     

    Là où ça chuchote, il y a du crime, des horreurs, des mauvais sentiments, des tueurs embusqués, bref, toutes les ficelles bien visibles et une écriture sans intérêt.

    Du côté des bons, l'intrigue est originale, ne se focalise pas un tueur monstrueux, mais sur le déroulement de l'enquête. Déroulement au sens propre, on avance petit à petit, sans savoir dans quelle direction, mais on sent qu'on avance, qu'on est sur la piste de quelque chose et qu'on va comprendre...

     

    C'est bien pour ça qu'à gauche, je me suis ennuyée pire que mortellement et qu'à droite j'ai été tenue en haleine d'un bout à l'autre par un rythme bien calculé, tantôt dans l'action, tantôt dans l'humour ou dans les pauses plus psychologiques qui m'ont permis de m'attacher aux héros et de vouloir vraiment qu'ils réussissent.

    Le chuchoteur n'est qu'un amas de chapitres poussifs, on patauge sur place, il est impossible de comprendre même quel sentiment l'auteur tente de nous insuffler. C'est un mélange du pire des séries américaines à laboratoires d'expertise médico-légale et du pire des romans sans trace de littérature.

    Et pire que l'écriture fade, l'intrigue à proprement parler n'est tout simplement pas cohérente.

    Quinze fois au moins je me suis demandée si je n'avais pas sauté des pages, s'il ne manquait pas des paragraphes. Aucune progression n'a été imaginée, on nous traîne d'une scène à une autre et à la fin par un coup de baguette magique qui ne doit rien du tout à l'enquête, rien du tout au suspense, rien du tout aux policiers, hop, on découvre des trucs et c'est bouclé. Pitoyable.

    Ok, à gauche, je peux pas le nier, du coup, on est surpris. C'est sûr qu'on ne peut pas s'attendre à la chute puisqu'elle n'est annoncée par rien...

    Ce n'est pas du tout l'idée que je me fais d'un bon thriller, qui doit nous préparer au dénouement sans rien nous en laisser deviner, de façon à ce qu'on se dise: mais bien sûr! Comment n'ai-je pas deviné avant!??

     

    Conclusion: Ce roman est pire que mauvais et je lis partout qu'il est fabuleux. Je suis dégoûtée... Et dire que ça va être un succès de cinéma parce qu'on nous annonce des fillettes découpées en morceaux... J'en viendrais à pleurer de rage!!

    Faut que quelqu'un m'explique où est le talent, là...


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  • Un spoiler se cache par ici...

    picmol_pernusch.jpegLe destin de madame Picmol, Claudie Pernusch

    Troisième livre du pack « sourire ». Erreur d'aiguillage.

    Un roman brillant, qui fait (des)honneur au métier de l'héroïne: concierge. Quel hommage! Une mémère à son chien-chien, qui parle aussi bien français qu'une vache moldave (Je respecte les vaches moldaves ne vous y trompez pas. Je les respecte. Je les vénère même. J'aime l'escalope de veau.) et comme c'est elle (Mme Picmol, pas la vache) qui parle durant tout le roman c'est insupportable.

    J'ai donc dilué cette lecture avec celle, distrayante, d'un catalogue de magasin de bricolage que je fréquente assidument, presque tous les jours, à 14h. Si vous me cherchez...

    Cette charmante dame vient d'hériter et utilise le pactole pour s'offrir un luxueux séjour en montagne. Elle quitte son chez-elle ...

    Je l'envie. Il se trouve que je suis phase de déménagement imminent pour une maison que je n'aime pas. Je boycott pour l'instant toilettes et salle de bain. Mais ça ne pourra durer infiniment. Comble de l'horreur, la pièce qui va devenir ma bibliothèque en est encore au stade du placo pour les murs, du rien du tout pour le sol.

    J'en profite pour vous faire profiter de mon expérience récente en matière de joints de carrelage. Soit, d'un côté, de la poudre grise. Soit, de l'autre, un espace de quelques millimètres entre les carreaux, qui sert de circuit de course aux araignées (Pour une raison qui m'échappe, celui qui a posé cela, par endroit, s'est arrêté de carreler à 15 bons cm du mur... Les stands pour changer de pattes d'araignées?). Emettons l'hypothèse qu'avant de devenir un truc solide, la poudre doit passer par un état pâteux et collant. J'en déduis qu'il est préférable d'éviter d'utiliser pour le mortier le saladier offert par belle-maman. Par conséquent, je suis em.....dé car je n'ai pas d'auge. Il faudra attendre le lendemain une énième visite chez Brico Dépôt.

    Madame Picmol, elle, se repose, elle n'a que cela à faire. Se reposer, faire les magasins et regarder « les riches » pour imiter leurs manières.

    L'imitation, c'est la clé du succès. Quand vous n'avez jamais vu personne faire... il faut improviser. Quand le mortier montre des signes forts d'attachement, refuse que vous l'abandonniez au fond d'un trou et s'accroche à ce qui vous sert de truelle, ajoutez de l'eau.

    Bonus: doser 0,275L précisément à l'aide d'une bouteille de Taillefine-fraise, c'est excellent pour les devoirs de vacances des gosses.

    Madame Picmol, elle, n'a pas ce problème, elle se fait servir. Restau matin-midi-soir. C'est donc en mangeant qu'elle va rencontrer un homme. Mais, désespoir, cet homme n'est pas du même milieu, il a manoir et … manoir. C'est déjà bien. La malheureuse concierge refuse de se bercer d'illusions.

    Pas moi. Je trouve le résultat satisfaisant pour un premier essai. Même si je vois bien qu'Amour aurait voulu que je m'aperçoive au début qu'un second sachet traînait dans le garage, d'une couleur qui lui convenait mieux... Je me suis beaucoup amusée. Je me sens prête pour le parquet de ma bibliothèque. Après l'enduit. Après le ponçage. La sous-couche. La peinture... Je déménage dans ... 3 jours... Et il n'y a pas encore l'électricité. Hihi.

    Le livre, lui, n'était pas drôle du tout. En plus à la fin, son prince charmant est mort et elle épouse un gars qu'elle n'aime pas! ( Voilà. J'avais prévenu, faut lire les titres.)

     

    P.S. Aucun animal n'a été maltraité dans le cadre de cette chronique à l'exception d'une éponge. On a bien tenté de me faire croire qu'une éponge est un animal marin. Mais je n'ai jamais vu de poisson avec un côté vert qui gratte.

    P.P.S Cette fiche bricolage est sponsorisée par le Brico Dépôt local, qui ne le sait pas encore mais laissez un max de commentaires, j'aurais p'têt une boîte à onglets gratos (c'est mon besoin du moment. J'ai des désirs très mesurés).

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