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Marri me

nouveau-nom-ferrante.jpgLe nouveau nom, Elena Ferrante

"Moi je ne pouvais que rester près d'eux et profiter de leur rayonnement"

Je les avais laissées au sommet de l'adolescence, je les ai retrouvées lancées à pleine vitesse dans la descente. Il ne m'a fallu que trois jours pour dévorer la suite de l'Amie prodigieuse et j'y ai pris le même plaisir, à la fois avide et agacée. Car rien ne change, Lenu continue son parcours scolaire brillant, même si les difficultés s'accentuent. Lila s'engage dans le mariage comme dans toute chose, avec cette obstination hostile qui semble dire "vous allez voir si je ne vais pas trouver quelque chose pour vous pourrir la vie".

C'est un couple très intense. Presque d'autant plus que, finalement, elles se croisent peu dans ce volume. Échangent peu. Ne se comprennent pas ou n'apprécient pas les choix de l'autre. Et malgré tout, l'une et l'autre sont étroitement liées et l'auteure arrive à nous le faire sentir. C'est fascinant.

Pour le reste, dans le prolongement du premier volume, la réflexion sur l'imperméabilité des milieux sociaux se poursuit, ainsi que la peinture assez sombre des relations de couple, marquées par le machisme et la violence.

"Elles avaient été dévorées par les corps de leurs maris, de leurs pères et de leurs frères, auxquels elles finissaient toujours par ressembler."

 

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