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Ouste !

balai, wallaceLa fonction du balai, David Foster Wallace

Les rumeurs sont fondées : il me reste bien encore 200 pages à lire. Je boucle quand même cet avis, et alors ? Ce roman, c'est comme sonder la profondeur d'un plat à lasagnes : on peut miser sur sa constance, de la première à la dernière page.

Lenore, dont la grand mère (Lenore) vient de disparaître de la maison de retraite avec une vingtaine d'autres pensionnaires : 

- Travaille comme standardiste dans une boite qui a un souci de téléphone et reçoit des appels qui ne lui sont pas destinés. Y compris ceux de Bambi et son cachot de la discipline.

- Couche avec son patron qui a un petit zizi et des gros problèmes psy. 

- Est convoitée par un businessman obèse qui mange sans fin dans le but d'engloutir le monde entier au sens propre et d'être le seul à l'occuper.

- A un père riche industriel, une mère timbrée, une soeur bizarre, un frère unijambiste fumeur de cannabis.

- Possède aussi, mais c'est récent, un perroquet volubile qui mélange propos sexuels et délire religieux. 

- N'a, en dépit de tout cela rien pour me plaire.

C'est une catastrophe cette lecture, que de temps perdu... ça ne relève pas de l'absurde, mais c'est bien tordu. Je m'ennuie à mourir, quelle que soit la fin je la souhaite juste rapide. Je me fous de savoir si elle va retrouver ou non sa grand mère, il y a des récits enchâssés, des compte rendus de séances de psy où le psy a nettement plus besoin d'aide que ses patients, et aussi tout un tas de théories énoncées par l'un ou l'autre personnage où il est question de langage, de fonction... ça ressemble fichtrement aux cours de stylistique, je ne comprends rien et je m'énerve. 

 

 

 

Commentaires

  • Merci ! Merci, d'avoir chroniqué un livre que je n'ai pas envie de lire. C'est une très bonne chose.
    Cela aurait été parfait avec un alignement justifié.

    La chieuse.
    PS : va quand même falloir le finir hein, ça se fait pas de laisser des livres inachevés !

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