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Fossiles contre faux-cils

prodigieuses créatures,tracy chevalier,sur la plage abandonnée coquillages et crustacés,soundus talememorus copyrightProdigieuses créatures, Tracy Chevalier

Avis chrono'

Encore un livre dont la critique va me prendre la tête la moitié de la soirée. Ce roman n'est pas sans intérêt, d'autant qu'il défend la cause des femmes et que le sujet principal est lié aux sciences. Mais qu'est-ce que c'est mou!  J'ai préféré La jeune fille à la perle.


Ce roman est si mou qu'il me semble avoir découvert le premier spécimen de roman invertébré, que je baptiserai donc en mon honneur un Soundus Talememorus.

Cet échantillon de Soundus a été découvert sur une étagère de médiathèque. Une fois dépoussiéré nous l'avons soumis à une lecture attentive et il nous a livré ses secrets. Premières observations, il s'agit d'une intrigue située au début du 19e siècle, en Grande Bretagne et de trois soeurs, les soeurs Philpot. Faute d'argent pour les marier, elles sont exilées de Londres et contraintes de s'installer dans un bled au bord de la mer. L'une se met à jardiner, la seconde espère encore ne pas rester vieille fille et fréquente la bonne société. La dernière, Elisabeth, découvre les joies de la chasse...

La chasse aux fossiles.
C'est pas trépidant, parce que les proies ne courent pas vite. Elles ont tendances à s'encroûter.

Ce qui fait l'intérêt du roman, c'est le sexe d'Elisabeth - à défaut d'en faire profiter un homme... ou une femme, après tout, chacun ses goûts - bref. Donc, je disais, Elisabeth est une femme. Et une femme qui sort abimer ses gants à gratouiller dans les rochers, seule, ça fait jaser. Lorsqu'elle commence à en connaître un rayon sur les fossiles, à une époque ou peu de scientifiques savent encore ce que sont ces machins, personne ne la prend vraiment au sérieux.

Une autre héroïne lui dispute la vedette, une petite fille du nom de Mary, issue du petit peuple. A la tare d'être une femme, elle ajoute celle d'être une pauvre. La petite guide Elisabeth dans son apprentissage. Une sorte d'amitié se noue, parfois proche de la compétition.

Sans être militant, il est clair que le roman souhaite nous faire réfléchir à la condition des femmes. Des femmes d'autrefois. Un peu tard pour intervenir.

J'ai été déçue de ne rien apprendre de concret sur les coquillages. Et souvent lassée de la lenteur de l'intrigue.

La découverte du Soundus ne me vaudra ni le prix Nobel de médecine, ni celui de littérature. 

Lien permanent Catégories : Pharmacie 1 commentaire

Commentaires

  • Ahah, c'est le fort de Tracy Chevalier, faire des livres ou au final il ne se passe pas grand chose. Celui-là traîne un peu, en effet... J'ai préféré la jeune fille à la perle aussi ! ;)

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