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foglino

  • Grippée

    mecanique_monde_foglino.jpgLa mécanique du monde, Bernard Foglino

    Avis chrono'

    Non, vraiment, non, là, c'est pas possible. J'ai été jusqu'au bout parce que je suis incapable d'abandonner un livre, c'est physiologique mais on est à mille lieues de ce que j'aime. Une histoire sans queue ni tête de terroristes poétiques qui mènent le monde en sous-main.


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    "Cela s'appelle l'entropie. La propension des choses à se dégrader, se corrompre."

    Bibliothèque. J'avais entrepris de lire tous les titres de tous les livres de tous les rayons romans de ma nouvelle bibliothèque. Pour prendre mes marques. Je n'ai pas tout à fait fini, je me suis épuisée en flexions. Il faudrait suspendre les rayonnages au plafond, pour n'avoir jamais à se baisser.

    Le titre remarqué, je l'ai sorti, j'ai lu le résumé et je l'ai emprunté. Un homme qui est un maître dans l'art de réparer des photocopieurs, je me suis dit, ça, c'est un livre pour moi! Et en effet, les 20 ou 30 premières pages peuvent passer. C'est un as de la maintenance et il chérit ses machines. Après... c'est un carnage. J'ai râlé, pesté, grincé des dents jusqu'à la page 250. Et c'est écrit gros.

    Après, ça devient n'importe quoi, des trucs sur le vaste monde et sur un groupuscule dirigé par un faux sdf qui monte des combines pour déclencher des crises qui empêchent les gens de s'interroger sur la vacuité de leur vie. Ou quelque chose dans le genre...

    C'est poétique, j'en ai peur. Des amateurs?

    "Alors je l'ai gardé, ce tapis aux étranges desseins. Si on le fixe longtemps, les motifs se mettent à bouger. Il en sort des animaux sauvages, des villes, des nuages, des moulins ivres qui tournent comme des roues de la loterie dans le ciel."