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Onze s'ennuie un peu

numero onze, coeNuméro 11, Jonathan Coe

J'ai gâché mon avant-dernier Jonathan Coe.

Je suis passée à côté, j'ai laissé filer les pages, vaguement remarqué que d'une partie à l'autre revenaient les mêmes personnages, à des époques différentes, ainsi que le numéro onze, comme un fil conducteur. Mais j'avais beau m’exhorter à un peu de concentration, je n'ai pas su tirer de la motivation de mon chapeau magique.

C'est un peu comme décrocher pendant une ennuyeuse conversation. On fait "oui, oui..." de temps en temps, mais le cœur est ailleurs. Et puis... pourquoi des monstres et pourquoi ces trucs bizarres ?

La satire n'était pas aussi plaisante que d'ordinaire, j'ai beau chercher il ne me reste quasi déjà aucun souvenir de ma lecture. Il est indéfinissable ce titre, je vais le classer avec les nains de la mort et ne plus y penser.

Lien permanent Catégories : Morgue 4 commentaires

Commentaires

  • Ah oui, quand même... brillante lecture qui fait furieusement envie.

  • Mon fan club laisse à désirer... On n'avait pas dit "inconditionnel", le soutien ? Ce n'est pas parce que tu n'as pas eu l'audace de le mettre par écrit que j'ai oublié ce que tu as dit de mon article !! "un peu du foutage de gueule".
    Nan mais oh...
    Pfff. Mais que voulais-tu que je dise ? Qu'il y avait une noire unijambiste lesbienne et qu'elle servait à la satire d'une politique de droite qui jette la suspicion sur le bien-fondé des aides sociales ? Je l'ai peut-être inventé(e).
    Que la jeune fille au pair à laquelle on paie des trajets en jet privé pour rien du tout, les projets immobiliers délirants qui visent à épater les voisins sont autant d'attaques contre le tout puissant fric ?
    C'était amené sans aucune grâce. Je refuse de dire qu'un roman m'a plu simplement parce qu'il colle à mes convictions politiques.
    Je maintiens, c'était un capharnaüm sans nom, j'ai décroché parce que l'effort que j'aurais eu à fournir n'était pas proportionné à la qualité du récit. J'ai été habituée à mieux et je mérite qu'on se casse un peu le cul pour me plaire !!

  • Pour ce que j'en dis... Ce commentaire est une bien meilleure chronique que la chronique elle-même. Et pour cause, maintenant, je sais -un peu- de quoi ça parle. Mais je n'ai toujours rien compris au monstre du jardin.

  • A vot'service :
    Comme les riches n'ont plus le droit de bâtir des étages vers le haut, ils bâtissent vers le bas en creusant 50 étages sous terre pour y mettre terrains de tennis et piscine olympique. ça fait un très gros trou et on nous suggère qu'une bête s'y promène la nuit.
    Une bête qui était peu être dans la première partie du récit (je ne peux aller plus loin dans la précision, désolé, c'est le principe quand on a mal lu un livre).

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