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Curieux oisillons

oiseau-moqueur.jpgTo kill a mockingbird, Harper Lee
(Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur)

Avis chrono'

Un classique qui ne m'a pas séduite plus que ça. Les questions sérieuses soulevées adroitement par-ci par là passent finalement à l'arrière plan. C'est surtout l'histoire d'un frère et d'une soeur, drôles et intelligents et de leur jeux, de leurs esprits en formation.


J'ai acheté To kill a mockingbird lors de mon séjour à New-York. Je ne pouvais pas repartir sans un livre et mon choix s'est porté sur celui-ci parce que c'était un titre célèbre que j'avais depuis longtemps l'intention de lire.

Le problème des livres qu'on achète en anglais, c'est qu'il faut aussi les lire en anglais... Je ne saurais dire combien de semaines cela m'a pris, mais qu'est-ce que c'était long! Des soirées laborieuses, à avancer par petites dizaines de pages. Je suis complètement rouillée. J'ai sûrement dû lire plus de pages de mon Harrap's que du roman lui-même.

Je n'ai pas eu de chance, aussi! Les enfants qui sont les héros de ce livre, Jem et sa petite soeur Scout, parlent en mâchant les 3/4 des mots - imaginez un anglais essayant de deviner ce que veut dire "siouplait m'sieur" -  d'où quelques séances de devinettes.

Je me sens un peu frustrée, j'attendais autre chose de ce livre qui est un classique de la littérature américaine. Le père élève seul ses deux enfants la jeune fille est un vrai garçon manqué. Famille géniale, personnages très attachants. Mais comme j'étais convaincue qu'il s'agissait d'un roman sur la ségrégation, je n'ai pas cessé d'attendre autre chose. Le thème se déploie lentement, sur la fin, quand le père avocat doit défendre un homme noir accusé de viol.

Je ne peux ni dire que c'est périphérique, ni dire que c'est au coeur de l'histoire... C'est un thème qui se superpose à tout ce qui a trait à Jem et Scout. Arrivée à la fin, je m'aperçois que ce que je n'ai cessé d'anticiper était finalement le moins bon de l'histoire.

J'ai préféré les tribulations des gosses turbulents. L'humour des passages où Scout raconte ses premières journées d'école, alors qu'elle sait déjà lire et que l'institutrice déroutée lui demande d'oublier pour pouvoir reprendre depuis le début.

Autre personnage important, l'effrayant voisin, Boo Radley, que personne ne voit jamais sortir. Les enfants sont à la fois terrifiés et dévorés par la curiosité. Boo est en quelque sorte le fil conducteur de leur vie d'enfant.

C'est très drôle et tendre. Un regard d'enfant porté sur l'Amérique du début du 20e siècle. Je comprends tout à fait ce qu'un tel roman représentait quand il a été écrit. Simplement, aujourd'hui, ce n'est pas le genre de livre qui me frappe assez pour me donner envie de le relire un jour.

Lien permanent Catégories : Pharmacie 7 commentaires

Commentaires

  • Beh moi je l'ai lu au lycée, et le vocabulaire ne m'a pas gênée, bizarrement... C'est un livre que j'ai apprécié, même si aujourd'hui mon souvenir s'est un peu effacé ! ^^

  • J'avais adoré ce roman ! C'est tout à fait le genre d'histoires que j'aime et l'ensemble m'avait beaucoup touchée. Je ne sais pas si j'aurais aimé pareil si je l'avais lu en VO car je pense qu'effectivement ça doit être assez gratiné à comprendre.

  • Quelque chose me dit que je vais aimer ce roman, à cause des enfants, à cause de la tendresse, etc... Je suis contente de l'avoir acheté à la dernière braderie aux livres ^^ En fr ce sera sans doute moins compliqué que ta lecture VO.
    Je te passerai le livre que j'ai acheté à NY si tu veux retenter une lecture VO : The perks of being a wallflower. Marrant d'ailleurs puisque le 1er livre dont parle Charlie dans le livre est justement To kill a mocking bird. Il l'adore d'ailleurs ^^).

  • @ Sol': J'aurais été bien incapable de lire en anglais au lycée! Je me souviens davantage des films qu'on regardait en classe: Le cercle des poètes disparus, American History X, West Side story...
    C'est difficile de prévoir le souvenir qu'on gardera de la plupart des livres, à l'exception de ceux qui sont des coups de coeur. Je pense que comme toi, ça ne me marquera pas, parce que je n'ai jamais été émue avec assez de violence.

    @ Frankie: Qu'as tu tellement aimé, alors? dis-nous! Qu'est ce qui laisse le souvenir le plus marquant?

    @ C'era : Oui, je le lirais bien celui-ci. Est-ce que Charlie explique un peu ce qu'il de trouve de plaisant dans le livre?
    Tu crois que l'oiseau moqueur dans Hunger Games est une référence à celui d'Harper Lee? Sûrement, non?

  • J'ai aimé le contexte, les personnages, le cadre, tout quoi ! :)

  • Ah! C'est un prix de gros! :)
    J'ai beaucoup aimé les enfants. C'est un portrait idéal, des gosses comme il n'en existe pas dans la réalité. Et le père aussi est admirable.

  • mmh, je me souviens surtout qu'il dit que c'est le meilleur livre qu'il a lu jusqu'à présent ou que c'est maintenant son livre préféré (mais il me semble qu'il dit cela pour les autres romans que lui proposent de lire son prof ^^).
    Quant à l'oiseau moqueur dans Hunger GamesII, je ne peux te répondre puisque je n'ai pas lu The mocking bird encore... Je garde ta question dans un coin pas trop reculé de ma mémoire.

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