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jesse kellerman

  • De tout et de rien

    jesse kellerman, encore un thriller mais celui ci pour de vrai, on va pas chipo(la)ter, c'est une blague de C'era je précise, lecture d'automne, les feuilles tombent, quelques bouquins me tombent des mains aussi, mais pas celui làBeau parleur, Jesse Kellerman

    Avis chrono'

    Sans avoir fait complètement le deuil des défauts des deux précédents romans de Kellerman, Beau parleur tire toutefois son épingle du jeu, je suis surprise et tant mieux!  Les éléments de base d'un thriller sont là et l'écriture agréable: Le personnage est assez attachant, l'intrigue intrigue, la fin finit.


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  • Du sang, du sang!

    jusqu'à la folie,jesse kellerman,thriller si on veut,roman de gare si on a du gout,médical,psychatrie mal traitée,sadisme,masochisme,sang,femme fatale,un roman de mec pour des lecteurs pas regardantJusqu'à la folie, Jesse Kellerman

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    Ou comment fabriquer un thriller (appellation discutable) écolo, 100% recyclage. Un peu de séries américaines. Les bons vieux trucs et astuces qui marchent toujours (du sexe et du sang) et on ne creuse pas trop les personnages, histoire de pas toucher le fond.

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    Un partenariat Livraddict, je remercie une nouvelle fois les admins de me faire confiance, puisque je suis toujours trèèès très juste pour rendre ma copie!! A savoir, aujourd'hui pour... aujourd'hui dernier délai.

    J'avais depuis longtemps l'intention de lire "les visages" du même auteur. S'il est du même genre que celui-ci, sans doute vais-je attendre encore un peu... La couverture (qui compte beaucoup comme première impression) est hideuse, j'ai tout de suite pensé en la voyant à  cette merveilleuse série qui a bercé toute mon enfance: Les feux de l'amour!    Ah... Victor et Nicky... Nous avons chanté le générique en choeur à la maison toute la soirée.

    Je m'égare dans mes souvenirs. 1ère impression, donc: Hic.

    2e impression: hoc.  Jonah est un héros. Etudiant débutant en médecine, il sauve un soir une jeune fille qui se fait agresser dans une ruelle sombre brrrr. Là où je tique, c'est que la donzelle, reconnaissante, vient le trouver à la sortie du travail peu après et illico presto, sans même faire connaissance, s'empresse de lui prouver sa gratitude en plongeant vers son pantalon.

    Bon. C'est un homme qui écrit. La fellation, pour les hommes, ça doit être comme se recoiffer avant de sortir pour les femmes: une obsession. Soit. (Pas sûre que ma comparaison tienne... combien d'hommes vous recoiffent pour marquer leur reconnaissance?)

    J'étais déjà passablement énervée (un peu à tort je le reconnais puisque nous ne tardons guère à découvrir que la nana est complètement dingue... Tout s'explique.) et ce qui a suivi n'a fait qu'empirer les choses:

    1°) La copie d'Urgences. De la série bien connue. Ou Grey's anatomy, génération suivante. Les pages qui traitent des tribulations de Jonah médecin novice sont gentillettes... Mais à aucun moment ce "fil" conducteur ne rejoint l'intrigue principale... Ah si! Quand la nymphomane vient coucher avec lui DANS un scanner. Oui, vous avez bien lu... No comment. (la scène, pour d'autres raisons que je n'ose spoiler bien que ça me démange, est dégueulasse)

    2°) C'est un peu facile, de jouer sur le sado-masochisme, le sexe, le sang, la femme dangereuse et autres sujets croustillants, sans délicatesse, sans creuser.

    3°) Figurez-vous que l'héroïsme de Jonah est remis en question, qu'il est même accusé de (BIP) par (BIP) ... Mais là encore, l'affaire judiciaire que j'imaginais se développer ensuite tourne en eau de boudin et coule dans quelque obscur caniveau... Dommage.

    4°) Hannah. Merveilleux portrait, pour le coup, de l'ex petite amie de Jonah, schizophrène! Quelques pages sont réellement émouvantes. Et ce sujet là n'est pas sans rapport avec le coeur du récit... Mais à la toute fin seulement. Re dommage.

    5°) Parlons-en de la fin justement... C'est se moquer du monde! Bâclée, décevante... Les mots me manquent! Un bouquet final qui fait juste un petit "plop" et c'est plié.

    Conclusion: Un trop plein d'éléments hétéroclites, qui ne trouvent jamais à s'accorder. Le roman part dans tous les sens et gâche quelques bonnes idées. L'écriture? Rien à en dire. Plate.

     

    Bonus: Il en faut un pour compenser! Et comme ce roman est si peu original qu'il évoque forcément des tas de meilleurs livres, une fois n'est pas coutume je livre deux pistes de lecture:

    - Pour découvrir une femme manipulatrice et sans doute dangereuse pour l'homme qui la croise, mais bien plus complexe que celle-ci, je conseille le classique Manon Lescaut de l'abbé Prévost.

    - Dans le même genre que Jusqu'à la folie, j'ai lu dans le cadre d'un autre partenariat le bien meilleur Comme ton ombre d'E. Haynes.  (en inversant le rapport homme/femme)  Celui-ci est réussi! L'article est là.