La symphonie pastorale, André Gide
Je fais ça, quand je n'en peux plus de lire des daubes, je retourne au siècle précédent, au cas où... mais.
Revisitons ensemble voulez-vous l'histoire de l'enfant sauvage. C'est une fille, elle s'appelle Gertrude (voilà une chose par exemple à surtout bien laisser dans le siècle précédent, le prénom Gertrude). Ce qui est rigolo c'est que le faible passage ici m'évite de me demander si je risque d'en vexer une. Si par malheur les statistiques et le saint patron des blogs n'étaient pas avec moi, Gertrude, pardon et ne t'inquiète pas j'ai encore des glaces pour te consoler et de toute façon c'est la fin du monde. (cf article précédent).
Gertrude est une enfant aveugle et complètement négligée, recueillie par un pasteur à la mort de (sa mère, je suppose, j'ai oublié). La femme du pasteur n'est pas chaude-chaude à cette idée. Elle avait peut-être lu la fin du livre, quand son coquinou de mari finit par en pincer pour la demoiselle ? Je ne spoile rien! ce n'est pas un récit à suspense bande de mécréants, mais un récit à portée euh... morale ? un peu philosophique ? A portée profonde, hochez doctement la tête on sent qu'il y a matière à réfléchir. Si on a une épreuve du bac après.
Enfin bref, le brave homme, qui est vraiment brave et pieu et noble, il ne sait pas qu'il va être un coquinou plus tard, personne ne sait ces choses là avant qu'elles arrivent, c'est humain, se lance dans la lourde entreprise de transformer cet être grossier, qui ignore même comment communiquer, en une jeune fille épanouie et cultivée, dont il va faire éclore l'âme telle une somptueuse tulipe qui se déploie dans la rosée du matin (je passe pour la quête après).
Ce pasteur a un fils, qui cherche une fleur à mettre à sa boutonnière.