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  • ô temps, ô humeur

    couv57071912.jpgL'horloge du temps, Jeanette Winterson

    On ne peut être déçu que par ce·ux qu'on aime, petite Jeanne, je suis donc certaine de revenir vers toi dès le prochain roman mais quand même, il faudrait qu'on explicite certaines de mes attentes. Comprendre quelque chose, par exemple, savoir où tu m'emmènes ? C'était, d'après ce que j'avais lu, un roman jeunesse. Que voulais-tu que je fasse de cette satanée horloge, ça restera un mystère... On passe d'un lieu à l'autre, d'une temporalité à l'autre, c'est pire que Mulholland drive et d'une lenteur à mourir d'ennui. J'ai sous les yeux une héroïne orpheline en quête d'un objet qui contrôle le temps, quelques méchants très classiques et pourtant rien qui ne s'enchaîne avec fluidité. Est-ce que j'ai juste trente ans de trop ? Est-ce que c'était conceptuel ? Expérimental ? Quelque chose n'a pas fonctionné...

    couv41715921.jpgFrankissstein, Jeanette Winterson

    ... et ça a continué de travers quelques semaines plus tard avec Frankissstein, qui n'avait à mes yeux rien du charme de la Faille du temps. Même impression d'avoir en main tous les ingrédients, de bons ingrédients (intelligence artificielle, personnage transgenre, questions éthiques sur les robots sexuels, cryogénie et réflexion sur la mort) le tout sur fond d'une autre œuvre littéraire comme tu sais si bien le faire (Frankenstein cette fois-ci) et de ne tirer de la mixture qu'une pâtée pour chat. Le pire étant encore de me demander si j'étais une lectrice mal lunée ou si vraiment, c'étaient là deux ratés. Et puisque j'ai fait le tour de tout ce qui est publié et qui m'intéresse, plus qu'à attendre une éternité la prochaine parution. 

     

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  • -> Jeu de mot avec cerise

    winterson,cerises,féminisme,espère que vous lisez les citations parce que pénible à recopierLe sexe des cerises, Jeanette Winterson

    "A mon avis, ceux qui ont le plus besoin de changement choisissent souvent de tomber amoureux, puis lèvent les bras au ciel et en rejettent la faute sur le destin."

    Si vous ne savez pas qui est Mrs Winterson... oh bon sang il faut tout faire dans ce blog! 
    Heureusement qu'il y a déjà cet article (mon coup de foudre) et un petit mot sur Les oranges ne sont pas les seuls fruits, forcément de moindre saveur.

    1er constat : Jeanette est une fervente disciple des cinq fruits et légumes par jour.

    2e constat : C'est bien. C'est très bon pour la santé. J'y suis presque je viens de finir une clémentine. Et des haricots verts. 

    Sinon, sinon, sinon... Que dire? Mmh, c'était il y a un mois ce bouquin, je dois pelleter dans ma cervelle boueuse...

    Je le lisais pendant les pauses et ça ne passait pas du tout. Vif sentiment - immédiat, dès 3 ou 4 pages - de rejet, à la limite du dégoût. Sensation désagréable, effet probable du trop grand écart entre ce que j'avais aimé - autobiographie - et ce que je trouvais : une sorte de récit historique tentaculaire, un conte fragmenté situé moitié dans l'Angleterre de Cromwell et moitié dans des endroits fabuleux. Quel fouillis délirant! Même les passages qui devraient être "dans la réalité" débordent d'étranges personnages, comme cette mère géante, adorable monstre qui recueille un garçon, lequel finira par partir en quête d'une danseuse, par croiser des gens qui vivent sans toucher le sol et par rapporter un ananas...

    Je ne garantis en rien la logique de ce déroulement.

    Heureusement, c'est aussi plein de sirènes lesbiennes. Ou était-ce des princesses avec de véritables pieds?

    "Il avait onze frères et nous fûmes toutes mariées, une à chaque frère, et comme on dit, nous vécûmes à tout jamais heureuses. C'est exact, mais pas après de nos époux.
    J'ai toujours aimé nager, et c'est dans des eaux profondes qu'un jour je me suis arrêtée devant une grotte de corail où j'ai vu une sirène peigner sa chevelure. Je suis tombée amoureuse d'elle instantanément, et au bout de quelques mois de rendez-vous secrets, époque où mon mari se plaignait sans cesse que j'empestais le poisson, je me suis sauvée et mise en ménage avec ma belle dans une félicité parfaite et pleine de sel".

    Les deux en fait, je n'ai pas si mauvaise mémoire!

    Et j'suis un peu têtue, un peu, un tout petit peu obstinée. Parfois. Donc je me suis focalisée sur les thèmes communs avec les précédentes oeuvres. Maternité et adoption. Evasion par l'imagination. Corbeille de fruits. Homosexualité. Une fois retrouvés mes petits, je suis un peu sortie de mon rejet primaire. Mais ça  reste une expérience quelque peu ... irritante. Comme d'être vigoureusement séchée à la plage à l'aide d'une serviette pleine de sable.

    Et malgré tout, allez comprendre, je l'aime. Elle me plaît beaucoup.

     

    Jeu bonus: Je suis en panne de titre d'article. Vous avez toutes les clés en main, proposez !

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