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Dépression météorologique

sideration.jpgSidérations, Richard Powers

Attention ce récit est une cause probable de suicide collectif. A moins que ce ne soit une conséquence ? Rhaa je m'emmêle dans ces liens logiques, la poule, l'oeuf, l'humain, la destruction de la planète... Ce n'est pas de la sidération que j'ai ressentie mais une profonde envie de conclure que vivre ne sert à rien et qu'on est foutu comme espèce, autant appuyer tout de suite sur le bouton rouge et puis j'ai pris mon portable mais j'avais paumé le numéro de Poutine donc je suis descendue manger une glace chocolat spéculoos et après heureusement ça allait mieux. Mais je regarde tout de même mon climatiseur d'un sale œil et je subis stoïquement les 32 degrés l'aprem dans mon bureau mais vraiment, faut arrêter d'essayer de me démonter le moral avec des bouquins parce que je suis tout à fait capable de me débrouiller sans accessoire, vu la dose létale de laideur morale à laquelle j'ai été soumise.

J'ai réussi à me dégoter le livre de chevet de la petite suédoise, là, Greta, celle qui ne va plus à l'école parce que la planète sera un oeuf dur avant qu'elle ait son doctorat d'écologie.

Le papa est un grand scientifique mais il est veuf et mort de chagrin, comme son fils, même pas dix ans, qui ne s'adapte pas à l'école et pique des crises parce qu'il est révolté que les sociétés continuent comme si de rien n'était de foncer droit dans le mur et que lui ne peut pas faire semblant. Double dose de désespoir pour le père.

Puis l'enfant sert de cobaye, en communion avec l'âme de sa mère, mais tout cela n'a pas une grande importance, vous voyez, puisque à quoi bon lire un livre quand nous sommes tous condamnés à vivre sous peu une apocalypse-guerre-civile-famine-cuisson-UHT.

(Il me reste 3 glaces.)

 

 

Lien permanent Catégories : Psychiatrie 0 commentaire

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