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Mâle ad vitam

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Par l'auteur (que j'apprécie souvent) de Malavita, voici un roman agréable, auquel, même sans coup de coeur, je me sens capable de trouver sans forcer de solides qualités.

Le point de départ est un cercle de parole masculin, un endroit où des hommes se retrouvent chaque semaine, par le bouche-à-oreille. Inconnus les uns des autres, de passage pour quelques séances où membres depuis une éternité, ils se regroupent sans autre règle que d'écouter sans juger l'intervenant auto-proclamé du jour. Trois d'entre eux seront suivis en dehors du groupe, fil rouge du récit. On obtient alors une construction bien équilibrée, alternant les discours du groupe brefs, percutants, dans des registres variés et des passages plus traditionnels, avec nos personnages, tels des exemples qu'on prend la peine de développer.

L'un est un philosophe célèbre, qui va entamer une liaison avec la top-model la plus désirée du moment.
L'autre, ex mari fidèle et trompé, se lance pour défi d'essayer toutes les femmes, à travers une large variété de prostituées.
Le troisième voit un jour une femme inconnue s'introduire chez lui, s'installer sans explication sur son canapé et devenir sa squatteuse attitrée.

On ne peut pas plus masculin que l'écriture de ce livre, et on trouvera toujours à redire, bien sûr, par exemple dans le traitement du thème de la prostitution, mais ce n'est en aucun cas machiste ou masculiniste. C'est un propos d'homme, qui essaie de couvrir un maximum de situations, d'interrogations,  de parcours. Ce qui ne mérite pas d'être développé devient une anecdote du groupe. J'ai trouvé ça intéressant. Je serais curieuse de connaître l'opinion d'un homme mais je n'en ai pas sous la main pour me servir de cobaye.

 

Lien permanent Catégories : Médecine générale 4 commentaires

Commentaires

  • Dire que je n'ai toujours pas testé ce fameux Tonino Benaquista dont tu parles souvent... Mais là je ne suis pas transportée. Le côté masculin peut-être ?

  • On ne peut pas zapper la moitié de l'humanité :)
    ça marche dans les deux sens. Tiens, tant qu'on parle de genre, une question qui m'est venue cet aprem : comment on se débrouille avec frère/ soeur chez les non-binaires ?

  • En effet, on ne peut pas. Je lis donc sagement aussi des romans de la moitié de l'humanité au très long clitoris.
    Pour ta question, j'ai la réponse : on parle d'adelphe, en lieu de frère ou sœur ! ;)

  • héhé je me doutais bien que tu saurais sans doute...
    Mais euh... du coup, on un dit un ou une adelphe ?

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